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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 22:55

Ce chiffre a été calculé par le Fonds monétaire international. Il inclut les renflouements d'États et l'aide de la Banque centrale européenne.

Européens, encore un effort si vous voulez garder votre monnaie. Tel est le message qu'adresse le FMI , dans son «Rapport sur la fiscalité financière dans le monde» présenté ce mercredi à Tokyo. Tout en saluant «les efforts considérables de nouveau accomplis par les dirigeants» européens, José Vinals, le conseiller financier du Fonds, leur demande «d'accélérer le rythme» pour rétablir la confiance et «renforcer la cohésion de la zone euro ».

Financièrement, ces efforts sont certes d'ores et déjà considérables. Les experts du FMI ont calculé que depuis décembre 2009 les fonds publics engagés pour porter secours aux «pays de la périphérie» (Grèce , Irlande , Italie , Portugal  et Espagne ) s'élèvent à plus de 1100 milliards d'euros. Il s'agit d'une part des capitaux prêtés par le Fonds de soutien européen (FESF ) et surtout par la Banque centrale européenne . Cette dernière a non seulement acheté des titres d'État, pour un peu plus de 200 milliards d'euros, mais elle porte désormais à bout de bras les banques de ces cinq pays: les refinancements de la BCE ont plus que triplé, dépassant 600 milliards de dollars (466 milliards d'euros).

La crise de la zone euro, commencée il y a près de trois ans avec la Grèce, s'analyse comme une vaste fuite de capitaux privés auxquels les institutions européennes, BCE en tête, ont dû se substituer, souligne le FMI. Les banques privées ont ainsi diminué de moitié leurs engagements sur les cinq pays de la périphérie les ramenant à environ 750 milliards.

Les mouvements sont devenus gigantesques. Entre juin 2011 et juin 2012, l'Italie et l'Espagne ont enregistré des sorties atteignant 235 et 296 milliards d'euros respectivement (soit 15% et 27% de leur PIB). Ces chiffres recouvrent à la fois les désengagements des investisseurs non résidents, qui ont vendu leurs titres d'État, mais également des sorties de capitaux de la part des épargnants.

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