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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 18:18

Florian PhilippotCommuniqué de Florian Philippot, vice-président du Front National

Avec les vacances d’été des millions de Français utilisent, ou seront amenés à le faire, le dense réseau autoroutier de notre pays. Malheureusement pour eux, ils constateront une fois de plus aux péages l’augmentation continue et excessive des tarifs (encore 2,12 % en 2013). Cette réalité, dont les automobilistes sont donc les premiers à payer le prix, est le résultat direct des politiques de privatisations menées par tous les gouvernements UMP et PS depuis Lionel Jospin, cédant en cela aux pressions exercées par l’Union européenne.

L’augmentation des tarifs autoroutiers pour les usagers a été exponentielle. D’après le journal Le Monde, ceux-ci ont augmenté en moyenne entre 2007 et 2012 de 11 %, soit près de trois points de plus que l’inflation, indicateur sur lequel les tarifs sont en principe calculés. Pourtant, les pouvoirs publics disposent d’une arme légale pour contrôler la politique tarifaire des sociétés d’autoroute puisque c’est à eux qu’il revient d’approuver, ou non, les demandes d’augmentation.

Soumis aux pressions et à l’influence des lobbies, tels ceux dénoncés par l’ex-ministre de l’Environnement Delphine Batho, l’Etat, dans ce domaine comme dans d’autres, n’assume plus son rôle de garant des services publics dont l’autoroute fait évidemment partie.

Face à cette situation le Front National demande deux choses :

Tout d’abord que l’Etat, par les voies de son pouvoir réglementaire, assure une politique d’augmentation zéro des prix et des tarifs autoroutiers. Les marges et les bénéfices faramineux réalisés par les sociétés d’autoroute ne justifient pas la persistance d’une augmentation des prix telle que nous la connaissons depuis des années, pas plus d’ailleurs que les prétendus coûts d’entretien du réseau, largement couverts.

Deuxièmement, que l’on procède par étape à une renationalisation de ces sociétés afin d’assurer une véritable politique du service public et cesser de taper injustement dans le porte-monnaie des automobilistes. Les autoroutes, ayant été et étant toujours financées par l’argent du contribuable, doivent demeurer un bien public et leurs bénéfices éventuels revenir intégralement à l’Etat.

Cette politique de renationalisation suppose là encore de dénoncer les directives ultralibérales de Bruxelles et de s’extraire d’un système européen tout entier tourné vers les intérêts prétendus du marché et non ceux des citoyens,

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