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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 09:47

Revoilà le ni-ni. Curieuse ritournelle que l’on penserait tirée d’une comptine enfantine, avec « Même pas peur » et « T’es pas cap’ ». Eh bien justement, si ! On est cap’.

On est cap’ de voter à droite lorsque l’on est de droite et que la gauche au pouvoir depuis plus de deux ans et demi nous administre chaque jour la preuve de son incompétence souvent, et parfois de sa nuisance.

On est cap’ de chahuter ceux dont le seul horizon politique a la forme d’une courbe de sondage, et qui tiennent en équilibre instable entre deux instituts de bord opposé.

On est cap’ de faire un choix, en partant du principe que tout n’est jamais tout noir ou tout blanc.

On est cap’ de dire que les extrêmes se valent et qu’il n’y a pas plus de raison, à droite, de se boucher le nez en parlant du FN qu’il n’y en a, à gauche, de se détourner en parlant du Front de gauche.

On est cap’ de trouver curieux que le parti au pouvoir courtise Mélenchon et que l’opposition n’aurait pas le droit de discuter avec Marine Le Pen.

On est cap’ de flairer que la France, la vraie, pas celle des palais nationaux ou de Saint-Germain-des-Prés, envoie des messages très clairs et tonitruants depuis deux ans, et cap’ de penser triste l’attitude de ceux qui font la sourde oreille pour ce qu’ils croient être une stratégie électorale.

On est cap’ d’être du côté de ceux qui en ont assez qu’on leur casse leurs enfants, leurs familles, leur moralité, leur vie et, par-dessus le marché, qu’on leur casse les pieds avec des trucs dont 99 % des gens se contrefoutent absolument, comme le genre, et tout ceci, dans ce qui semble une très grande indifférence.

On est cap’ de vouloir que la politique se grandisse, que l’enseignement enseigne, que la sécurité sécurise, que l’économie embauche, que notre pays retombe enfin sur ses pieds au lieu de danser je ne sais quelle java.

On est cap’ de prononcer des mots qui valent immédiatement l’opprobre ou l’infamie – immigration, islam – pour échafauder des solutions plutôt que de glisser tout cela sous le tapis en pensant que d’autres s’en occuperont ou que cela se règlera tout seul.

Quelqu’un a dit, un jour : « Un politicien travaille pour la prochaine élection ; un homme d’État, pour la prochaine génération. » Dans cette expérience de laboratoire qu’est l’élection du Doubs, dimanche prochain, on peine à entendre, à droite, le discours d’un homme d’État…

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