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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 17:14

Les tractations en vue des élections municipales de 2014 ont accouché d’un monstre dans le sud-ouest de la France : François Bayrou, « le traître » soutenu par l’UMP avec l’aval du président national Jean-François Copé. Les François ne se dévorent pas entre eux, bientôt ils feront appel au pape, comme un autre François bien en difficulté.

Ce soutien à François Bayrou est vécu par les militants de base comme la traîtrise ultime. Comment ? Un politicien sur le retour, qui ne représente plus personne et qui a appelé à voter Hollande aux présidentielles, soutenu par l’UMP ? Nombre d’électeurs palois ne se résignent pas, certains en grand nombre préfèrent voter FN plutôt que de cautionner les « petits arrangements entre amis ». D’autres demandent un candidat courageux qui conduirait la dissidence dans cette ville. Un front Tout sauf Bayrou est en train de se constituer. L’UMP tente de désamorcer en expliquant que « c’est Juppé à Bordeaux qui a besoin du MoDem ». Traduction : c’est Juppé qui aide un copain de son ancien gouvernement. Juppé n’a absolument pas besoin d’un MoDem inexistant pour durer et gagner ; par contre, le MoDem, lui, n’existe que par les autres.

Pendant ce temps, comme pour en ajouter une couche, François Bayrou aux cotés de Jean-louis Borloo parade devant la presse. Trouvant positif le changement du président de la République, bientôt demandant à soutenir sa politique (pourquoi pas ?), ils n’en sont plus à une compromission près. Un soutien qui met une fois de plus l’UMP dans l’embarras. Après le soutien de Pau, bientôt le soutien national aux candidats ayant la plus grande bienveillance pour l’enfumage présidentiel.

Les électeurs sont mécontents – on le serait à moins –, surtout que localement les liste UMP ont du mal à se positionner, certaines alliées au MoDem, d’autres alliées au MPF ou à Debout la République. Une UMP faite de bric et de broc, prouvant s’il en était encore besoin qu’un parti politique ne se fait pas avec des alliances mais avec un projet et une ambition pour le pays (et pas une ambition personnelle). Les gaullistes, eux, ne savent plus vers qui se tourner ; par essence, ils ne veulent pas se diriger vers le Front national, ce serait bien sûr nier leur appartenance à ce que fut de Gaulle, mais s’allier à l’UMP est difficile, ils y rencontrent trop d’opposants et de destructeurs de l’idéal gaulliste.

La seule solution (mais n’est-ce pas un rêve ?) serait de voir émerger un véritable parti politique, avec une ambition nationale, un programme, un idéal pour le pays et une unité de pensée. Au diable les regroupements de circonstance mettant dans le même panier de crabes des centristes opportunistes, des mous du genou politique, des idéalistes du pouvoir et des « prêts-à-tout » pour exister. Mais un parti comme cela aurait besoin d’un homme (ou d’une femme) à sa tête et c’est là que le bât blesse : n’est pas le Général qui veut. (Patrick Crasnier)

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