Un certain nombre d’affaires politico-judiciaires déchaîne la presse et pourrit l’atmosphère de la République
L’affaire Woerth-Bettencourt qui est en vérité une affaire Woerth-Bettancourt –Sarkozy est bloqué depuis des mois par un Procureur de la République connu comme étant un ami du Président Sarkozy, qui refuse de nommer un juge d’instruction malgré les injonctions du Procureur Général Nadal
L’affaire Wildenstein, membre du fameux Premier Cercle de l’UMP (les grands donateurs financiers) ami lui aussi du Président Sarkozy. Des dossiers établissant de probables fraudes fiscales ont été transmis aux ministres Woerth et Baroin sans qu’aucune réponse n’ait été faite à l’expéditeur, à savoir la belle mère de Monsieur Wildenstein. Après bien des difficultés un juge d’instruction a été nommé, mais les entraves à son enquête son nombreuse.
L’affaire de l’attentat de Karachi et ses vraisemblables rétro-commissions ayant pu financer la campagne présidentielle de Balladur en 1995 avec l’aide du ministre des finances de l’époque Nicolas Sarkozy. Le juge van Ruymbeke a été là encore, avec beaucoup de difficulté, saisi. Le procureur fait son maximum pour limiter les investigations et bloquer l’enquête. Tout cela sans compter les innombrables documents inconsultables car « classés défenses »
Enfin dans le cadre des « écoutes du journal le Monde » le Procureur de Paris Jean Claude Marin s’est vu refusé les pièces qu’il demandait à la DCRI ( direction centrale du renseignement intérieur) au titre là encore du secret défense. C’est à hurler, aujourd’hui en France la recherche des sources d’un journaliste est classé secret défense.
Pendant ce temps on est abreuvé de blabla sécuritaire,le Président nous annonce qu’il sera implacable avec les petits délinquants : « Tolérance zéro »
Deux poids, deux mesures. Pauvre République !
Quand un gouvernement arrive à un tel degré d’instrumentalisation de la justice au service d’une caste, il montre au monde sa banqueroute morale