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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 14:10

 

Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

La seule véritable annonce de la conférence sociale, c’est que le gouvernement Hollande envisage désormais une hausse de la CSG.

La CSG est un impôt particulièrement injuste : impôt non progressif, il frappe aveuglément les petits revenus comme les gros revenus, il touche indistinctement les catégories populaires, les classes moyennes et les petits retraités.

Sur le plan de la justice fiscale, la hausse de la CSG est aussi catastrophique que celle de la TVA que nous promettait le candidat Sarkozy. C’est aussi l’assurance d’une nouvelle baisse substantielle du pouvoir d’achat pour ceux qui n’ont que leur salaire ou leur pension pour vivre.

Au PS comme à l’UMP, on semble donc avoir décidé que l’austérité et la rigueur, ce sera bien pour les petits, les salariés et les retraités, et certainement pas pour les grands profiteurs de la mondialisation. Il s’agit là d’une grave trahison des engagements de François Hollande : la justice mise à toutes les sauces dans les promesses de campagne se transforme en une horrible soupe ultralibérale avec une hausse d’un impôt particulièrement injuste, véritable Cerise Sur le Gâteau.

Le gouvernement Hollande confirme avec cette perspective et d’autres décisions regrettables, dont la ratification du traité européen Merkozy, son intention désormais très claire de s’inscrire pleinement dans la continuité du gouvernement Sarkozy : respect scrupuleux de la doxa ultralibérale,  mépris des classes moyennes et catégories populaires, abandon des victimes de la mondialisation, saccage en règle du pouvoir d’achat des Français, augmentation des inégalités.

Il est nécessaire de renverser totalement l’ordre des priorités. Il faut viser la défense du pouvoir d’achat des classes moyennes et des catégories populaires en sortant du piège ultralibéral dans lequel la France s’enferme de plus en plus : retrouver notre liberté monétaire, protéger notre économie des ravages de la mondialisation, et retrouver la justice fiscale par le biais d’impôts progressifs sont les seules mesures capables d’assurer la croissance, l’emploi et la justice.

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 11:41

Communiqué de Marion Maréchal-Le Pen, député du Vaucluse et de Gilbert Collard, député du Gard

Nous ne portons et ne voulons porter aucune responsabilité dans la gestion erratique qui fut l’œuvre de l’UMPS depuis plus de trente ans. C’est pourquoi, nous nous sommes purement et simplement abstenus sur la loi de règlement examinée ce mardi 10 juillet, qui reproduit les dérives que nous condamnons depuis toujours.

Cette loi concerne de surcroît l’exercice budgétaire 2011, voté et exécuté alors que nous n’étions pas encore représentés au Parlement français.

Le débat parlementaire nous a permis d’apprécier combien les coresponsables de l’endettement pharaonique de notre pays se dérobaient à leurs responsabilités en s’accusant mutuellement.

Il est notamment étonnant de voir l’UMP fustiger l’insuffisante réduction des dépenses et du déficit alors que, sur les dix dernières années où elle était au pouvoir, l’augmentation de la dette publique atteint 800 milliards d’euros.

De la même manière, l’UMP se positionne hypocritement en défenseur du pouvoir d’achat alors qu’elle a amputé de plus de 5 milliards d’euros celui des ménages sous le précédent quinquennat tout en dénonçant le matraquage fiscal de la majorité socialiste après avoir créé pas moins de 40 nouveaux impôts et taxes sur la même période.

Le ton de la législature semble plus que jamais privilégier les oppositions stériles et artificielles face auxquelles nous incarnerons la véritable alternance.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 14:53

La Finlande préfère se préparer à sortir de l'euro plutôt qu'à payer les dettes des autres pays de la zone euro, affirme la ministre des Finances Jutta Urpilainen, vendredi dans le quotidien financier Kauppalehti.

"La Finlande est engagée à être un membre de la zone euro et nous estimons que l'euro est bénéfique pour la Finlande. Toutefois, la Finlande ne s'accrochera pas à l'euro à n'importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne", déclare-t-elle.

"La responsabilité collective pour les dettes (...) et les risques d'autres pays n'est pas ce à quoi nous devons nous préparer", ajoute-t-elle.

Un porte-parole de la ministre, Matti Hirvola, a ensuite tenu à préciser que "toute affirmation selon laquelle la Finlande allait quitter l'euro était simplement fausse".

Mme Urpilainen a reconnu dans un entretien accordé au quotidien finlandais Helsingin Sanomat publié jeudi que la Finlande, un des derniers pays de la zone euro a bénéficier d'une note de crédit triple A, "représentait une ligne dure" vis-à-vis des plans d'aides financières.

"Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n'importe quelles conditions", affirmait-elle.

Helsinki a fait part de sa réticence à permettre au Mécanisme européen de stabilité (MES) d'acheter des obligations sur le marché secondaire dans le cadre de l'accord intervenu la semaine dernière lors d'un sommet à Bruxelles où ont été annoncées de fortes mesures destinées à soutenir les pays actuellement chahutés par les investisseurs (Espagne et Italie).

L'an dernier, Helsinki avait exigé et obtenu, lors du deuxième plan d'aide à la Grèce, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées.

Jeudi, la Finlande a annoncé l'ouverture prochaine de négociations bilatérales avec l'Espagne pour l'obtention du même type de garanties en échange de sa participation au plan de sauvetage des banques ibériques.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 14:44

Les élections passées, les masques tombent. Jean-Louis Borloo, ancien n°2 du gouvernement Fillon et président du Parti radical allié de l’UMP lors des dernières législatives, s’est déclaré favorable au droit de vote des étrangers et disposé à voter un texte qui serait présenté par les socialistes.

Sur le droit de vote a-t-il dit, « les gens changent d’avis, certains sont moins pour qu’avant et d’autres moins contre » ajoutant « pour tout de ce qui relève de sujets de société, de l’intime, comme l’égalité devant le mariage (mariage homosexuel), il y a une totale liberté ».

Alors que la coalition UMP-Parti radical a fait campagne contre le droit de vote des étrangers et contre le mariage homosexuel, une partie de ses élus et non des moindres s’apprête à trahir les électeurs en soutenant ces funestes projets de gauche.

Nous appelons les sympathisants de l’UMP à ouvrir les yeux sur la duplicité de leurs dirigeants et à rejoindre la seule opposition crédible, déterminée et unie face à l’hégémonie des gauches sectaires, le Front National.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 11:58

Cent députés conservateurs ont signé une lettre demandant au Premier ministre britannique de redéfinir les relations entre le Royaume-Uni et Bruxelles et de prendre l’engagement d’organiser un référendum avant la fin de son mandat.

En réponse, le Premier ministre britannique a pris position en vue d’une renégociation des relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. «  Il est vital pour notre pays – pour notre économie, notre démocratie et notre rayonnement – d’avoir les relations avec l’Europe qui conviennent » écrit-il tout en ajoutant, « mais le fait est que le peuple britannique n’est pas satisfait de ce qu’ils ont, et que moi non plus. Il est donc nécessaire de procéder à des changements. Les coûts sont trop élevés, la bureaucratie est trop prégnante, et il y a trop d’ingérences dans des domaines qui relèvent de la compétence des nations, de la société civile ou des individus. Des pans entiers de la législation européenne concernant le social, le temps de travail et les affaires intérieures devraient à mon avis être mis au rebut ».

Sous sa direction, le Royaume-Uni s’est tenu à l’écart des fonds de sauvetage de pays de l’Union européenne, et a fait en sorte que l’union bancaire ne concerne que les pays de la zone euro. « Nous ne soutiendrons pas les banques grecques ou portugaises, et nos banques seront régulées par la Banque d’Angleterre, et non par la Banque centrale européenne  ».

L’un des signataires, Liam Fox, ancien secrétaire d’Etat à la Défense et possible successeur de David Cameron à la tête du parti conservateur, estime que «  l’intérêt national du Royaume-Uni est en jeu dans la mesure où les pouvoirs du gouvernement sont entravés par le diktat de Bruxelles… Nous ne devrions pas attendre que les dirigeants européens reconnaissent l’échec de l’euro ».

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 09:34

Communiqué de Louis Aliot, vice-président du Front National

La proposition de François Hollande d’aller encore plus loin sur les chemins du fédéralisme européen est une atteinte directe à l’indépendance nationale et à la souveraineté de la France.

Eu égard aux transferts de compétences décidés depuis le traités de Maastricht jusqu’à celui de Lisbonne, il est évident que le peuple français ne dispose plus de la maîtrise de son destin, maîtrise que l’on désigne habituellement sous le terme de souveraineté.

Après l’annonce récente par les socialistes d’un pas de plus vers une Europe fédérale, il est devient difficile désormais de donner un sens à la formule de l’article 3 de la DDLC de 1789 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation » ou encore à celle de l’article 3 de la constitution de 1958, qui énonce clairement le principe démocratique : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Nous demandons que toutes les décisions prises au niveau européen par nos gouvernants, qui engagent nos finances publiques et portent atteinte à notre souveraineté, soient soumises obligatoirement au référendum, seul moyen légal, légitime et républicain qui garantisse le maintien du caractère démocratique de notre régime politique.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 21:14
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Communiqué de Florian Philippot, porte-parole national du Rassemblement Bleu Marine

Les conclusions de l’audit de la Cour des comptes, présidée par le socialiste Didier Migaud – nommé par Nicolas Sarkozy – montrent que l’austérité est le seul horizon que propose l’UMPS aux Français.

Englués dans les mêmes dogmes ultra libéraux, à commencer par le libre échange total et l’euro à tout prix, UMP et PS se succèdent et appliquent les mêmes politiques, qui frappent toujours les mêmes.

Ces politiques sont le décalque de ce qui est déjà appliqué à la Grèce, au Portugal ou à l’Espagne. Les résultats seront les mêmes : la récession, la dette et le désastre social.

Les prochains coups durs sont la hausse de la TVA et de la CSG, réclamée par la Cour des comptes, et le saccage de la fonction publique de l’État.

Les classes populaires et moyennes seront les premières victimes de cette politique d’injustice. Les territoires oubliés par l’État le seront plus encore demain.

Il y a pourtant une autre voie que cette austérité absurde, qui casse notre modèle social et toute possibilité de reprise de la croissance économique.

Cette autre voie suppose deux choses :

  • construire un modèle économique de croissance, par le réarmement de notre pays dans la mondialisation : droits de douane aux frontières et liberté monétaire en sont les piliers ;
  • faire des économies sur cette mauvaise dépense publique jamais remise en cause : coût de la fraude, coût de l’immigration de masse, coût de la décentralisation anarchique et argent versé par la France aux pays de la zone euro victimes de la crise de la monnaie unique.

La Cour des Comptes confirme que nous sommes sur la pente de la Grèce avec l’UMP puis le PS. À nous d’en décider autrement.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 17:16

  Cela fait des mois que Marine LePen dénonce l'acharnement pro-euro, qui mène les peuples européens à la ruine. Aujourd'hui 2 prix Nobel d'économie sont sur la même ligne. Peuple Français, Peuples d'europe révéillez  vous et demandez des comptes.

 

"Criminelle», rien de moins : c’est ainsi que Joseph Stiglitz , prix Nobel d’économie, qualifie la politique actuelle de l’Europe visant à sauver l’euro et basée sur toujours plus de rigueur : politique d’Angela Merkel comme de François Hollande, malgré les velléités de politique de croissance de ce dernier, politique de Draghi, de van Rompouy et de Barroso. Le raisonnement est clair : les politiques menées par l’Europe et particulièrement celles qui sont imposées aux pays faibles ne peuvent qu’entraîner l’Europe dans la récession : «Les conséquences de cette précipitation de l’Europe vers l'austérité seront durables et probablement sévères. Si l'euro survit, ce sera au prix d'un chômage élevé et d’une énorme souffrance, notamment dans les pays en crise.»

Il ajoute que «la souffrance que l’Europe, notamment celle des jeunes et des pauvres, est en train de subir, n'est pas nécessaire». «C'est ainsi que le plus grand atout d'une société, son capital humain, est en train d'être gaspillé voire anéanti.» «Il n'est aucun exemple d'une grande économie – et celle d’Europe est la plus grande au monde – qui se redresse grâce à l'austérité.» C’est ainsi que l’illustre économiste va jusqu’à  dire que «l'obstination de ses dirigeants dans l'ignorance des leçons du passé est criminelle».

De quelles leçons du passé parle-t-il ? Celles des années trente évidemment : voulant à tout prix sauver le mark, l’Allemagne s’engagea à partir de 1930 dans une politique de déflation qui aggrava le chômage et conduisit où on sait. Contrairement à ce qu’on croit, l’euro n’est pas aujourd’hui ce qui sauve la paix en Europe ; bien au contraire, la volonté de le sauver à tout prix la met en péril.

Paul Krugman [1], autre Prix Nobel, est à peine plus modéré. Pour lui, la relance de la croissance en Europe est urgente. Elle passe par un minimum d’inflation, surtout en Allemagne et non une austérité renforcée. A la question «Que pensez-vous des programmes de croissance qui sont actuellement débattus au sein de la zone euro ?», il répond : «c’est un pistolet à eau contre un rhinocéros qui charge. Ce sont des choses ridicules et insignifiantes». François Hollande appréciera.


L’Europe, trou noir du monde

Ce n’est pas seulement Stiglitz et Krugman qui regardent avec un œil  sévère et angoissé les politiques européennes. C’est le monde entier. Le cycle fou dans lequel l’Europe s’engage : déficit, rigueur, récession, encore plus de déficits, préoccupe le reste de la planète. Le continent européen représente le premier marché mondial. La récession dans le vieux continent signifierait la baisse des ventes pour le reste du monde : déjà l’économie chinoise est au point mort ; Obama, inquiet pour sa réélection, voit avec appréhension la récession européenne annihiler ses efforts de relance. L’Europe est analogue au trou noir de la cosmologie : s’effondrant sur lui-même, l’astre vieillissant, dans son cataclysme, aspire tout ce qui se trouve à proximité.

Y a-t-il d’autre solution à ce cycle infernal que la fin de l’expérience de l’euro ? Paul Krugman, qui ne veut sans doute pas désespérer ses interlocuteurs en propose une : que l’Allemagne relance l’inflation chez elle. Le comportement de Mme Merkel prouve qu’on en est loin. Toute l’histoire de l’Allemagne contemporaine montre qu’attendre une politique inflationniste de ce pays est totalement irréaliste.

On ne change pas en un tournemain la psychologie des peuples. Si l’euro est en train d’échouer sous nos yeux, c’est précisément parce que le facteur psychologique a été mis entre parenthèses. Avec une incroyable légèreté, on a cru que la mise en commun de la monnaie allait effacer en cinq ou dix ans les particularités nationales. C’est même le contraire qui s’est passé : comme l’application d’un exposant en arithmétique, l’euro a aggravé les divergences ! Un projet fondé sur l’ignorance des réalités, cela  s’appelle une utopie. La plupart se sont avérées, d’une manière ou d’une autre, criminelles. C’est précisément ce que Joseph Stiglitz dit de l’euro. C’est pourquoi il est urgent de mettre un terme à l’expérience.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:49

 Un article passionnant lu dans la Tribune

Les banques européennes ont versé 18 milliards de dividendes en 2011

 

 

 

 

Les 15 pre­miers établisse­ments bancaires ont consacré 46% de leur résultat de net à le­urs actionnaires. Une rémunération qu'elles enten­dent au­g­menter tout en inve­stissant dans la re­lation client. Deux obj­ectifs con­tradictoires dans un conte­xte écono­mique et régle­mentaire très difficile.
Les quinze principales banques européennes veulent investir dans de nouveaux produits et services afin de regagner la confiance de leurs clients.

Les banques européennes ve­ulent tout faire. Au­g­menter la rémunération de le­urs actionnaires, es­sorés par une chute de près de 30% de le­urs cours de Bourse au cours des douze derniers mois, inve­stir dans de nouve­aux pro­duits et services afin de re­gagner la confiance de le­urs clients, et, co­mme si cela ne suffisait pas, réduire le­urs coûts. Te­lles sont les prio­rités que les quinze principales banques européennes affichent « in­variable­ment » dans le­urs rappo­rts annu­els 2011, se­lon le cabinet KPMG, qui les a déco­rtiqués dans le cadre de la sixième édition de son étude annu­elle sur la co­mmunication financière des banques du Vieux Continent. « Il est difficile d'imaginer co­m­ment ces stratégies am­bitieuses et parfois con­tradictoires seront mises en œuvre dans un environne­ment écono­mique mo­rose et face à des exigences régle­mentaires plus strictes », s'étonne KPMG.

Des bénéfices en chute de 26% en 2011

L'an dernier, les banques européennes ont versé 18 mil­liards d'euros à le­urs actionnaires, soit 46% de leur résultat net, au titre de l'exercice 2010. Mais co­m­ment espérer dis­tribuer davantage de dividen­des, maintenant que le­urs bénéfices fon­dent co­mme ne­ige au soleil ? L'an dernier, les résultats (cou­rants avant impôts) cumulés des quinze banques étudiées par KPMG - parmi le­squelles figurent BNP Paribas et la Société générale - ont plongé de 26%, à 62 mil­liards d'euros.

Une chute en grande partie liée à la crise de la dette en Grèce, qui a coûté près de 10 mil­liards d'euros aux banques européennes, ces dernières ayant déprécié le­urs obligations souve­raines grecques à hauteur de 71%. Or ce scénario pour­rait se répéter. Pour la sim­ple raison que l'exposition des banques européennes à la dette des au­tres pays en difficulté - Es­pagne, Po­rtu­gal, Italie et Irlande - se monte à 206 mil­liards d'euros, se­lon l'étude de KPMG. Qui prévient donc que « la défaillance d'un de ces pays, qui n'e­ste pas à exclure, pour­rait s'avérer lourde de conséquences » pour les banques.

Une con­tradiction to­tale

Une au­g­mentation de la rémunération des actionnaires sem­ble d'autant plus irréaliste que les auto­rités bancaires exigent des banques qu'elles renfo­rcent le­urs fonds pro­pres, au prix, no­tam­ment, de dis­tributions de dividen­des modérées. Et puis, « satis­faire les attentes des actionnaires, c'est mécontenter l'o­pinion pu­blique, déjà très méfiante à l'égard du système bancaire », souligne Marie-Christine Jolys, as­sociée chez KPMG. Vice-ve­rsa, tenter de re­gagner les fave­urs de le­urs clients à coup d'inno­vations pro­duits et marketing en­gen­drera des coûts supplémentaires pour les banques, ce qui grèvera le­urs résultats et, partant, leur capacité à ve­rser des dividen­des. Enfin, ces inve­stisse­ments dans la re­lation client sont en to­tale con­tradiction avec la vo­lonté des banques de co­m­primer le­urs coûts.

Certes, en­tre la crise de la dette dans la zone euro, le marasme écono­mique, la volatilité des marchés financiers et une opinion pu­blique hostile, « les plus gran­des banques européennes font face à une situ­ation d'une exceptionne­lle co­m­ple­xité », reconnaît KPMG. Mais, juste­ment, il faut moins que jamais tenter d'être au four et au moulin. En­tre le­urs actionnaires et le­urs clients, les banques vont devoir choisir.

 


 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 14:42
 L'article ci dessous en dit long sur la fuite en avant que la France suit depuis des mois. Notre endettement s'est accru de prêt de 10 milliards d'euros pour soutenir la monnaie unique. Hier c'est un engagement de plusieurs milliards d'euro que la France a accepté. Ce sont les contribuables français qui paieront. Reveillez vous l'UMPS nous entraine dans le précipice. C'est maintenant qu'il faut se LEVER et se BATTRE

Au premier trimestre, la dette publique a augmenté de 72,4 milliards d'euros et atteint 89,3% de la richesse produite en France. L'aide aux pays européens en difficulté l'a alourdi de 9,1 milliards d'euros.

Le phénomène s'observe chaque année à la même époque: sur les trois premiers mois de 2012, la dette publique de la France a fortement augmenté, selon l'Insee. Elle a bondi de 72,4 milliards d'euros et culmine à 1789,4 milliards d'euros à la fin du mois de mars. De quoi atteindre 98,3% du produit intérieur brut (PIB), en augmentation de 3,3 points.

Principal facteur de cette hausse, la dette de l'État central a gonflé de 46,8 milliards d'euros, principalement en raison de la progression de la dette émise sur les marchés et d'emprunts, tous deux à long terme. «L'État a profité de conditions de financement favorables, c'est-à-dire de taux d'intérêt bas, explique Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas CIB. Il en a donc profité, surtout que les perspectives sont incertaines», étant donné la crise dans la zone euro.

Est-ce également pour profiter de bonnes conditions de refinancement? L'État a fortement augmenté sa trésorerie sur les trois premiers mois de 2012 (+ 21,6 milliards d ‘euros), rapporte l'Insee. Les organismes de sécurité sociale ont fait de même (+ 27,2 milliards).

La France a également vu ses finances plombées par les 9,1 milliards d'euros de prêt accordés dans le cadre des programmes de secours européens. Via le Fonds européen de stabilité financière, Paris a prêté à la Grèce (8,1 milliards d'euros), au Portugal (600 millions) et à l'Irlande (400 millions). Ces prêts ne vont pas aller en diminuant ces prochains trimestres: deux nouveaux pays, l'Espagne et Chypre, ont obtenu l'aide européenne cette semaine.

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