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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 09:28

 Communiqué de presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

Le nouveau plan d’aide à la Grèce est une bonne nouvelle pour les marchés financiers, mais une très mauvaise nouvelle pour les contribuables français.
Il sera extrêmement coûteux pour nos finances publiques.
Il signe l’entêtement de la Caste dirigeante à vouloir sauver à tout prix un euro devenu synonyme d’endettement, chômage, et précarité.
Il marque le mépris de la Caste pour la démocratie : les décisions sont prises dans le dos des peuples alors que c’est leur argent qu’on dépense.

Nicolas Sarkozy et la Caste ont en effet décidé de jeter 109 nouveaux milliards d’euros d’argent public dans le trou sans fond de la dette grecque.
109 milliards qui ne régleront aucun problème, comme tous les autres milliards déjà versés.
109 milliards qui ne sauveront pas une zone euro déjà en faillite.
109 milliards qui viendront en partie alourdir la dette publique de la France, qui manqueront aux plus vulnérables d’entre nous et qui demain se transformeront en hausse d’impôts pour les ménages français.

Nous avons la démonstration aujourd’hui que la coûteuse usine à gaz mise en place pour sauver l’euro engendre la ruine des peuples : elle accroît le saccage social, notre endettement et nos impôts.

Cette option n’est pas la bonne. Elle est motivée par une idéologie irresponsable.

Marine Le Pen, Présidente du Front National, appelle à un changement complet de politique pour sauver les pays européens, et éviter que la France ne tombe à son tour.
Il faut très vite ouvrir dans notre pays un grand débat public sur l’euro, comme il existe en Allemagne. La clef du problème européen est là : une monnaie unique qui étouffe les États les uns après les autres, et qui tue toute marge de manœuvre pour espérer retrouver la croissance.
Le grand débat public sur l’euro permettra d’expliquer aux peuples européens la nécessité de programmer une sortie concertée de l’euro, seul projet d’espérance pour nos pays.

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 11:36

 

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    "L'euro mourra" (Marine Le Pen)

    Marine Le Pen signe aujourd'hui  une tribune aux Echos dans laquelle elle promet que "l'euro mourra" et accuse les dirigeants français, Nicolas Sarkozy en tête, de vouloir "la fédéralisation économique totale de la zone euro".

    "La seule solution qui vaille, c'est la restauration de la liberté monétaire [qui] permettra aux Etats de mener une politique de change adaptée à leurs besoins, au bénéfice des exportations et de la croissance", assure Marine Le Pen. "Je sais que l'histoire proche me donnera raison: l'euro mourra", promet la présidente du parti d'extrême droite, alors qu'un sommet crucial se tient jeudi sur le sauvetage de la Grèce.

    "Union sacrée politique et médiatique"

    Selon Marine Le Pen, tout débat sur l'euro se heurterait en France "à l'union sacrée politique et médiatique derrière le dogme de l'euro". "C'est d'autant plus grave que les dirigeants français sont en train d'envisager une solution extrême dans le dos des peuples: la fédéralisation économique totale de la zone euro", estime-t-elle.

    "Cette option" - qui aurait selon elle "les faveurs de la technostructure européenne" et serait le "choix non encore avoué publiquement de Nicolas Sarkozy" - "a pourtant tous les traits d'une utopie totalitaire", ajoute Marine Le Pen.

    "Une superstructure monstrueuse, déjà baptisée 'ministère des Finances européen', déciderait dans l'opacité de nos politiques d'éducation, de santé, de sécurité. La fuite en avant fédérale suppose aussi un transfert financier massif de nos pays vers l'Europe du Sud et de l'Est, au détriment des Français les plus vulnérables", affirme la présidente du FN.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 14:58
Les violences contre les personnes augmentent

Le nombre des violences contre les personnes a continué d'augmenter entre juillet 2010 et juin 2011, par rapport à la période correspondante 2009-2010. La hausse est de 2,32%, selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).Selon un bilan mensuel de l'observatoire publié mercredi, "ce sont les faits de violences crapuleuses, soit les vols violents (...) qui expliquent pour près des deux tiers" cette hausse des violences contre les personnes, point noir de la délinquance depuis plusieurs années en France.Comme le montraient déjà de précédents bilans mensuels de l'ONDRP, si les vols commis sans violence diminuent (-0,07%), les cambriolages poursuivent toujours leur hausse, progressant de 4,87%. Quant aux escroqueries et infractions économiques et financières, elles augmentent de 6,51%.

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 17:41

 Le Ps est embourbé dans les affaires DSK-Banon avec ses éclaboussures sur un certain nombre d'élus socialistes comme Hollande, l'affaire marseillaise des frères Guérini qui montre la mansuétude de l'équipe Aubry, mais il y a à l'UMP une affaire encore plus sulfureuse: l'Affaire Karachi et le financement de la campagne Balladur et les liens "amicaux" de monsieur Copé et de monsieur Hortefeux avec monsieur Takiéddine, intermédiaire des marchés d'armement et joyeux financier de tout ce jolie monde. Vous serez heureux d'apprendre que ce monsieur, par un miracle que seul la France connait, ne paie pas d'impôt chez nous malgré sa fortune estimé à 40millions d'euros en France.

 Vous voyez UMP ou PS ont un sens aigu de la morale.

 

 

Mediapart a publié une série de révélations sur le rôle de M. Takieddine et sa proximité avec nombre de ténors de l'actuelle majorité. Le site a notamment produit des photos montrant l'homme d'affaires en vacances avec Jean-François Copé ou Brice Hortefeux. Les familles des victimes de l'attentat de Karachi ont demandé l'audition des deux hommes par la justice.

M. Takieddine a notamment payé les frais de plusieurs voyages de Jean-François Copé, alors qu'il était secrétaire d'Etat au budget.

Des documents attestent par ailleurs de liens  avec le ministre de l'intérieur Claude Guéant, et avec l'actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy. Les trois hommes ont notamment travaillé ensemble, en 2003 et 2004, à la signature d'un  contrat d'armement avec l'Arabie Saoudite, Miksa, d'une valeur de 7 milliards d'euros. Mené par le ministère de l'intérieur, ce contrat, qui avait déjà échoué en 1994,  a été stoppé à la veille de sa signature, en 2003, par Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Le Monde a révélé que la justice s'interessait de près à ce contrat, pour lequel M. Takieddine devait toucher 350 millions d'euros de commissions pour ce contrat.

 MONTAGES FISCAUX

Selon Mediapart, M. Takieddine dispose, outre ses revenus, d'un très important patrimoine, à l'étranger (un appartement à Londres, deux résidences au Liban) mais aussi en France : un grand appartement parisien, une résidence à Antibes, un yacht... Au total, plus de 40 millions d'euros, selon des documents cités par le site d'information. Le site affirme également, sur la foi de documents comptables, que le seul entretien des résidences de M. Takkiedine est revenu à 13 millions d'euros entre 2001 et 2008.

Or l'homme d'affaires ne paye aucun impôt en France, ce depuis 2003. Imposé au Liban, il bénéficie d'une convention fiscale qui lui évite une double imposition sur le revenu. Mais il ne paye pas non plus d'impôt sur son patrimoine. Mediapart cite des lettres échangées entre M. Takieddine et ses conseillers fiscaux, qui montrent que le millionnaire a mis en place des structures complexes pour échapper à l'impôt.

Mediapart affirme par ailleurs que "plusieurs inspecteurs et contrôleurs ont engagé des vérifications sur le contribuable Takieddine entre 2004 et 2005", sans aucune suite. A l'époque, Jean-François Copé avait en charge l'administration fiscale en tant que ministre du budget. Ayant passé plusieurs séjours dans les propriétés de M. Takieddine, il ne pouvait pourtant pas ignorer son aisance matérielle. Questionné à ce sujet par Mediapart, il n'a pas souhaité faire de commentaires sur la question, arguant du secret fiscal.

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 09:21

 

Indéfectible affidé de Nicolas Sarkozy, Thierry Mariani encore tout étourdi de son nouveau titre de ministre des Transports, donne désormais dans la servilité dégoulinante de flagornerie pour son maître. L’entretien accordé par le ministre au Figaro est à ce titre édifiant. Dans l’édition du 18 juillet, le quotidien rapporte que Thierry Mariani souhaite représenter les « valeurs de la droite : l’autorité, la méritocratie, l’attachement à la France »…

Quid de l’autorité alors que notre drapeau est brûlé devant des gendarmes médusés, ayant reçu l’ordre de ne pas bouger ?

Quid de la méritocratie lorsque le chef de l’État tente de placer son fils à la tête du quartier d’affaires de la Défense ?

Quid de l’attachement à la France lorsque Nicolas Sarkozy écartèle notre pays en l’enchaînant à l’OTAN et à Bruxelles ?

Comment ne pas sourire lorsque Thierry Mariani, se rengorgeant, déclare « nous, nous sommes dans l’action ! ».

Fait-il référence aux actions de son cher président qui valent aujourd’hui à notre pays la hausse continue du chômage, la chute du pouvoir d’achat, la disparition des services publics, les délocalisations d’entreprises et les déficits vertigineux des finances publiques ?

Par charité, n’évoquons pas l’explosion de l’insécurité et le déferlement migratoire…

Thierry Mariani peut difficilement faire montre de davantage de mauvaise foi. Encore qu’en cette discipline il demeure un compétiteur hors pair, doublé d’un menteur sans pareil, en affirmant que le Front National n’avait pas de programme économique et social.

Voilà ce que servent les amis de Nicolas Sarkozy aux électeurs pour masquer l’échec sans précédent de l’UMP

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 16:50

  Jean Louis Borloo rejoint la proposition de Marine Le Pen sur la necessité urgente d'ouvrir un débat devant les Français sur la crise de l'euro.

 

"Je considère que nous sommes face à un risque de crise qui est supérieur à la crise de 2008: en 2008, c'étaient les ménages, les banques qui ont été sauvés par les Etats souverains. Aujourd'hui, c'est le dernier étage: les Etats souverains qui sont dans une situation extrêmement difficile", a-t-il expliqué.

"On est dans des enjeux majeurs et je trouve que c'est au peuple qu'il appartient maintenant de débattre", a-t-il fait valoir en estimant qu'il ne s'agissait plus " seulement d'une question budgétaire ou technique" mais d'une "question politique".

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:44

 Marine Le Pen demande d'urgence un débat sur l'Euro à un moment où 60% n'ont plus confiance et ne veulent plus payer


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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 13:42

Pendant que Baroin se prépare à renforcer la rigueur en France Sarkozy nous lance dans des guerres qui nous coûtent une fortuine et Fillon fait cadeaux de milliards pendant sa tournée en Afrique. Etonnons nous qu'avec Sarkozy notre déficit soit passé de 900 à 1600 milliards

Au deuxième jour de sa tournée africaine, François Fillon annonce des aides pour la Côte d'Ivoire. La France serait prête à annuler 1 milliard d'euros de dette et à passer des "contrats de développement" pour 2 milliards d'euros.

Quatre mois après la fin des violents affrontements ayant suivi l'élection d'Alassane Ouattara à la tête de la Côte d'Ivoire, François Fillon promet de nouvelles aides pour le pays. En déplacement à Abidjan ce vendredi, le Premier ministre français a annoncé une remise de 1 milliard d'euros de dettes au pays tout juste sorti de la guerre civile. Cette somme s'ajoute aux 2 milliards d'euros auxquels la France a déjà renoncé en mai lors de la visite de Nicolas Sarkozy sur place.

A la suite du conflit entre les soutiens de Laurent Gbago, ex-chef d'Etat ivorien, et le camp favorable à l'actuel président, Alassane Ouattara, la France avait versé 350 millions d'euros d'aides pour aider à financer la reconstruction.

La France, partenaire "privilégié" de la Côte d'Ivoire

François Fillon voit plus loin qu'une simple aide d'urgence. "D'ici à quinze ans, je suis convaincu que la Côte d'Ivoire a toutes les chances de figurer parmi les pays émergents si elle s'engage dès maintenant dans la voie de l'exigence", a-t-il ainsi annoncé lors de l'ouverture d'un forum réunissant entreprises françaises et ivoriennes  à Abidjan.

La France reste l'un des premiers partenaires économiques de la Côte d'Ivoire avec 140 filiales de groupes français et 500 petites et moyennes entreprises qui y sont implantées. Le Premier ministre, qui s'est déplacé avec les représentants d'Alstom, Bolloré, BNP Parisbas ou encore Total, a réaffirmé la place de la France comme "partenaire de référence" de la Côte d'Ivoire. "L'un des plus importants contrats de désendettement-développement, pour près de 2 milliards d'euros", a aussi été annoncé lors de cette conférence.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 16:48

 On croit rêver.

Ainsi, il ne manque que 2,5 milliards d’euros répartis entre neuf banques européennes pour leur permettre de faire face à une situation économique plus grave. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Ce sont des montants de pacotilles.

Ainsi, seulement quelques « petites » banques grecques (2), espagnoles (5), autrichienne (1) et allemande (1)  ont des manques de fonds propres et les autres se portent bien alors qu’aujourd'hui plusieurs d’entre elles ne sont plus capables d’emprunter sur les marchés des capitaux à des taux concurrentiels. Les banques portugaises qui viennent de perdre trois niveaux de notation vont très bien, merci. Il en va de même des banques irlandaises.

Ainsi, l’Europe a autorisé la Hessische Landesbank à ne pas faire connaître ses chiffres –qui ne peuvent être que très mauvais- parce que le Land de Hesse n’aime pas de se voir déculotter en public pour mauvaise gestion ou pire. Helaba est la seule banque allemande dans le lot des banques en déficit de fonds propres.

Et on espère sincèrement que nous allons gober cela ? L’Europe vient de franchir un pas dangereux pour sa crédibilité : si au cours des premiers stress tests il y a deux ans elle avait refusé de voir la situation en face, l’Autorité Bancaire Européenne annonçait des tests plus sévères. Aujourd’hui, alors que la situation est infiniment plus grave elle a accepté de camoufler une situation infiniment dangereuse pour  une partie de son système bancaire.

Les chiffres ? Il ne s'agit évidemment pas de 2,5 milliards d’euros : l’encours de la dette sur les trois pays les plus menacés –Portugal, Grèce et Irlande- représentent environ 100 milliards d’euro pour les seules banques européennes, et au moins le même montant pour la Banque Centrale Européenne. L’amortissement à la valeur réelle de ces encours représenterait une charge de 50 à 70 milliards d’euros qu’on se refuse même à tester. Le lobby bancaire est passé par là.

Ce faisant, l’Europe vient de franchir un pas décisif dans la crise. Pour tenter désespérément de camoufler le coût de son indécision, elle vient de commettre un faux : les stress tests ne tiennent même pas compte des pertes de valeur actuelles, moins encore, d’une détérioration probable de la situation.

Alors que l’Italie et l’Espagne entrent dans une phase critique qui pourrait en entraîner d’autres,  on ne tient même pas compte des 300 milliards d’euros détenus par les banques européennes sur ces deux pays.

Pour camoufler leur incompétence et leur manque de courage, les instances européennes viennent de commettre un faux. Si l’une des banques qui se porte bien venait à faire faillite, l’Europe risque d’être poursuivie pour faux en écritures.

C’est une génération entière de complicités de dirigeants européens qui vient de passer au mensonge pour tenter désespérément de camoufler les conséquences catastrophiques de leur inaction. Les agences de notation en perdent la raison, mais la culpabilité se situe à la Commission Européenne et auprès des Chefs d’Etat, de gouvernement et des Gouverneurs de Banques Centrales de l’Eurozone.

Les pays qui ont récemment rejoint l’Union sont, à juste titre, outrés de voir que ceux qui leur ont fait la vie dure pour les accepter en leur sein se sont comportés comme des gestionnaires irresponsables. La même critique dépasse largement les frontières de l’Europe où se situent des  créanciers importants.

Les commentaires ne se sont pas fait attendre : ce résultat, selon le Financial Times, jette un doute sur une « exercice qui n’est pas assez dur pour restaurer la confiance des investisseurs dans le système financier de l’Eurozone ». Et de conclure que « l’Union Européenne a failli à ses propres tests ».

 

Il aurait mieux valu ne rien faire que de se livrer à des stress tests qui jettent encore plus le discrédit sur les dirigeants européens. Ce faisant ils jouent avec le feu alors que la contagion a commencé à montrer le bout de l’oreille. Les investisseurs ne s’y sont pas trompés. Les actions des banques européennes sont en baisse et lundi matin, réveillés de cet exercice de malhonnêteté caractérisée, ils devraient massivement vendre des titres souverains et des actions et obligations de banques européennes.

L’ ABE ne se rend même pas compte du ridicule de son affirmation qui justifie ces tests non-stressés comme un « moyen de pression sur vingt banques à effectuer des augmentations de fonds propres ».  Cette affirmation accuse l’ABE de prolonger le déni des tests d’il y a deux ans. Pas de référence à l’impact global de la crise de l’Eurozone. Nous savons pourtant que le « rééchelonnement » de la dette grecque a elle seule imposera des charges aux banques européennes. Cette quasi-certitude ne fait même pas partie des scenarios inclus dans les tests.

Nous sommes passés du déni au mensonge.

Georges Ugeux

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 07:44

 

Un article important,paru dans les échos,  démontre s'il en était besoin que la "droite populaire" n'a qu'une vocation de "boute entrain". Des prises de paroles, mais pas l'once d'un vote. Sarkozy veut bien chasser VERBALEMENT" sur les terres de Marine Le Pen, mais en aucun cas prendre de vraies décisions qui régleraient les problèmes. Peut être ,un jour certains députés de la "droite populaire" comprendront ils, comme des milliers de militants UMP que l'avenir est dans le rasemblement national et populaire avec Marine Le Pen. Mais pour cela il faudra attendre que leur intérêt électoral soit en adéquation avec leurs idées.

 

Ils n'étaient que quatorze, il y a un an. Aujourd'hui, la Droite populaire, qui vient de souffler sa première bougie en déposant mercredi une proposition de loi pour condamner « les outrages à la nation sous prétexte d'expression culturelle », peut se targuer de regrouper une petite cinquantaine de parlementaires UMP, dont les plus connus sont Lionnel Lucas ou Jacques Myard. Le développement du mouvement, avec le soutien appuyé du chef de l'Etat -qui les a reçus il y a un mois et demi -, est à la mesure de l'impact qu'ont eu les débats successifs lancés par la Droite populaire, dont ses membres se définissent comme des « anarchistes de droite » avec pour mission de « contrer les dérives de l'UMP au centre gauche ».

Parmi les derniers sujets soulevés, celui sur la binationalité, auquel Claude Goasguen, député UMP de Paris, a consacré un rapport, dans le cadre de la mission parlementaire sur le droit à la nationalité. Les conclusions de ce rapport, pourtant largement réécrites et adoucies, n'ont pas rencontré la faveur du ministre de l'Intérieur, ni celle de Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP. La Droite populaire est favorable à une suppression de la binationalité, et ce depuis longtemps. Un amendement à la loi immigration, votée au Parlement en mars dernier, avait déjà été présenté par ce courant de l'UMP pour demander à tout citoyen de choisir une seule nationalité. Amendement rejeté.

Déchéance de nationalité

La plupart des propositions émises par la Droite populaire sur ce projet de loi ont d'ailleurs été soit écartées par le Sénat, soit enterrées par le gouvernement lui-même, qui peine parfois à retenir les élans de la frange la plus à droite de l'UMP. Pour les responsables du parti présidentiel, toute la difficulté est de faire vivre le débat sur ces sujets grâce aux idées de la Droite populaire, en évitant toutefois d'en arriver au vote d'une loi et de froisser ses députés. ( comme vous le constater, la droite populaire est réduite à un écran de fumée. On parle , on provoque, mais on ne passe jamais à l'acte)

On se souvient notamment du grand débat sur la déchéance de nationalité, lancé par le président de la République lui-même lors de son discours de Grenoble, l'été dernier, et fermement soutenu par la Droite populaire. Après une valse-hésitation, le gouvernement avait demandé aux députés de ne pas réintroduire cette mesure, supprimée par les sénateurs, dans la loi immigration. Même scénario dans le domaine de la justice. Alors que les députés de la Droite populaire, Jean-Paul Garraud en tête, militaient pour un droit d'appel des victimes au pénal en cas d'acquittement, l'amendement, présenté dans le cadre de la loi sur les jurys populaires, a là encore été rejeté. On attend enfin les suites à donner au rapport d'Eric Ciotti sur l'exécution des peines et dont les premières mesures concrètes devaient être annoncées à l'été.

MARIE BELLAN, Les Echos

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