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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 13:18

, Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, s’inquiète du succès des partis islamistes au Maroc, en Tunisie et en Egypte. Fille de harki, elle pousse un coup de gueule contre la montée de l’islamisme après le Printemps arabe.

Une voix isolée au sein du gouvernement.

En Tunisie, au Maroc et en Egypte, on assiste à une poussée des islamistes. Cela vous inquiète-t-il ?
JEANNETTE BOUGRAB.
Oui. C’est très inquiétant. Je ne connais pas d’islamisme modéré.

Il ne faut pas croire ceux qui se présentent - ou que l’on qualifie - de « modérés » ?
Non. L’égalité ne peut pas être à géométrie variable. L’Etat de droit se mesure notamment en fonction du degré ou du respect des droits des femmes et je n’accepte pas l’idée qu’on puisse fonder une Constitution sur la charia, système religieux fondamentalement inégalitaire. La démocratie n’est pas un supermarché où l’on pourrait prendre uniquement ce qui nous fait plaisir.

Ces « modérés » disent que la charia peut n’être qu’une source d’inspiration...
Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentalistes que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et libertés, notamment de la liberté de conscience, car l’apostasie est interdite. Il n’est pas possible de se convertir. Les mariages mixtes ne sont pas reconnus. Une femme musulmane ne peut pas se marier avec un non-musulman. Aux yeux de certains, ce n’est peut-être pas grave si des femmes doivent désormais être voilées ou si demain elles n’ont plus les mêmes droits. Pas pour moi. Je ne transige pas sur cette question de l’égalité juridique. Et il faut être attentif au double langage.

Le discours de la diplomatie française, plutôt mesuré envers ces régimes, devrait être plus ferme ?
Je ne suis pas ministre des Affaires étrangères. Je réagis en tant que citoyenne, en tant que femme française d’origine arabe. Je sais le prix qui a été payé par les gens qui sont restés de l’autre côté de la Méditerranée, notamment au moment du terrorisme islamiste qui a fait plus de 200 000 morts en Algérie. Je suis d’ailleurs contente de voir qu’à Alger une loi est adoptée pour interdire la constitution de partis politiques par les anciens du FIS.

Alain Juppé a félicité les dirigeants d’Ennahda en Tunisie et du Parti de la justice et du développement au Maroc…
Il ne s’agit pas de rompre les liens diplomatiques avec le Maroc. En 2003-2004, dès les premières années de son règne, Mohammed VI a modifié la Moudawana (Code de la famille) pour réduire la polygamie, la répudiation et interdire les mariages précoces. Va-t-on revenir sur ces textes ? En Egypte, on a vu les violences dont sont victimes les chrétiens coptes. Aujourd’hui, sur la place Tahrir, des femmes sont agressées parce que ce sont des femmes. Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux. Mais il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce qu’elles ne portaient pas le voile.

La France aurait-elle dû être plus exigeante au moment où les nouvelles autorités libyennes ont parlé de charia ?
Le président de la République a assuré que la France serait très vigilante sur la question du droit des femmes et de la liberté religieuse. Les manifestations d’ouvriers, de femmes, de jeunes qui se déroulent en ce moment à Tunis ou au Caire, pour réclamer le respect des principes d’égalité et de laïcité, montrent que les choses ne sont pas jouées. Je me refuse à croire qu’il y aurait une sorte de malédiction sur ces pays arabes, que le choix devrait se résumer entre les dictateurs et l’islamisme, entre la peste et le choléra.

Mais il y a eu des élections…
Parfois la dictature est venue des urnes. Je fais partie de celles qui estiment qu’on peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution. C’est ce qui se passe en Allemagne avec l’article 21 de la loi fondamentale. L’histoire a montré aux Allemands que la démocratie peut être fragile.

Plus de 30 % des Tunisiens de France ont voté pour Ennahda aux législatives…
Oui et cela montre un vrai échec. Alors que les jeunes en Tunisie ont risqué leur vie pour la liberté, les forces conservatrices sont aussi venues de France. Je trouve choquant que ceux qui ont les droits et libertés ici aient donné leur voix à un parti religieux. Je pense à ceux qui, dans leur pays, ont été arrêtés, torturés pour défendre leurs convictions. On leur a en quelque sorte volé la révolution.

Le parisien 3/12/11

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 12:11

 

 Nos visionnaires bisounours français ont aidé , soutenu, parfois armés les printemps arabes. Après les victoires des islamistes en Tunisie et au Maroc c'est le raz de marée en Egypte ce qui risque de changer la donne géopolitique de toute la région.Cela donnera, n'en doutons pas du punch aux salafistes de france. Merci Mo nsieur le Président pouir votre lucidité et votre clairvoyance.

Vous devriez vous mettre à lire Bainville.......... c'est hélas trop tard

salafistes font une percée

Après la Tunisie, la Libye et le Maroc, les islamistes à la faveur des « révolutions arabes » s’affirment en Egypte. Le premier scrutin législatif de l’Egypte de l’après-Moubarak, vient de permettre aux Frères musulmans de s’imposer avec 40 % des voix à l’issue de cette première phase des législatives, qui semble avoir massivement mobilisé, comme l’indique la commission électorale. Dans la foulée de cette poussée islamiste, le parti salafiste Al-Nour fait une véritable percée avec 20 % des suffrages exprimés, dépassant même parfois « Liberté et Justice » des Frères musulmans dans plusieurs circonscriptions.

Le taux de participation lors de cette première phase des législatives dans un tiers de l’Egypte a atteint 62 %. Premiers indicateurs d’un scrutin complexe qui s’échelonnera sur quatre mois, ces résultats traduisent les votes de lundi et mardi dans le premier tiers de l’Egypte, alors que les élections vont se poursuivre dans tout le pays, jusqu’au 11 janvier pour les députés, puis jusqu’au 11 mars pour la Choura (Sénat).

En tout état de cause, salafistes et Frères musulmans entendent bien exiger à nouveau le départ du Conseil suprême des forces armées, les militaires au pouvoir depuis le renversement de Moubarak. C’est à cette seule condition que la réislamisation radicale du pays pourra se tenir.

Alors que l’inquiétude est palpable dans les milieux laïques égyptiens et au sein de la communauté chrétienne copte, à la perspective d’un Parlement quasi entièrement aux mains des Frères musulmans et des salafistes, à Washington on ne s’affole surtout pas. Il est vrai que depuis l’ère de Bush Junior, quand Condy Rice entamait une approche de la mouvance frèriste au nom du Département d’Etat, jusqu’à l’initiative récente d’Hillary Clinton d’engager un dialogue avec « les Frères » au nom de la « démocratie », la politique américaine s’est délibérément orientée vers une acceptation d’un islamisme d’apparence occidentalo-compatible, comparable à celui qui s’est imposé en Turquie avec Erdogan.

Pas sûr que les salafistes, qui auront la minorité de blocage à la Choura, soient de cet avis. Mais comme ils sont parrainés très largement par les dictatures wahhabites du Golfe persique, alliées des Etats-Unis et de l’Union européenne, il faut désormais s’attendre à tout.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:10

Le journaliste François Lenglet est intervenu ce matin dans l’émission de Bourdin and Co, sur RMC, pour commenter le discours de Nicolas Sarkozy ce jeudi à Toulon.

A la question de Jean-Jacques Bourdin : « Nicolas Sarkozy a annoncé une accélération du rapprochement avec l’Allemagne. Ca veut dire quoi ? » François Lenglet lui répond « que Nicolas Sarkozy avait confirmé explicitement que le budget de la France sera bien examiné et validé par la commission, c’était exactement ce que demandait l’Allemagne. »

Et François Lenglet d’ajouter : « Nicolas Sarkozy a aussi annoncé quelque chose de différent qui concerne le fonctionnement de l’Union européenne. Il a dit on va augmenter le nombre de domaines dans lesquels on prend la décision à la majorité. Ca veut dire quoi ? Jusqu’ici si vous voulez, par exemple en matière de fiscalité, les Européens décident à l’unanimité. C’est à dire qu’une décision peut être bloquée par un seul pays, s’il n’est pas d’accord, désormais demain sur ces questions de fiscalité, on votera à la majorité ».

Pour le journaliste l’Allemagne a obtenu ce qu’elle souhaitait. Le rapport de force avec l’Allemagne lui est favorable et l’Union européenne réformée sera encore plus allemande, avec une indépendance totale de la BCE.

Comme l’a annoncé hier Marine Le Pen, le projet qui se dessine est celui d’une Europe à la schlague. Non seulement l’Allemagne conserve sa souveraineté, mais elle va dicter aux autres pays ce qu’ils doivent faire, aidée en cela par la BCE et donc le monde de la finance et de la banque.

C’est une très très mauvaise nouvelle pour la France !

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 23:57

 

  Voilà un article mis en ligne en Mai 2010. Et bien c'est fait: nous voilà à l'heure de l'Europe allemande.Qui pourra dire qu'il ne savait pas...

 Demain Sarko va nous enfumer, il va nous dire qu'un contrôle de notre budget n'est pas un abandon de souveraineté et que la France Sarkozyste dicte sa loi à l'Europe et qu'il est le seul à avoir une vision du monde futur( ce sont des idées qu'affectionne Henri Guaino) Enfin comme d'habitude le choix sera simple et binaire .Abandon de souveraineté ou fin de l'Euro? Quel désastre! (décembre2011)

 

 " Les événements nous échappant , feignons de les organiser" c'est cette vieille maxime politique qu'essaient d'appliquer désespérément Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde. Hélas pour eux ils sont à la remorque de la chancelière allemande qui donne le LA. Il était de bon ton dans la nomenklatura UMPS de railler la Chancelière. Aujourd'hui nous sommes en marche vers l'euromark et à part leur gesticulations nos "chefs " n'y peuvent rien ( Mai 2010)

 

Un très bon article de Yves Threard du Figaro nous alerte sur ce qui se passe vraiment en Europe

"L'Europe à l'heure allemande. Angela Merkel, dans une intervention sans concession aujourd'hui devant les députés du Bundestag, a invité ses partenaires de l'union européenne à suivre l'exemple de son pays : "Je veux que l'Europe s'engage à adopter une nouvelle culture de stabilité (...). Notre culture de stabilité a plus que fait ses preuves. Les règles ne doivent pas s'orienter sur les plus faibles, mais sur les plus forts". Et le gouvernement allemand de préconiser des sanctions contre les mauvais élèves : annulation des aides structurelles, suspension du droit de vote au Conseil européen...

Les critiques ne vont pas manquer de pleuvoir. Mais force est de reconnaître que Merkel a raison. Si l'Europe veut peser dans le monde, être efficace pour chacun de ses membres, elle doit se faire

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 22:40

Les drachmes, lires et autres marks feront-ils bientôt leur retour dans les distributeurs ? Chez les patrons, beaucoup ne veulent pas y croire, mais le tabou est tombé ces dernières semaines, la crise de la dette souveraine ayant bel et bien atteint le cœur de l'Union monétaire. «Nous n'en sommes pas là, et les politiques doivent absolument tout faire pour l'éviter, témoigne un patron du CAC 40. Mais jamais les incertitudes n'ont été aussi grandes, et, dans les cénacles de patrons européens, le sujet est omniprésent.»

Au sein des groupes - surtout les multinationales -, l'enjeu est désormais de réfléchir à cette hypothèse qui n'est plus tout à fait d'école, de bâtir des plans d'urgence pour «le cas où». Un sujet sur lequel, sans surprise, les langues se délient davantage hors de la zone euro qu'en son sein. Outre-Manche, le gendarme britannique des banques leur a très officiellement demandé d'élaborer des plans de crise ad hoc. À New York et à Londres, tour à tour, plusieurs grandes plates-formes financières (CLS Bank, ICMA, Thomson Reuters ou encore FXall), qui exécutent des transactions de banque à banque, notamment sur le marché des changes, ont fait savoir à leurs clients qu'elles se préparaient. Pour ces opérateurs qui brassent des quantités énormes d'opérations, il s'agit d'en assurer la bonne fin et le traitement rapide, même en cas de changement de dénomination monétaire. Sur les marchés obligataires, les grands investisseurs suivent le conseil récemment donné par les équipes recherche de Nomura, qui ont publié une étude sur les «aspects légaux» d'une explosion de l'euro: ils recensent leurs contrats, sachant que ceux qui dépendent d'une juridiction différente du pays qui sortirait de la monnaie unique auront plus de chances d'être exécutés en euros que dans la nouvelle devise, forcément dévaluée…

Exercice de simulation théorique

En France aussi, même si on en parle moins, on se prépare dans les entreprises. «Ce serait irresponsable de notre part de ne pas y réfléchir», témoigne le dirigeant d'un grand groupe. «Nous travaillons tous sur des scénarios de sortie de la monnaie unique, mais sans trouver pour l'instant de solutions aux problèmes immenses que cela poserait: comment gérer la trésorerie ? Comment faire les feuilles de paie ? Quelle monnaie serait disponible dans les distributeurs de billets ? Ce serait un saut terrifiant dans l'inconnu», ajoute un autre. Car les entreprises ont beau vouloir se préparer, bâtir des plans d'urgence comme pour n'importe quelle autre catastrophe, celle-ci est particulièrement difficile à scénariser. «Faut-il parier sur la sortie d'un, deux, quatre pays de l'euro ? Sur la création d'une “zone mark” élargie ? Sur une explosion complète et désordonnée de l'euro ?» s'interroge un dirigeant.

L'exercice de simulation reste donc très théorique. Les repères manquent cruellement, au point que certains se replongent dans «l'avant»-euro, pour se rappeler comment cela fonctionnait. Pour l'heure, ce sont plutôt les trésoriers qui sont à la manœuvre, rapatriant le cash encore localisé dans les pays considérés comme les plus fragiles et prévoyant les procédures d'urgence pour récupérer au plus vite leurs fonds restés dans tel ou tel pays de la zone pour les besoins de l'activité.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 18:44

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dit "merci" au ministre de l'Intérieur Claude Guéant, selon qui la France accueille "trop" d'étrangers en situation régulière, estimant que par cette déclaration, il reconnaît l'"effroyable bilan" de Nicolas Sarkozy.

"Marine Le Pen le dit depuis des années: Sarkozy est le président de l'immigration. Désormais Claude Guéant le confirme", a déclaré la présidente du parti d'extrême droite, dans un communiqué. Dimanche, Claude Guéant a expliqué sur Europe 1 que la France accueillait chaque année 200.000 étrangers et que c'était "trop". "C'est l'équivalent d'une ville comme Rennes", a comparé le ministre, une comparaison qu'utilise également volontiers Marine Le Pen.

"Merci à Claude Guéant qui, par ses déclarations, permet aux Français de connaître l'effroyable bilan de la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy", estime la présidente du FN. Selon elle, le chiffre de 200.000 est "80% plus élevé qu'en 2000 sous Lionel Jospin (114 000)".

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 18:00

 Alors que la crise économique, sociale et monétaire de l’Europe s’aggrave, le président du Parlement européen, Jerzy Buzek (membre du PPE centre droit européiste), n’a rien trouvé de mieux à faire que de se rendre en Turquie pour une visite officielle.

Avant même de s’y rendre, Jerzy Buzek avait déclaré : « La Turquie et l’Union européenne partagent la même histoire et le même destin, l’Europe a besoin de la Turquie, la Turquie a besoin de l’Europe, je tiens à réaffirmer lors de ma visite le fort soutien du Parlement européen en faveur des négociations d’adhésion de la Turquie avec l’UE » (source)

Cette déclaration politique unilatérale, ne se basant sur aucune preuve contemporaine tant historique que culturelle ou politique, est une manœuvre scandaleuse qui démontre une fois de plus à quel niveau se situe le jusqu’auboutisme européiste et antidémocratique des dirigeants de l’actuelle Union européenne.

Marine Le Pen, élue, aura à cœur de rendre aux Français leur souveraineté et de proposer, en partenariat avec ses alliés européens, une autre Europe, une Europe des Nations et des peuples libres fondée sur la coopération afin que les besoins et aspirations du peuple français et des peuples européens soient enfin respectés. Elle réitère son refus d’une adhésion de la Turquie en Europe.

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 20:47

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Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à la présidentielle, a affirmé dimanche soir qu'elle "envisageait de conserver l'euro comme monnaie commune", en parallèle au franc.
"Nous envisageons de conserver l'euro monnaie commune, l'euro ECU ("European currency unit", ancienne unité de compte de la Communauté européenne qui était constituée d'un panier de monnaies, ndlr)", a déclaré Mme Le Pen, qui était l'invitée de Radio France Politique.

Pour elle, cet euro "monnaie commune" "peut avoir sa place" et "n'aurait pas l'inconvénient de la monnaie unique". La présidente du FN a réaffirmé que son parti et elle-même "rejetaient et contestaient la monnaie unique".
Vendredi, lors d'une table ronde consacrée aux propositions des partis politiques pour les PME, Thibaut de la Tocnaye, conseiller politique dans l'équipe de campagne de Marine Le Pen, chargé de la réindustrialisation, avait évoqué cette question.
"Nous sommes pour conserver une monnaie commune parce que ce qu'il y avait d'intéressant dans l'euro, c'est bien sûr d'essayer un jour (...) d'avoir des réserves aussi importantes que le dollar", avait-il dit.
Pour la candidate, "la zone euro n'est pas viable" et "il est évident que" l'euro "pourrait ne pas passer l'hiver".
"Il ne s'agit pas pour moi de jouer les madame Irma, mais je crois que nous sommes au bout du système, que chacun s'en rend compte, que toutes les solutions proposées ne visent en réalité qu'à gagner un peu de temps (...), un temps qui a un coût exorbitant (pour) les Français", a-t-elle fait valoir.
A plusieurs reprises, l'économiste Jacques Attali a mis en garde contre le risque que l'euro disparaisse "avant Noël", en raison de la crise de la dette.
Questionnée sur son programme économique prévoyant le retour du franc et sa parité avec l'euro, la présidente du parti d'extrême droite a affirmé qu'il n'y aurait "pas de perte de pouvoir d'achat liée à la parité".
Elle a donné plusieurs exemples comme la baguette qui serait à un franc quand elle est à un euro, ou un loyer, actuel de 500 euros, qui serait alors de 500 francs, estimant ainsi que les économies des Français ne seraient pas dépréciées.
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:51

 

1
Euro, immigration, insécurité, asile : l’analyse et les solutions de Marine Le Pen chaque jour confir

Florian Philippot, Directeur stratégique de la campagne et porte-parole de Marine Le Pen

L’actualité de ces dernières semaines a confirmé à de nombreuses reprises la justesse de l’analyse et des solutions de Marine Le Pen :

  • Aggravation continue de la crise de l’euro, que Marine Le Pen depuis des mois annonce et qu’elle demande d’anticiper au lieu de la subir ; la perspective de la fin de l’euro approchant, chacun comprend un peu mieux chaque jour la portée de son discours.
  • Statistiques de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales : le nombre d’étrangers mis en cause pour atteintes aux biens (vols, destructions ou dégradations) a augmenté de 32,7 % entre 2008 et 2010, ce qui étaie le lien fait par Marine Le Pen entre immigration et insécurité.
  • Explosion du nombre de demandes d’asile en France, et du budget lié : on prévoit 60.000 demandes d’asile en 2011, un chiffre en progression constante depuis 2007 et dont s’alarme régulièrement Marine Le Pen. Pour la première fois, le budget de l’asile dépassera 500 millions d’euros.

La pertinence de l’analyse et du projet de Marine Le Pen c’est aussi en miroir l’étrange et inquiétante incapacité de Nicolas Sarkozy à saisir les grands enjeux actuels et dès lors à agir efficacement au service des Français.

Au mieux, le mandat Sarkozy aura été un mandat pour rien ; plus sûrement un mandat qui aura fait beaucoup de mal à la France et aux Français.

Il est temps d’opter pour un projet alternatif de redressement national avec Marine Le Pen et de mener au pouvoir la seule candidate lucide et honnête vis-à-vis des Français.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 16:13

  Il y a des mois que Marine Le Pen déclare qu"il faut préparer un Plan coordonné de sortie de l'Euro.Depuis des mois les bouffons de l'UMPS  traitent cette proposition par le mépris. Après avoir dépensé des centaines de milliards et perdu un temps précieux nous sommes devant le mur et Sarkozy se couche devant la puissance germanique.. Les Anglais ont compris ,ils préparent déjà le ¨Plan B

"Les autorités britanniques évoquent désormais ouvertement des "plans" pour faire face à un démantèlement de la zone euro, demandant en particulier aux banques de s'organiser en conséquence, mais les mesures envisagées restent à ce stade particulièrement floues. Un responsable de l'Autorité des services financiers (FSA), le superviseur des marchés britanniques, a relancé les spéculations en affirmant jeudi que les banques du pays avaient été priées de se tenir prêtes à affronter tous les scénarios, y compris les "pires". "Nous ne pouvons pas ignorer l'éventualité d'une sortie désordonnée de certains pays de la zone euro", a expliqué Andrew Bailey lors d'une conférence à Londres.

Le ministre des Finances George Osborne avait été le premier à dire, début novembre, que Londres "préparait des plans" en cas d'éclatement de la monnaie unique. "Ici, hors de l'euro, il faut nous préparer à toutes les éventualités et c'est exactement ce que nous faisons", avait renchéri un peu plus tard devant des hommes d'affaires le Premier ministre David Cameron, sans donner lui non plus le moindre détail.

Une crise totale conduisant à la mort de la monnaie européenne est envisagée avec une certaine délectation par une presse largement eurosceptique. Elle est en revanche redoutée par les milieux économiques qui craignent un impact dévastateur sur le Royaume-Uni, qui réalise plus de 40 % de ses échanges commerciaux avec ses voisins. Du côté du secteur financier, les banques ont déjà largement réduit leur exposition aux pays périphériques de la zone euro, Grèce et Portugal en tête, comme l'ont montré leurs récents résultats trimestriels.

Pas d'idées claires

Mais le degré d'inquiétude est monté de plusieurs crans lorsque l'Italie s'est retrouvée à son tour dans la ligne de mire des marchés : selon les estimations de la presse, les quatre principales banques britanniques détiennent encore pour quelque 40 milliards de livres (46 milliards d'euros) de dette italienne. L'onde de choc d'une faillite de l'État italien atteindrait donc rapidement le Royaume-Uni. Hormis la vente de ces actifs devenus risqués, les banques devraient être incitées à se constituer un matelas de capitaux supplémentaires en revoyant à la baisse bonus et dividendes.

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