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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:03

L’affaire Dekhar au travers de la manipulation bien-pensante. Ou lorsque quelques journalistes lucides font la leçon à leurs confrères et aux politiques au sujet du « tireur fou », de type… »européen », c’est assez savoureux et ça donne cela.

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 11:03

Marine Le PenCommuniqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

Dépassé par les innombrables problèmes de concurrence déloyale et de destruction d’emplois que cause la directive européenne dite « détachement », François Hollande tente un coup d’enfumage en demandant une réforme contre les abus.

Personne ne sera dupe de cette tentative désespérée de séduction de l’opinion : les réformes à venir, si elles viennent, seront nécessairement très en dessous du problème posé. François Hollande, comme ses amis politiques de l’UMP, est responsable de cette situation en ayant accepté et voté l’intégralité des Traités européens et des directives.
Comme l’UMP, il chérit la philosophie ultralibérale et sans frontières de l’Union européenne, il est donc dans l’incapacité totale de rompre avec elle.

Marine Le Pen demande à l’UMP et au PS de stopper la politique de la promesse et de l’écran de fumée. La directive détachement doit être abrogée et le patriotisme économique encouragé par une remise en cause globale de l’ultralibéralisme européen.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:28

 
Attaque d'une église à Paris : la question du député Bompard

Déposée à l'assemblée :

"M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'attaque de l'Eglise de Saint Nicolas du Chardonnet le 17 novembre dernier. Celle-ci a été commise pendant une messe dominicale hautement symbolique pour les fidèles et par ailleurs constitutive de l'identité française depuis des milliers d'années. Des projectiles ont été jetés alors que de jeunes enfants se trouvaient dans l'assemblée. Les médias n'ont pas jugé utile de souligner l'évènement mais nombre de catholiques s'attendent à une réaction du ministère qui ne vient pas. Cette agression s'est déroulée dans un climat de christianophobie délétère qui tend nombre de croyants alors que des journalistes et autres personnages publics se sont fendus de déclarations notoirement haineuses sans jamais avoir été inquiétés par la justice. Par ailleurs de nombreux cimetières et lieux de cultes chrétiens sont pris pour cible par des groupes extrémistes sur le motif de la haine de l'Autre et de l'intolérance. Il n'est pas normal que les chrétiens de France se sentent retranchés du reste de la communauté nationale. Ils ont le sentiment de ne pas bénéficier de la même protection et de la même sollicitude des autorités que les autres communautés religieuses quand leurs lieux de culte sont attaqués ou leur foi mise à l'Index. Monsieur Jacques Bompard demande à M. le ministre de l'intérieur si son intérêt est circonscrit aux synagogues et aux mosquées ou s'il compte enfin prendre la mesure de la christianophobie

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 16:15

Il y a un bien joli tir de barrage en ce moment contre les prétendues « dérives marxisantes ou collectivistes » du FN. Le parti aurait tout faux sur le plan économique (il est vrai que c’est de plus en plus difficile de l’attaquer sur ses autres points…).

Faux amis ou vrais adversaires, c’est la même rengaine : il faudrait condamner globalement les propositions du FN/RBM, qu’elles soient trop ou pas assez libérales – parfois même les deux, pensent certains.

Pourtant, le constat dressé par Marine Le Pen sur l’euro est difficilement niable. La zone euro est instable et sous soins palliatifs : beaucoup de perdants et peu de gagnants. Cette « copropriété » ne tient plus que grâce à la volonté et les décisions monétaires d’un ancien employé de Goldman Sachs, expert en manipulation de comptes publics.

Les économistes du FN, contrairement à des experts aussi talentueux que messieurs Sapir ou Attali, n’ont jamais dit qu’il y aurait disparition automatique de l’euro en 2012. En revanche, ce que nous avons toujours affirmé, c’est qu’une sortie concertée de l’euro était la seule bonne piste. Certes, on peut garder l’euro sous perfusion pendant des mois, voire des années, mais avec des conséquences insupportables pour les entreprises françaises et, donc, pour les salariés français.

Sur ce point – en dehors de la dissolution concertée de l’euro – la seule autre solution serait que l’Allemagne accepte « gentiment » de continuer à faire crédit à ses débiteurs commerciaux, en s’inscrivant simultanément dans l’esprit de la charte de la Havane, à savoir faire en sorte de diminuer ses exportations et d’augmenter ses importations. Mais pourquoi le ferait-elle ?

C’est justement de ces équilibres extérieurs que nous allons maintenant parler.

Bruno Lemaire

Marine Le Pen défend, comme le regretté Maurice Allais l’a fait en son temps, un protectionnisme « de bon sens », consistant à faire en sorte que les différents pays soient en équilibre extérieur avec leurs voisins. Ce protectionnisme a pour objectif de réguler – et non de bloquer – les différents flux internationaux, flux de capitaux, flux de biens, flux de services, et enfin flux migratoires.

Certaines personnes confondent sans doute de bonne foi barrages et écluses… Mais pour la majorité de nos concitoyens, confondre un mur avec une porte, un barrage avec une écluse, le mur de Berlin avec des frontières devrait relever d’une particulière mauvaise foi.

La France a toujours été un pays ouvert sur l’extérieur, ce qui ne veut pas dire ouvert aux quatre vents. La France existait avant l’euro, et il faut espérer qu’elle existera encore après l’euro. Les faits sont têtus : avant l’euro, la France avait un solde commercial positif ; depuis l’instauration de l’euro, son solde commercial est très déficitaire. Faudra-t-il continuer longtemps à se boucher les yeux, ou faire la politique de l’autruche ?

En ce qui concerne, enfin, les déficits publics, la plupart d’entre eux ne sont pas liés à des investissements d’avenir, alors qu’ils vont représenter pour nos enfants et petits-enfants une dette de plus en plus insurmontable. Mais les trois quarts de cette dette sont liés à une financiarisation excessive de l’économie, et le reste à des dépenses publiques que nous n’avons pas à assumer. Faut-il pour autant « taper » sur les fonctionnaires, ou sur leur nombre ? Si l’on veut traiter intelligemment ce problème, c’est d’abord en s’interrogeant sur leur efficacité vis-à-vis du service public que tout État devrait assurer à ses concitoyens et administrés.

Les mauvaises dépenses publiques, Marine Le Pen les a citées, notamment, le 12 janvier 2012. Le simple fait de diviser par deux les dépenses liées à l’immigration et à l’Europe et de lutter vraiment contre les fraudes sociales et fiscales rapporterait annuellement près de 50 milliards d’euros. Les entreprises ont besoin de stabilité, fiscale et législative, mais aussi d’un secteur public efficace. Ce n’est pas être « anti-entreprises » que de le dire.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:54

Discours de Marine Le Pen, Présidente du Front National et du Rassemblement Bleu Marine, énoncé à Paris pour le lancement de la campagne des élections municipales en 2014. 

Partager la publication "Marine Le Pen : discours de lancement de la campagne des municipales (vidéo)"

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 15:34

Didier Legeais, chirurgien urologue à Grenoble, vice-président de l’Union des chirurgiens de France, témoigne sur le tourisme social et l’AME (Aide médicale d’Etat) aux frais du contribuable français (extrait de ‘Carrément Brunet’ du 7 oct 2013) :

« [...] les passeurs peuvent avoir plusieurs noms : certains sont même des associations Loi 1901 qui profitent des réseaux pour ramener des patients se faire opérer en France et une fois que les patients sont ici, ils restent ici [...] Quand un jeune arrive et qu’il est en insuffisance rénale, il passe immédiatement en dialyse. Il va être dialysé chez nous (70.000 € par an) puis il va passer en greffe rénale prioritaire parce qu’il est mineur et qu’il est étranger. Mais il ne repartira pas chez lui car les traitements immunosuppresseurs (comme la Cyclosporine) n’existent pas dans son pays. Il va donc rester sous statut CMU et comme il ne pourra pas jamais travailler parce qu’il a été dialysé-greffé et qu’il ne parle pas la langue, il sera par la suite déclaré ‘adulte-handicapé’ [...] Pas de problème pour soigner un patient étranger mais son pays nous rembourse et nous prend en charge [...] Sachant que dans le pays il y a 500.000 AME, vous arrivez à près de 1 milliard 7 de déficit juste avec la générosité des français pour soigner des étrangers en situation irrégulière. »

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 15:18

Le programme économique du Front National est cohérent et crédible, n’en déplaise à ses contradicteurs, par Bruno Lemaire, docteur ès sciences économiques, conseiller économique de Marine Le Pen

Devant la montée du Front National, la quasi-unanimité des médias semble s’être donnée le mot : il faut tout faire pour décrédibiliser le mouvement dirigé par Marine Le Pen. L’article des Echos signé par Eric Le Boucher, intitulé « les aberrantes propositions économiques du FN » s’inscrit clairement dans cette problématique, et pour cela, il n’hésite pas à mélanger contre-vérités, omissions ou affirmations sans aucun fondement.
Pour quelqu’un qui se présente comme libéral – ce qui est normal pour un diplômé de Dauphine – le premier argument du sieur Le Boucher, et presque le crime absolu, serait que le programme proposé par Marine Le Pen serait une simple copie de celui de la gauche (« Les chapitres du « Projet » présidentiel de Mme Le Pen sont des copiés-collés de la gauche »). Un tel argument serait risible si la situation économique et politique de la France n’était pas si grave.
En dehors de cette affirmation sans fondement – autre que le fait que Marine Le Pen se préoccupe sûrement davantage du sort des ouvriers, des employés et de la classe moyenne et populaire que ne le fait la prétendue « gauche » - notre journaliste économique, ou notre économiste journaliste se retrouve en pleine contradiction, puisque tout en accusant Marine d’être de gauche, voire d’extrême gauche, il lui reproche d’être poujadiste, ou de l’avoir été. Manifestement Monsieur Le Boucher a du mal à comprendre ce que Marine entend par Etat stratège, un état à la fois protecteur des plus faibles, mais aussi garant des grandes souverainetés nationales, quand le contexte l’exige. Pour Monsieur Le Boucher, manifestement, il faudrait être soit libéral – en fait ultra-libéral – soit collectiviste, pour ne pas dire marxiste-léniniste (d’où la  comparaison qu’il se permet de faire entre Marine Le Pen et de défunt président du Venezuela, H. Chavez).
Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur le rôle de l’Etat, balayé en quelques mots par Eric Le Boucher, mais revenons à la seule partie de l’article qui pourrait apparaitre argumentée, à savoir les trois points de la « priorité aux français », de l’Etat fort, et du « retour au franc ».
Sur le troisième point, qu’il serait plus honnête et plus précis de dénommer « renaissance du franc » pour cause de désastre de l’Euro et de faillite de l’eurozone, de nombreux économistes, de gauche comme de droite, français comme étrangers, ont montré l’insanité de nombre de propos de ceux quoi veulent à tout prix défendre l’indéfendable, à savoir le maintien coûte que coûte d’un euro, sous perfusion depuis plus de 3 ans, et qui a conduit la zone euro à être l’une des zones économiques les plus fragiles du monde. Entre les arguments  fort bien documentés d’un Jacques Sapir et ceux, à l’emporte-pièce, d’un Jacques Attali, qui veut défendre à tout prix sa ‘créature’, le bon sens aura vite choisi le premier Jacques. Il faut tenter de sortir de façon concertée de la zone Euro, avant que les dommages causés ne soient quasiment irrémédiables, lorsque la zone euro finira par exploser. C’est la position du Front National, et c’est la seule crédible.
Sur l’état fort, j’ai déjà esquissé une réponse : Eric Le Boucher ne comprend pas, ou feint de ne pas comprendre, la notion d’Etat stratège de Marine Le Pen, en faisant croire que l’Etat dont rêve Marine serait un état « soviétique », alors que s’il existe véritablement des tendances « soviétisantes en Europe », elles viennent bien davantage de la BCE, de Bruxelles, voire du FMI que de la volonté ou des propositions patriotes de Marine Le Pen. Et ce n’est pas en insinuant que le Front National serait social-national (pour ne pas dire nazi) que Monsieur Le Boucher se grandit, ou honore sa profession.
Sur le premier point, « priorité aux français », là encore Erci Le Boucher se contente, en guise d’argumentation sérieuse, de dire que les chiffres donnés par certains spécialistes reconnus des flux migratoires à propos du coût de l’immigration – 50 à 70 milliards d’eurosannuels – seraient faux, et que l’immigration serait, en fait, une « chance pour la France ». La preuve, avance notre journaliste, serait que comme les immigrés sont plus jeunes que la moyenne de la population « autochtone », ils cotisent davantage qu’ils ne perçoivent.
Ce ‘raisonnement’ aurait peut-être été vrai à la fin des années 1960, quand l’immigration était essentiellement une immigration de travail, qui ne concernait globalement et que quelques centaines de milliers d’individus, et au moment où il y avait quasiment le plein emploi. Mais ce n’est plus le cas depuis longtemps, depuis la loi du regroupement familial Giscard-Chirac, loi apparemment humaniste mais qui a vu déferler sur notre sol des millions de malheureux, dont la plupart n’ont jamais travaillé, et encore moins cotisé. Avec 5 millions de chômeurs, comment peut-on considérer que les cotisations des immigrés actuels et futurs, sans emploi, vont pouvoir financer les prestations diffusées si généreusement – et parfois beaucoup plus généreusement à ceux qui ont vécu et travaillé en France depuis des décennies - à tous ceux qui mettent le pied sur notre sol !
Il y aurait encore beaucoup à dire sur la qualité du programme présidentiel de Marine Le Pen et du Front National, en particulier sur les écluses commerciales  qu’il faudra mettre en place, mesures phares d’un protectionnisme intelligent et raisonné, pour lutter contre la concurrence déloyale de pays qui semblent avoir redécouvert l’esclavage que les occidentaux ont, peu ou prou, abandonné depuis plusieurs siècles. Mais là n’est pas notre propos, qui était simplement de montrer que tout semblait bon aux adversaires de la présidente du Front National pour travestir la réalité de son programme, au prix parfois des contre-vérités les plus éhontées ou des amalgames les plus douteux frôlant la diffamation.
Qu’il me soit simplement permis de dire, en conclusion, et en tant qu’économiste, que je trouve bien atterrant qu’un journaliste des Echos, dont la formation économique aurait pu le dissuader de telles caricatures, puisse écrire de telles sornettes, sous le seul prétexte, de plus en plus apparent, que tout va être, et « doit être »,  fait pour tenter d’empêcher les idées de Marine Le Pen de triompher.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 16:17

 Voilà encore une information que l'UMPS et les médias se sont bien gardés de publier et de commenter.En Grèce ,il va être interdit de critiquer les décisions de l'Union Européenne.  A méditer

 

"Nous apprenons qu’une modification du Code Pénal hellénique a été discutée, au sein du Parlement grec, le Jeudi 24 octobre 2013. Le gouvernement de coalition (PASOK et Nouvelle Démocratie) a souhaité introduire un article 458 A au Code Pénal sous le titre " Violations des décisions du Conseil de sécurité des Nations unies et de la réglementation de l’UE". Cette nouvelle disposition, bien loin d’être innocente pour tous ceux qui défendent les libertés, rendrait dorénavant possible l’emprisonnement de tout individu critiquant politiquement, de façon intentionnelle, les sanctions, règlements ou mesures rendues obligatoires en Grèce par l’Union européenne contre l’État grec et ses institutions. La durée de l’emprisonnement, apprend-on, s’étendrait de six mois à deux ans en raison de la gravité de la violation commise."

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 09:46

 

par Karim Ouchikh
Président exécutif du SIEL - Administrateur du RBM

drapeau-europe1993-2013 : en ce 1er novembre, deux décennies séparent l'entrée en vigueur du traité de Maastricht qui jeta les bases d'une monnaie unique en Europe, en imposant à chaque Etat membre l'obligation de contenir son déficit public à 3 % de son produit intérieur brut et celle de limiter sa dette à 60 % du PIB.

L'enthousiasme initial des européistes a rapidement cédé le pas, dans les opinions publiques, à une défiance persistante des peuples européens à l'égard d'un traité qui accoucha, sous les traits de l'Union européenne, d'un modèle institutionnel inédit qui s'avère désormais, à l'épreuve des faits, aussi impuissant à assurer la prospérité économique, culturel et social du continent qu'à protéger ses Etats membres des excès du libéralisme sauvage mondial. En 2012, pour le cas de la France, l'Ifop avait mesuré avec pertinence la proportion de ceux de nos compatriotes qui revoterait aujourd'hui pour le traité de Maastricht : seuls 36 % des Français y seraient désormais favorables contre 51 % lors du référendum de 1992...

L'échec du traité de Maastricht était pourtant prévisible, comme inscrit dans les étoiles : bâtie à partir de réalités économiques profondément hétérogènes, interdisant en son sein toute solidarité financière structurelle, dépourvue de la moindre politique économique, budgétaire et fiscale intégrée, cette union monétaire ne pouvait en définitive que creuser davantage les écarts de compétitivité entre des économies européennes durablement divergentes. Pour l'heure, le bilan pour la France est des plus catastrophiques : un euro fort qui plombe les capacités à l'exportation de nos champions, une politique d'austérité budgétaire qui pétrifie les forces vives de la nation, un matraquage fiscal qui assomme aveuglement les ménages et les acteurs économiques, un appauvrissement durable du tissu industriel français...

Avec l'adoption parlementaire en 2008 par l'UMPS du traité de Lisbonne, qui effaça d'un coup le non massif des Français à la Constitution européenne de 2005, le processus de construction européenne a révélé depuis lors son vrai visage : celui d'un modèle anti-démocratique qui impose subrepticement aux peuples de nos continents un système institutionnel technocratique et autoritaire. Refusant lucidement le discours idéologique ambiant, se détournant d'un européisme béat, nos compatriotes ne veulent plus désormais s'en laisser compter : passablement désenchantés, 58 % des Français estiment, selon un sondage du CSA paru en octobre 2013, que « l'Europe a un impact plutôt négatif sur la France » et 52 % réclament « moins d'Europe » à l'avenir.

Plutôt que d'accabler l'Europe sur un mode incantatoire, à l'instar des caciques de l'UMPS, Marine Le Pen propose, avec le Front national et le Rassemblement Bleu Marine, d'orienter la construction européenne selon un modèle institutionnel alternatif fondé sur la libre coopération d'Etats souverains qui respecterait enfin, dans une communauté de destins, les droits des peuples de notre continent. Le processus pour y parvenir serait transparent : renégocier un an durant dans cette perspective, avec nos partenaires, les traités européens qui fondent l'organisation de l'Union européenne; à défaut d'accord, la sortie de l'UE serait alors programmée, en soumettant préalablement ce choix au libre arbitre des Français, par voie de référendum. Des objectifs clairs, une méthode fiable et démocratique : tels sont, vingt ans après l'entrée en vigueur du funeste traité de Maastricht, les ambitions politiques de Marine Le Pen pour sauver l'Europe des errements suicidaires de l'Union européenne.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 15:46

Marine Le PenCommuniqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

L’agression du préfet de Haute-Savoie lors d’un contrôle de la BAC dans la nuit de jeudi à vendredi est un événement très grave que le gouvernement semble vouloir minimiser par son silence alors qu’il devrait l’alerter au plus haut point.

Un nouveau seuil a en effet été franchi dans le remplacement de la loi de République par la loi des caïds. Outre l’agression du premier représentant de l’Etat dans le département, un policier a été roué de coups par la trentaine de voyous qui ont fondu sur la BAC.

A travers cette agression du préfet de Haute-Savoie, c’est l’Etat et la République qui sont défiés, c’est le bilan désastreux de Manuel Valls qui est mis en cause, grand ministre dans la parole et le mensonge mais tout petit ministre dans l’action.

La spirale de la violence qui frappe notre pays depuis des années n’a jusqu’ici trouvé face à elle que le laxisme et les effets de manche de l’UMP et du PS.

L’agression du préfet nous montre qu’il est plus que temps de tourner le dos à ces années de mollesse pour choisir la tolérance zéro, la réhabilitation de la sanction et le rétablissement de l’ordre républicain partout en France

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