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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 15:20

 

Ca y est les consignes de Bruxelles sont tombées Le PS va obéir en faisant semblant  de décider lui même comme le faisait l'UMP. En vérité la France de l'UMPS est aux ordres

 

 

Moins d'austérité, plus de réforme. La Commission européenne a fixé six recommandations à la France pour revenir dans les clous des 3% de déficit en 2015. Paris va devoir ramener son déficit public à 3,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2014 et 2,8% en 2015, après 3,9% cette année, pour sortir de la procédure de déficit excessif, selon les recommandations de la Commission européenne publiées aujourd'hui.

Elle liste six domaines d'action prioritaires: déficit public, à travers en particulier une nouvelle réforme des retraites, marché du travail, coût du travail, libéralisation des services, environnement des entreprises et simplification de la fiscalité.

Bruxelles a, certes, concrétisé un changement de cap politique, en concédant un répit de deux ans à la France pour ramener son déficit budgétaire à la norme des 3%. Mais José Manuel Barroso et le commissaire Olli Rehn y mettent un prix: une mise à plat du marché du travail, défi auquel Paris n'a jusqu'ici donné que des gages.

Pour Olli Rehn, «l'heure des réformes courageuses a sonné» si l'on veut s'attaquer de façon sérieuse à la panne de la croissance et à la chute de l'emploi. «Les réformes entreprises et le retour de la confiance des investisseurs nous permettent désormais une consolidation budgétaire plus graduelle qu'au début de la crise, explique-t-il au Figaro. Mais cet espace, cet oxygène, doit être mis au profit des réformes nécessaires pour gagner la bataille». Dans la montée du chômage, le passéisme des gouvernants pèse peut-être autant que la récession, semble-t-on dire à Bruxelles.

C'est sur ce point sensible que se focalise la Commission dans ses «recommandations» à la France communiquées aujourd'hui. Certaines empruntent déjà des chemins balisés à l'Élysée et à Bercy, comme la compétitivité des entreprises, la «flexisécurité» de l'emploi, la réforme du financement des retraites ou l'apprentissage. Olli Rehn veut aller beaucoup plus vite et plus loin que Pierre Moscovici. La question reste ouverte du salaire minimum, l'un des plus élevés d'Europe, et des règles de licenciement, parmi les plus contraignantes.

«Déficit excessif»

Le catalogue inclut une ouverture accrue à la concurrence européenne des héritiers des grands monopoles publics (EDF et SNCF). Pour stimuler l'emploi, il demande aussi que la France desserre l'étau sur ses professions «fermées» (médecins, pharmaciens, notaires, taxis…). Ce dossier empoisonné et hautement politique fait déjà grincer des dents à Paris.

Le constat sous-jacent est que des États déficitaires et endettés ne peuvent plus ni pratiquer la relance par l'argent public, ni compter sur un traitement social du chômage. Pour sortir de la récession, il faut certes desserrer d'un cran l'austérité mais surtout aller débusquer des points de croissance grâce à des marchés plus ouverts et plus flexibles, qu'il s'agisse des biens, des services ou du travail. «La France a impérativement besoin de débloquer son potentiel de croissance», relevait récemment Olli Rehn.

La contrainte des 3% est repoussée à 2015, pour autant la France n'est pas dégagée de la discipline sur ses finances publiques. Bien au contraire. À la différence de l'Italie, elle s'inscrit désormais parmi une minorité de pays qui restent en «déficit excessif», d'après les critères de l'UE. Pire, le déficit public repart à la hausse et Bruxelles demandera à Bercy des mesures pour en reprendre le contrôle et démentir les prévisions européennes: 3,9% du PIB en 2013 et 4,2% l'an prochain.

La feuille de route de la Commission, pour la France et ses partenaires de l'UE, doit être validée politiquement par un sommet européen, les 26 et 27 juin. Elle deviendra alors légalement contraignante, sous la menace de sanctions sur son volet budgétaire. «Le rendez-vous s'annonce plutôt tendu», dit-on déjà à Bruxelles.

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