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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 14:47

Enfin le débat s’ouvre en France. Devant l’échec et la soumission de la gauche grecque qui de voulait radicale, un certain nombre d’esprits éclairés posent dans notre pays la question cruciale du rassemblement de tous les patriotes et souverainistes dans un « front de libération nationale ». Au-dessus de la droite et de la gauche, il y a la France. En apportant mon modeste soutien à Marine Le Pen, il y a quatre ans, j’espérais n’être qu’un précurseur. Je me réjouis de voir que désormais commencent à être nombreux ceux qui arrivent à une conclusion similaire. Pour constituer ce « front », il faut se mettre d’accord sur quelques positions essentielles, sachant que l’objectif commun atteint (la restauration de l’indépendance nationale), chacun présentera au peuple français son propre programme.

En attendant, il me semble que trois points peuvent nous réunir : la reconstruction de l’École de la République, la réindustrialisation du pays, et l’arrêt de l’immigration massive. Je ne développerai pas le premier tellement l’accord me semble général sur les mesures à prendre pour que l’École redevienne un lieu de transmission des connaissances. Pour créer en France des emplois durables, il faut qu’une grande part d’entre eux soit productifs et donc surtout industriels. Il ne s’agit pas de revenir aux usines du XIXe siècle, mais au contraire de développer des secteurs de pointe compétitifs par leur qualité sur le marché mondial. La concurrence doit porter sur les produits, et non sur les producteurs. La première condition est de transformer l’euro de monnaie unique en monnaie commune. Compte tenu de l’état de l’économie française, aujourd’hui, cette monnaie nationale subira une dévaluation de l’ordre de 20 % par rapport au dollar, pendant que la monnaie nationale allemande devrait être réévaluée de quelque 5 %. Ce retour au réel sera en lui-même une protection pour les entreprises dont l’activité se situe sur le territoire national. Des dispositions complémentaires devront bien sûr être prises, à commencer par sortir du carcan ultra libéral imposé par l’Union Européenne ; il ne devrait pas être de difficile de s’entendre à leur sujet.

Enfin, il conviendra de préciser les modalités de mise en œuvre de l’État stratège ; mais, là encore, notre accord de principe devrait faciliter l’entente. En fait, au stade actuel, la principale difficulté viendrait de la « préférence nationale », comme l’a indiqué récemment Jacques Sapir, invoquant une disposition du préambule de notre constitution qui stipule : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances. » Rien dans ce texte ne s’oppose à l’instauration d’un critère de nationalité pour une préférence à l’emploi, à moins de le solliciter dans le sens contraire. Il est normal qu’un État commence par s’intéresser à ses ressortissants pour ne s’occuper qu’ensuite des étrangers présents sur son territoire pourvu qu’ils soient en situation régulière (les pérégrins, comme on disait à Rome).

Quant aux étrangers en situation irrégulière, ils sont des délinquants, car être sans papier en France est un délit. Il convient donc de les expulser humainement, mais fermement. L’immigration massive n’est que l’armée de réserve du patronat le plus réactionnaire pour peser sur les salaires et la protection sociale. Nul ne doit oublier d’où vient le terme de « jaune » pour qualifier un travailleur qui s’affranchit de la solidarité avec ses camarades. Dans son principe le « front de libération nationale » est donc possible. Sans tarder, il faut ouvrir les discussions à cet effet en tenant compte de la réalité démocratique. Les électeurs ont tranché : Marine Le Pen rassemble, pour le moins, plus du quart des suffrages exprimés. Il ne s’agit pour personne de se rallier ni au Front National ni au Rassemblement Bleu Marine, s’il ne le souhaite pas. Toutes les sensibilités, tous les parcours doivent être respectés. Il s’agit seulement de fixer ensemble les modalités d’union du peuple de France pour son indépendance et sa prospérité. Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan se rencontrent : tant mieux. Mais c’est une impasse s’ils restent entre eux. Au contraire, c’est un gage d’espérance si cela prélude à un mouvement de large rassemblement.

Pour franchir le Rubicon, pour défier la bien-pensance, plus que du courage, il faut de l’audace pour la France. ~

~Bertrand Dutheil de La Rochère, Président de Patrie et Citoyenneté membre du Rassemblement Bleu Marine

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