L’euro est entré en zone de turbulences aggravées et il semble qu’il n’y ait personne aux manettes pour prendre les bonnes décisions.
Après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, c’est au tour de l’Italie, troisième économie de la zone, de plonger. Et l’Espagne vacille.
Et pendant ce temps, que fait Nicolas Sarkozy ?
Il laisse ses compères Barroso, Trichet et Junker s’agiter, multiplier les réunions, s’affoler, sans qu’aucune décision efficace ne soit prise.
Pire, tout ce petit monde aggrave les problèmes en s’acharnant depuis des mois dans une direction qui pourtant échoue très évidemment : imposer le saccage social aux peuples, et verser des centaines de milliards d’euros en pure perte, ce qui augmente dramatiquement notre dette.
Et lorsque l’Italie tombera, que feront-ils ? Rien, parce qu’il ne sera évidemment pas possible de renflouer une économie aussi considérable. Et ils le savent.
Ils regarderont le continent européen couler, la France avec lui.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, appelle solennellement Nicolas Sarkozy et les autres dirigeants européens à se comporter enfin en hommes et femmes d’Etat.
Il est temps de parler aux Français de la gravité de la crise actuelle.
La situation est tendue : il faut rompre avec la politique absurde menée jusqu’ici.
On ne doit pas se résigner à attendre passivement que chute la France, comme un domino. La crise de la dette frappe violemment les pays de la zone euro parce qu’ils sont plombés par une monnaie érigée en dogme intouchable.
« L’euro fait tomber l’Europe » écrivait récemment le Prix Nobel d’économie Amartya Sen. Ne tombons pas. Redressons-nous : pour cela, sortons de l’idéologie de l’euro, et préparons de façon concertée le rétablissement de la souveraineté monétaire, seul projet d’espérance pour les peuples d’Europe et les générations futures.