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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:29

Voilà où nous mènent les pratiques de l'Union Européenne. Et ce n'est pas d'aujourd'hui, les gouvernements français de droite et de gauche  ont joué avec le feu, il y a 3 ans déja, la DCN( armement d'Etat)utilisait des travailleurs roumains. Maintenant après l'industrie, c'est l'agro alimentaire qui s'écroule. Méfiez vous mesdames et messieurs nos dirigeants, une immense jacquerie se prépare qui balaiera tout

Crise en Bretagne : haro sur les travailleurs détachés ?

Vous avez aimé détester la "directive Frankenstein" et son "plombier polonais" ? Vous adorerez abhorrer la directive sur les travailleurs détachés. Pas un jour qui passe en France sans que cette loi européenne soit accusée de favoriser le dumping social, de créer du chômage et de faire monter le FN et les eurosceptiques dans les sondages. C'est le cas ces jours-ci en Bretagne, avec la fermeture d'abattoirs et de PME d'agroalimentaire. Crise en Bretagne : haro sur les travailleurs détachés ?

La directive sur les travailleurs détachés est antérieure à la fameuse "directive Bolkestein". Conformément au principe fondateur de l'Europe de la libre circulation, celle-ci permet à un travailleur d'un pays de l'UE d'être détaché dans un autre État membre pour une durée limitée, à condition de bénéficier des mêmes minima sociaux que le travailleur dans le pays d'accueil - salaires, conditions de travail, etc. - et étant entendu que les cotisations sociales restent versées dans le pays d'origine.

Salaires imbattables

Problème : le texte comporte des lacunes dans lesquelles se sont engouffrées nombre d'entreprises, notamment dans le secteur du bâtiment. "Cela donne lieu à un nombre croissant d'abus en France et dans d'autres pays, confie Michel Sapin au Point.fr. C'est extrêmement dommageable, d'abord pour les salariés, car quand les règles françaises ne sont pas respectées, les travailleurs sont exploités, travaillent plus que le temps prévu dans le contrat et pour un salaire moindre. C'est aussi dommageable pour les PME, qui prennent de plein fouet des concurrents à des prix imbattables sur leurs marchés puisqu'en dessous du prix de paiement normal d'un salarié en France", ajoute le ministre de l'Emploi et du Dialogue social.

Mardi, les ministres des Affaires sociales et de l'Emploi se sont donc retrouvés à Luxembourg pour tenter de mettre des rustines à une loi mal construite. Mais la réunion a tourné à l'affrontement entre deux blocs : d'un côté, les "anciens " États membres, avec, en tête, la France, l'Allemagne, le Benelux, l'Italie et l'Espagne ; de l'autre, le Royaume-Uni, généralement opposé à tout surcroît de réglementation, avec les pays de l'Est, qui bénéficient de la situation. Les premiers veulent ajouter à la directive un certain nombre d'outils pour renforcer les contrôles des entreprises soupçonnées d'abus.

"Responsabilité solidaire obligatoire"

Ils souhaitent aussi introduire le principe de "responsabilité solidaire obligatoire", qui permettrait, en cas de fraude, de poursuivre en justice toute la chaîne d'entreprises, du passeur d'ordres aux prestataires de services. La loi française l'autorise déjà, comme le prouve l'affaire de la construction du réacteur nucléaire de l'EPR de Flamanville : il a fallu deux ans d'enquête pour retenir "des charges sérieuses" de travail illégal contre Bouygues et ses sous-traitants roumains et chypriotes. "L'extension de ce principe de coresponsabilité à tous les pays de l'UE permettrait d'améliorer fortement la lutte contre les fraudes", argumente-t-on du côté français. "Le compromis sur la table était mauvais, car il ne nous donnait pas plus de moyens. Je préfère donc attendre la prochaine réunion dans un mois que de signer un compromis inefficace", expliquait Michel Sapin à la fin du conseil des ministres européens. "L'approche française est maximaliste et dangereuse", renvoie un autre participant à la réunion.

Paris et ses alliés ont donc quatre petites semaines pour forger une majorité sur un autre compromis. "Et, même ainsi, le risque est grand que la réforme de la directive ne soit pas adoptée par le Parlement européen avant la fin de cette législature, en mai 2014", dit-on à la Commission européenne. Mais Michel Sapin n'en démord pas : face à la montée des extrêmes, son combat ne souffre pas l'à-peu-près. "La loi doit être respectée en France par tous, quels que soient les secteurs d'activité. Car ce qui nourrit les populismes, c'est de ne pas avoir les outils qui nous protègent des actions illégales. Et de ne pas pouvoir agir   ( Alain Franco)

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 15:25

 

Marine Le Pen FN RBM Discours 15h a Marseille - UDTFN2013

Marion Marechal Le PenLettre ouverte de Marion Maréchal – Le Pen,  député Front National du Vaucluse, à Harlem Désir, premier secrétaire du parti socialiste

Paris, le 15 octobre 2013

Monsieur le Premier secrétaire,

Je me permets d’attirer votre attention sur les propos tenus par un dénommé Jean Bourdeau, assistant parlementaire du sénateur socialiste Jean-Pierre Michel, et qui se présente comme candidat de votre parti à la mairie de Châteaudun.

Ce dernier a diffusé dimanche 13 octobre un tweet déclarant : « Marion Maréchal – Le Pen est une conne et une salope ». Le sénateur qui l’emploie a même pris le soin de justifier ces propos affirmant publiquement que chacun était libre de ses paroles et qu’il s’agissait là d’ « humour ».

Connaissant l’attention particulière que vous portez à la condition de la femme et à la lutte contre la misogynie, comme cela a été relevé lors de l’incident fort regrettable du caquetage à l’Assemblée nationale, je vous saurais gré de mettre vos actes en cohérence avec vos paroles et de sanctionner ce type de propos indignes du débat public.

 

Estimant qu’entre « conne » et « salope » et l’imitation d’une poule, il y a un pas de franchi dans l’attaque sexiste, je ne doute pas que vous prendrez les dispositions nécessaires afin de faire respecter l’image de la femme au sein de votre parti, notamment lorsqu’il s’agit d’une élue du peuple.

Je suis par ailleurs au regret de constater que les dérapages dans vos rangs se multiplient actuellement. Malek Boutih, député socialiste, annonçait dans l’émission « Mots croisés » de France 2 il y a une semaine que, si le Front National gagnait, il ne respecterait pas le résultat des urnes.

Ces propos sont, à l’évidence, incompatibles avec un débat républicain respectueux des opinions des uns et des autres et des règles de la démocratie.

Comptant sur votre diligence dans cette affaire, je vous prie de recevoir, M. le Premier secrétaire, l’expression de mes sentiments distingués.

Marion Maréchal – Le Pen

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:01

 

Communiqué du Front National

L’élection partielle de Brignoles suscite de nombreux commentaires, de la part de politiques et d’observateurs.

Je souhaite face à la confusion ambiante apporter quelques éclairages sur la signification et la portée de ce scrutin.

  1. Un plafond de verre a sauté : c’est la première élection partielle depuis 2012 que le FN remporte, alors même qu’une pression politique et médiatique considérable s’est exercée sur les électeurs du canton, souvent sommés de faire barrage au FN. Cela prouve qu’en dépit d’un mode de scrutin injuste (le scrutin majoritaire à deux tours) que nous voulons voir remplacé partout par la proportionnelle, le FN parvient désormais à avoir des élus. Face aux agités de l’UMP et du PS qui ne parviennent plus à masquer leur affolement, les électeurs de Brignoles ont fait le choix hier d’une République apaisée.

  2. Ce scrutin confirme la mort du front dit « républicain ». Après les partielles de Villeneuve-sur-Lot et de l’Oise, il apparaît dans le canton de Brignoles que l’appel coalisé des différents partis politiques, auquel s’est même joint celui d’un candidat du PDF, à voter pour le candidat UMP n’a pas permis la défaite du FN. Il est, vu la progression des voix entre le premier et le second tour pour le FN (+2.314 voix, la baisse de l’abstention concernant 2.926 personnes), certain que des électeurs venant de tous les partis représentés au premier tour ont choisi de se reporter sur Laurent Lopez. La seule augmentation de la participation ne peut expliquer le gain de voix obtenu par le FN entre les deux tours.

  3. Le fait que le FN ait remporté ce canton en 2011 (alors que la pression politique et médiatique sur ce canton était bien moindre) ne justifie pas qu’on relativise les résultats d’hier : avec 5.031 voix, le score de Laurent Lopez dépasse largement celui de 2011 (4.407 voix), celui de 2012 lorsque l’élection a été rejouée (4.180 voix), et il devance même le nombre de voix que j’ai personnellement obtenues dans ce canton à la présidentielle de 2012 alors que la participation y était bien supérieure (4.647 voix). Cela signifie qu’en nombre de voix comme en pourcentage, ce canton n’a jamais autant voté FN qu’hier.

  4. Il découle des éléments précédents que le FN profite d’une participation élevée, et non, comme on le lit encore trop souvent, d’une abstention forte. C’est une erreur d’analyse fréquemment faite, et sans doute intentionnellement, que de dire que le FN fait ses meilleurs scores dans les élections abstentionnistes. Il apparaît à l’inverse que trop d’électeurs potentiellement FN s’abstiennent aux élections en France, notamment lors des premiers tours. Rappelons que le meilleur score du FN à la présidentielle, en 2012, a été obtenu alors que l’élection avait été faiblement abstentionniste. Il en ressort ainsi que le Front National est aujourd’hui le seul mouvement capable de ramener des abstentionnistes aux urnes, en suscitant une réelle espérance.

  5. La forte progression entre les deux tours de scrutin à Brignoles, comme déjà à Villeneuve-sur-Lot ou dans l’Oise, prouve que le vote FN ne peut plus être considéré comme un vote protestataire. Sauf à considérer que les électeurs FN sont dépourvus d’un cerveau, ils votent, comme les autres, et peut-être aujourd’hui même plus que les autres, en faveur du candidat de leur choix, celui qui représente le mieux leurs idées.

Nous ne nions pas le fait que l’élection de Brignoles n’est qu’une élection partielle sans portée nationale immédiate, ce que nous avons toujours reconnu.
Mais il convient, pour être honnête, au vu des éléments ici rappelés, de relever que l’élection de Brignoles a une signification politique qui va au-delà des simples résultats observés dans ce canton. Ce scrutin s’inscrit en effet dans une dynamique observée depuis plusieurs mois au niveau local, dans différentes portions du territoire national, qui laisse présager de bons résultats pour le FN aux élections municipales de 2014.

Par ailleurs, cette dynamique locale du FN se nourrit d’une dynamique nationale incontestable. Hausse des adhésions, intentions de vote plaçant le FN en tête aux élections européennes, augmentation de l’affluence aux réunions publiques : tout concourt à montrer que le FN, en plus d’être désormais considéré comme le seul parti d’opposition à l’UMPS, renforce ses chances de devenir le premier parti de France

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 22:28

 

Marine Le Pen FN RBM Discours 15h a Marseille - UDTFN2013

Front National Flamme FNCommuniqué de Steeve Briois, secrétaire général du Front National

La victoire incontestable du candidat du Front National Laurent Lopez, avec plus de 54 % des voix, lors du second tour de l’élection cantonale partielle de Brignoles, signe l’arrêt de mort du front pseudo-républicain. La hausse de la participation ne nous a pas été défavorable, bien au contraire.

Malgré le soutien des caciques socialistes tels que le ministre Arnaud Montebourg et le premier secrétaire du parti socialiste Harlem Désir, le système, incarné par la candidate UMP, voit ses consignes de vote et ses manœuvres désavouées et défiées par les Français, écœurés de ne pas être équitablement représentés dans les conseils généraux.

Une victoire en duel, dans un scrutin majoritaire, et malgré l’affolement des médias et d’une bonne partie de la classe politique : ce scénario, nous pouvons le parier, se répétera dans de nombreuses villes lors des prochaines élections municipales.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 15:48



electionSelon un sondage Ipsos pour DPDA-France 2-Le Parisien. les électeurs de la droite modérée, sympathisants de l'UMP, sont 53% à soutenir des accords d'entre-deux tours avec les listes du Front national aux municipales,

Voilà un sondage qui ne va pas faciliter la tâche de la direction de l'UMP à cinq mois des municipales. Selon le sondage Ipsos pour DPDA-France 2-Le Parisien rendu public le 10 octobre, les sympathisants UMP sont 53,1% à souhaiter des accords entre l'UMP et le Front national «au niveau local pour diriger des grandes villes ou des régions». Les sympathisants de l'UDI, pour leur part, ne sont que 46,1% à se dire favorables à un tel scénario. Les électeurs proches du Front national, quant à eux, plébiscitent des accords locaux avec la droite modérée et sont 73,2% à soutenir cette hypothèse.

Plus frappant encore, selon cette enquête d'opinion, 44% des sympathisants UMP expriment leur soutien à une alliance au plan national entre leur parti et Marine Le Pen. Toutefois, considérés dans leur ensemble, 51% des sympathisants UMP et UDI demeurent défavorables à ce scénario.

Pour ce sondage Ipsos, près d'un électeur UMP sur deux (49%) et près de deux électeurs UDI sur trois (64%) estime que les propositions de l'UMP et du FN se rapprochent sur certains sujets.

La direction de l'UMP, pour sa part, exclut toujours tout accord local avec Marine Le Pen dans l'entre-deux tours des municipales et menace d'exclure les maires UMP qui ne respecteraient pas cette consigne.

La situation risque d'être particulièrement tendue dans le nord, l'est et, plus encore, dans le sud-est du pays. Au second tour des législatives de 2012, le FN avait dépassé 43% dans 51 villes de plus de 4000 habitants. Or, seize de ces communes se trouvent dans le Pas-de-Calais, dix dans les Bouches-du-Rhône, huit dans le Var et quatre dans le Gard. À Marseille, le FN pourrait emporter la mairie du 7e secteur, qui regroupe les XIIIe et XIVe arrondissements

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 16:59
Marine Le Pen FN RBM Discours 15h a Marseille - UDTFN2013

Front National Flamme FNCommuniqué du Front National

La fermeture des sites du groupe porcin Gad à Lampaul-Guimiliau et à Saint-Nazaire va causer la perte de 900 emplois supplémentaires dans l’agroalimentaire français. La crise dans laquelle s’enfonce une partie de ce secteur est d’autant plus inquiétante qu’il s’agit du premier employeur industriel dans notre pays. De ses emplois dépend la santé de nombreux départements ruraux qui ne disposent d’aucune autre alternative économique viable. Pour le seul secteur du Grand-Ouest, ce sont aujourd’hui 50.000 emplois qui sont directement menacés, principalement dans les filières porcs et poulets, par la concurrence déloyale des autres pays membres ou partenaires de l’Union européenne.

L’Allemagne a ainsi mené ces dernières années une véritable guerre du porc en ayant recours, dans ses élevages, ses abattoirs et ses ateliers de découpe, à des centaines de milliers de travailleurs roumains, polonais et bulgares payés moins de quatre euros de l’heure, soit moins de la moitié du coût horaire français dans ces secteurs. Un abus encouragé par l’Union européenne avec le maintien de la directive sur le détachement des travailleurs qui autorise tous les abus aux pays ne disposant pas de salaires minimums, comme c’est le cas pour l’Allemagne.

Afin de stopper l’hémorragie au plus vite, le Front National demande l’abrogation de la directive européenne sur le détachement des travailleurs ainsi que des sanctions effectives contre les pays ayant massivement recours au dumping social. À ce propos, il est surprenant de constater que le gouvernement français a refusé de se joindre à la Belgique lorsque celle-ci a lancé une procédure contre l’Allemagne devant la Commission européenne afin de tenter de mettre fin au dumping dans la filière porcine.

Enfin, dans un tel contexte, il est totalement suicidaire de poursuivre plus avant la négociation du traité de libre-échange transatlantique avec les États-Unis. Un traité qui, après des décennies de politiques européennes ultralibérales, achèverait définitivement nos filières d’élevage et les industries qui en

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 17:27

 

Les vrais responsables du drame de Lampedusa sont ceux qui, pour des raisons encore bien obscures, ont déclaré la guerre au colonel Kadhafi. Comme je l’ai maintes fois dit sur ce blog, mais il importe de le redire, en dépit de tous ses défauts, le « guide libyen » était devenu un partenaire, pour ne pas dire un allié dans deux combats essentiels :
1) La lutte contre le fondamentalisme islamiste qu’il avait entrepris d’éradiquer en Libye.

2)  La lutte contre l’immigration clandestine venue depuis l’Afrique sud-saharienne, la Corne ou les régions du Proche-Orient et transitant par la Libye. Grâce aux bons rapports qu’il entretenait avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, des accords très concrets avaient été conclus en ce sens et la Libye contrôlait ses côtes. Il est important de faire remarquer à ce sujet  que la plupart des points d’embarquement libyens étaient situés en Cyrénaïque et que, ruinées par les interventions de la police, les mafias organisant le commerce des hommes constituèrent, avec les islamistes, le noyau de départ de la rébellion à Derna et à Benghazi. En intervenant pour empêcher les forces du colonel Kadhafi de reprendre la région, l’aviation française, sur ordre du président Sarkozy, a donc rendu un grand service aux marchands d’esclaves. Aujourd’hui, ces derniers ont repris leur lucratif « commerce » …
Le drame de Lampedusa s’explique parce que la Libye est en pleine anarchie. Le pays a éclaté en fiefs tribaux et miliciens. Le « gouvernement » n’est même pas capable de se faire respecter à Tripoli, la capitale où les milices se combattent au grand jour. Faire la liste des affrontements qui se déroulent dans le pays est impossible tant ils sont nombreux. Rien que samedi 5 octobre, jour de rédaction de ce communiqué, 15 soldats libyens furent tués au nord de Bani Walid par des islamistes présumés.
Jusque là, ces derniers se contentaient de contrôler le sud de la Libye et les régions frontalières du Niger, du Tchad et du Soudan. Voilà qu’ils remontent vers le Nord afin de tendre la main à leurs « frères » qui tiennent une grande partie de la Cyrénaïque, dont  les hauteurs du jebel Akdar dans l’arrière-pays de Benghazi. Or, ces islamistes ont pris le contrôle du trafic transsaharien, dont celui des migrants, avec lequel ils se financent.
L’un des résultats de l’intervention française au Mali fut de forcer les trafiquants à ouvrir de nouvelles routes vers la Méditerranée car les réseaux maffieux transsahariens de l’ouest africain furent coupés. Le principal axe par lequel la cocaïne sud-américaine débarquée en Guinée Bissau était transportée à travers le Mali jusque dans les ports du Maghreb ne pouvant plus être emprunté, les trafiquants ont donc réorienté leurs réseaux vers la Libye où il n’existe plus d’Etat. Désormais, le trafic se fait sur l’axe Nigeria-Niger-Libye.
Or, à partir du nord du Nigeria avec Boko Haram, jusqu’à Benghazi et Derna, tout le trafic, dont celui de la drogue et celui des migrants, est désormais contrôlé par les islamistes.
Au lieu de faire savoir aux Européens qui sont les trafiquants qui lancent sur les eaux les pitoyables cargaisons d’êtres humains qui échouent sur les côtes européennes, les médias, largement aidés par l’Eglise pour laquelle plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé, ont au contraire entrepris de culpabiliser les populations qui subissent ces débarquements.
Le drame de Lampedusa nous plonge enfin directement dans le « Camp des Saints » de Jean Raspail. Ce livre prophétique, puisqu’il date de 1973, décrit l’implosion des sociétés occidentales sous le débarquement de milliers de clandestins arrivés sur des navires-poubelle. Clandestins devant lesquels toutes les institutions s’effondrent en raison de l’ethno masochisme des « élites » européennes gavées de mièvrerie et déboussolées par un sentimentalisme qui a pris le pas sur la raison et même sur les instincts vitaux.
Bernard Lugan
05/10/2013
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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 19:36
Taxe FMI sur l’épargne : demain, tous des Chypriotes ?
Marine Le Pen FN RBM Discours 15h a Marseille - UDTFN2013

flamme_fn_04-150x1503Communiqué de Florian Philippot, vice-président du Front National

Dans un récent rapport, le FMI propose pour les pays de la zone euro une taxation de 10 % du patrimoine de tous les ménages, à commencer par leur épargne. Cette taxation aurait pour objectif de revenir au niveau de dette de l’année 2007 dans ces pays.

Cette proposition traduit la férocité d’un système ultralibéral tout entier soumis au diktat des banques. Cette taxe sur l’épargne correspondrait en effet à un transfert direct et autoritaire des ménages vers les banques qui possèdent la dette des États. Elle serait particulièrement injuste car appliquée au même taux, 10 %, pour tout le monde, riches ou pauvres. Bref, un nouveau cadeau pour les grandes banques sans aucune contrepartie !

Le système bancaire fera-t-il de nous demain des Chypriotes avec la complicité du FMI et de l’Union européenne ? Doit-on accepter d’être saigné par les banques au nom d’une idéologie ultralibérale et d’une monnaie unique qui nous a endettés comme jamais auparavant ?

Les peuples ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel des banques et de l’euro. Nous demandons la remise en cause des traités européens qui, depuis Maastricht, interdisent aux États d’emprunter directement et à taux quasi nul auprès de leur banque centrale nationale. C’est la seule solution qui permette de se dégager de l’emprise des banques et de la finance sur nos économies et nos vies, et de faire fondre la dette. Elle suppose bien sûr de remettre en cause l’euro, d’adopter le modèle efficace de la monnaie nationale comme dans 95 % des pays du monde.
Dans l’immédiat le gouvernement français doit faire savoir qu’il ne mettra

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 12:26
Marine Le Pen FN RBM Discours 15h a Marseille - UDTFN2013

Front National Flamme FN Communiqué de Steeve Briois, secrétaire général du Front National

La publication d’un sondage IFOP dans le Nouvel Observateur annonçant que les listes Front National pourraient être en tête à 24 % le soir des élections européennes constitue un séisme sans précédent.

Pour la première fois, à plus de 6 mois de ce scrutin traditionnellement considéré comme défavorable pour notre mouvement, Marine Le Pen et le Front National dominent dans les intentions de vote de nos compatriotes, devançant largement la fausse opposition UMP de 2 points, et le parti au pouvoir de 5 points !

Cette annonce est à interpréter comme un élan d’enthousiasme manifeste de la part des Français pour Marine Le Pen et pour le Front National, et comme une adhésion à leur critique d’une Union Européenne ultralibérale qui les opprime et à laquelle les partis du système ont vendu leur âme et le destin de nos compatriotes.

Les tenants de l’UMPS reçoivent aujourd’hui un désaveu cinglant et une sanction bien mérités de leur européisme purement dogmatique et idéologique, qu’ils ont toujours imposé aux Français au détriment de leurs intérêts et de leur volonté.

Les Français manifestent leur envie de reprendre la main sur leur destin et de redonner à leur nation toute sa souveraineté : nous entendons cet appel et répondrons présents en mai 2014 et au delà, qu’ils en soient assurés !

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:35

 

Le Figaro a consulté les tableaux de la Direction centrale de la police aux frontières (PAF). Des statistiques inédites, exhaustives et particulièrement sensibles. Tout ce que cette grande direction sait sur l'immigration clandestine est, en effet, compilé dans son logiciel Pafisa (Programme d'analyse des flux et indicateurs statistiques d'activité) et complété par les données de l'«état 4001», sorte de bible des crimes et délits. Ces chiffres éclairent sur le bilan de Manuel Valls dans la lutte contre l'immigration irrégulière.

Première surprise, alors que le premier flic de France joue le «bulldozer» dans les médias, affichant sa fermeté face aux clandestins roms et autres illégaux, on découvre que le rythme moyen d'éloignement des étrangers en situation irrégulière est passé de 100 personnes par jour l'an dernier à 60 par jour pour les huit premiers mois de l'année, avec un total d'un peu plus de 14.800 éloignements en métropole. Autant dire que les 37.000 éloignements environ réalisés en 2012 sont impossibles à égaler en 2013.

On comprend mieux pourquoi le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé, fin connaisseur du dossier, réclamait à cor et à cri, dans un courrier du 25 septembre dernier, des explications au premier flic de France au lendemain de la sortie tonitruante de Manuel Valls sur les Roms, cette semaine-là.

Au hit-parade des nationalités les plus représentées dans les éloignements figurent, dans l'ordre décroissant: les Roumains, 2.700 tout au plus en huit mois, puis les ressortissants des trois pays du Maghreb (Tunisie en tête, Maroc, Algérie), à un rythme deux fois moins soutenu.

La lutte contre les clandestins est «largement conditionnée par des choix gouvernementaux»

La période étudiée est pertinente. Les huit premiers mois de l'année 2013, rapportés aux mêmes mois de l'année précédente, évitent grosso modo la zone grise, d'août à décembre 2012, durant laquelle la police s'était vue privée de tout moyen légal pour retenir les clandestins contrôlés et procéder à leur départ. Depuis le 1er janvier dernier, en effet, les agents disposent d'un droit de rétention de seize heures pour pallier l'interdiction, signifiée par la Cour de cassation le 5 juillet 2012, de placer en garde à vue un étranger au seul motif qu'il serait en situation irrégulière. Le patron du syndicat des commissaires, Emmanuel Roux, en convient. Et il le dit: la lutte contre les clandestins est «largement conditionnée par des choix gouvernementaux».

Tout est limpide dans les tableaux statistiques de la PAF, pour la métropole comme pour l'outre-mer, les non-admissions, les réadmissions, les entrées, séjours et maintiens irréguliers sur le territoire national. Les chiffres intègrent tout ce qui a été comptabilisé par la police nationale, la gendarmerie, la préfecture de police de Paris, et même les douanes.

Dans cette matière qui traduit donc l'activité des services, on constate qu'en 2013, les constats d'infraction d'entrée, de séjour et de maintien sur le territoire ont diminué de 3,6% en métropole (47.300 faits enregistrés) et de 14,5 % outre-mer (17.200 faits).

Des règles du jeu de plus en plus complexes

Un officier de la PAF explique les nouvelles règles du jeu depuis le changement de législation imposé en 2012 par l'Union européenne: «L'agent constate l'infraction, place au besoin le clandestin en rétention jusqu'à seize heures pour vérifications, puis lui délivre une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ce dernier a alors entre sept jours et un mois pour partir de son plein gré. Tout repose désormais sur la confiance que l'on fait à l'individu.»

Mais si le clandestin passe outre? «S'il n'est pas reparti de lui-même et qu'il est à nouveau contrôlé en situation irrégulière, il entre dans le cadre du non-respect d'une mesure d'éloignement et peut, à ce titre, être placé en garde à vue, dans la perspective de son éventuel départ contraint», poursuit le policier.

Le métier s'est visiblement complexifié. Même les constats d'infraction d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des étrangers sont en baisse, de 9,3%, alors que cet indicateur té­moigne de l'implication des services contre les réseaux, les passeurs. Depuis le 1er janvier, il est vrai, Manuel Valls a fait supprimer par une loi le délit d'aide humanitaire au séjour irrégulier.

Répressif, l'hôte de Beauvau? Chez Manuel Valls, il y a le discours et il y a les faits. Le discours est rodé: il assume sa part de fermeté et

assure faire mieux que ses prédécesseurs. Les faits sont un peu moins tranchés.

 

 

 

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