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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 21:48

Florange: clap de fin pour les hauts fourneaux

 

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Redoutée et annoncée depuis des mois, l'extinction définitive des hauts fourneaux de Florange (Moselle) démarrera mercredi, a annoncé la direction, marquant une étape considérée comme "une formalité, mais aussi un symbole" par les métallos lorrains, très amers face à la gestion de ce dossier par le gouvernement.

Les deux cathédrales d'acier de ce site d'ArcelorMittal, le P3 et le P6, ne produisent plus de fonte liquide depuis qu'elles ont été mises en veille en juin et octobre 2011. Mais leur "mise sous cocon", à partir de mercredi, marque une nouvelle étape, jugée définitive par les syndicats.

"Ca veut dire qu'on ne pourra plus redémarrer les hauts fourneaux, à moins d'investir dans de nouvelles installations", analyse François Lopera, de la CGT.

"C'est peut-être une formalité, mais c'est aussi un symbole: celui des politiques qui n'ont pas fait leur travail, des faux-espoirs qu'ils nous ont donnés et de notre déception", résume de son côté Frédéric Weber, de FO.

La procédure complète, qui comprend notamment l'arrêt des tours de chauffe des hauts fourneaux (devant durer 48 heures à partir de mercredi), ainsi que l'arrêt et la mise en sécurité de toutes les installations de la "phase liquide" de Florange, doit être finalisée d'ici la fin juin.

Cette fermeture d'une partie du site, qui conserve ses activités dites à froid, était prévue dans l'accord conclu fin novembre entre le gouvernement et le numéro un mondial de l'acier, qui la jugeait inéluctable en raison du contexte économique.

S'il signait l'extinction des hauts fourneaux, ce texte prévoyait aussi que leur fermeture se ferait sans plan social pour les 629 salariés concernés (sur les quelque 2.500 du site).

Depuis sa signature, plus de 200 sont déjà partis, à la retraite pour la plupart, tandis qu'environ 300 ont été détachés vers d'autres activités du site. Environ 120 sont encore affectés à la "phase liquide". Ils doivent participer aux opérations de fermeture des hauts fourneaux. Au final, le sort de plusieurs centaines de salariés doit faire l'objet de négociations sociales.

Promesses d'ArcelorMittal

L'accord prévoyait par ailleurs un engagement d'ArcelorMittal d'investir au moins 180 millions d'euros sur cinq ans à Florange.

"Ces engagements seront tenus et j'en serai, avec le gouvernement, le garant", a assuré François Hollande en décembre dernier.

Mais pour les syndicats, c'est le contenu même de ces engagements qui constitue un échec après plus d'un an et demi de lutte, dans un dossier qu'ils avaient réussi à placer au coeur de l'élection présidentielle.

Ils sont persuadés qu'une stratégie industrielle moins axée sur le court terme aurait permis de sauver les hauts fourneaux et reprochent à l'exécutif d'avoir capitulé devant le groupe, après avoir suscité l'espoir.

C'est ce qui a valu au Premier ministre Jean-Marc Ayrault d'être qualifié de "traître" par Edouard Martin, militant CFDT devenu le chef de file médiatique de la poignée de métallos qui ont mené jusqu'au bout le combat social à Florange, malgré la résignation de la plupart des salariés.

Leur colère est montée d'un cran début décembre quand ils ont appris qu'ArcelorMittal retirait sa candidature du projet européen Ulcos. Censée réduire les émissions de gaz carbonique lors de la fabrication d'acier, cette expérimentation restait l'unique espoir de relancer un jour un haut fourneau à Florange.

Le groupe a depuis assuré qu'il poursuivait ces recherches en France autour du projet, désormais baptisé Lis. Il a précisé lundi que 32 millions d'euros supplémentaires seraient investis dans ce projet de recherches par le biais d'un partenariat public-privé. Un point doit par ailleurs être fait sur ce dossier dans six ans. Six ans, c'est aussi la période pendant laquelle il s'est engagé à ne pas démonter les hauts fourneaux mis sous cocon.

Malgré les reproches, le gouvernement estime avoir arraché des engagements importants au géant de l'acier, et souligne l'absence de licenciements à Florange. Mais quelles que soient les appréciations sur le contenu de l'accord ce dossier a mis au jour de profondes divisions au sein de l'exécutif.

Les syndicalistes de FO ont prévu de dresser cette semaine une stèle en mémoire des "promesses non tenues" de François Hollande, semblable à celle installée après la fermeture de l'aciérie voisine de Gandrange en 2009, pour dénoncer l'action de son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:50

 

Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République-laïcité de Marine Le Pen

« Enseignement laïque de la morale » ou propagande pédagogiste bienpensante? Le rapport que vient de recevoir à ce sujet Vincent Peillon est affligeant. Tous les poncifs éculés, qui sapent depuis bientôt un demi-siècle l’École de la République, en constituent le fondement. « La morale commune ne peut plus … imposer une conception du bien. », mais la loi n’est-elle pas la base morale que tous les citoyens ont en commun, chacun pouvant ensuite la compléter ? « Le pluralisme des croyances et des cultures dans une République laïque » doit être enseigné, les croyances relèvent de la sphère privée, mais la reconnaissance des cultures dans la République conduit au communautarisme.

Dans le primaire, les traditionnelles maximes morales doivent être abandonnées. Dans le secondaire, une dernière pelletée est jetée sur « l’humanisme classique » (littérature, latin, grec) ainsi enterré. Le nécessaire retour de la chronologie en histoire n’est même pas évoqué. En revanche, l’interdisciplinarité apparait, une fois de plus, comme la solution miracle. Bref, l’élève doit se construire. L’idée même d’autorité semble quasiment incongrue.

Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine veut le redressement de l’École de la République en mettant en son centre la transmission des savoirs par l’autorité du Maître. La morale laïque repose à la fois sur le respect de la loi et la connaissance de la nation dans sa langue et dans sa continuité historique et littéraire. Bannissons la propagande dans les enceintes scolaires, et enseignons les fondamentaux qui permettront à chaque citoyen de penser par lui-même

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 22:25

La dynamique de la modernité a reposé sur trois leviers majeurs :

  • -la foi en la science, qui suppose que des lois objectives – que l’on peut découvrir – régissent le monde, et non la volonté aléatoire d’une divinité ou le seul poids des traditions ;
  • -l’affirmation de droits qui appartiendraient naturellement et donc également à tous les hommes, indépendamment de tout ordre politique et social ;
  • -la croyance qu’en libérant le commerce de toute contrainte on atteindra l’abondance et la paix pour tous.

Le progrès se définit comme la mise en œuvre coordonnée de ces trois leviers, d’où la notion de mouvement. La gauche se situait du côté du parti du mouvement, c’est-à-dire du changement de la société, face à la droite qui voulait conserver l’état et les traditions existants.

Cette modernité remonte au XVIIe siècle en Europe et à la crise intellectuelle qui a suivi la Renaissance et les Guerres de religion. Auparavant tout le monde était « droit », en effet, et par conséquent restait fidèle aux principes d’organisation traditionnelle de la société. Les gens « gauches » allaient, eux, en prison ou sur le bûcher puisqu’ils apparaissaient comme des hérétiques, des criminels ou des asociaux.

Aujourd’hui triomphent en Occident l’esprit des Lumières, celui du néo-capitalisme et l’implosion individualiste des sociétés.

En termes politiques cela signifie que la gauche a gagné en imposant ses idées, qui forment la base du politiquement correct aujourd’hui et en transformant – c’est-à-dire en renversant – la société conformément à ses dogmes.

Au XIXe siècle la gauche s’est scindée en deux composantes : une composante hostile aux dérives du capitalisme naissant et qui a pris la forme du socialisme ; et une composante qui entendait prolonger jusqu’à son terme la logique du capitalisme au nom du progrès. Cette dernière tendance l’a emporté au XXe siècle.

Comme l’avait bien vu Marx, en effet, le capitalisme a été et reste encore de nos jours, sous sa version néolibérale*, le principal agent destructeur des sociétés. Car, comme la révolution, le capitalisme est une violence faite à la société.

En prenant la défense du capitalisme face au communisme, ou du libéralisme face au socialisme, la droite a donc achevé de se perdre.

Il n’y a plus d’enjeu depuis la mort de l’ancienne société.

La droite n’a donc plus rien à défendre et la gauche, parvenue au pouvoir, n’a plus rien à conquérir.

Droite et gauche tendent donc à devenir mimétiques car elles n’ont plus de raison de s’opposer : elles adhèrent donc à la même doctrine (post-démocratique, atlantiste, néolibérale, cosmopolite) et conduisent peu ou prou la même politique, au sein d’un système fermé sur lui-même : celui de la modernité post-démocratique.

Comme le démontre la situation politique française depuis 1986, il n’y a plus aujourd’hui d’alternative politique réelle entre la droite et la gauche. L’alternance entre la droite et la gauche repose aujourd’hui sur une tromperie électorale permanente car elle ne débouche sur rien d’essentiel. Car le seul « changement » consiste à aller plus ou moins vite dans une même direction.

Ni la droite ni la gauche n’appliquent leurs programmes électoraux, sauf sur des questions de détail. A chaque fois les discours de « rupture » de droite ou de gauche font long feu : du fait du « virage de la rigueur » pour la gauche, de la peur du

 

Malgré ses promesses électorales, la droite n’a jamais d’ailleurs remis en cause les réformes « sociétales » instaurées par la gauche, qui de ce fait deviennent vraiment « irréversibles ».

Le système que la droite et la gauche ont contribué à créer est de nature post-démocratique : il ne débouche pas sur la souveraineté politique mais sur sa déconstruction.

Le spectacle de l’affrontement gauche/droite a pour fonction de cacher que la souveraineté a quitté l’orbite du politique.

Les gouvernements de droite comme de gauche ne font plus que de la communication et les parlements se bornent à transposer les directives de Bruxelles, mais ils ne décident plus. Ils ne décident plus parce qu’ils ont laissé le gouvernement des choses – c’est-à-dire l’économie et le droit procédural – prendre le pas sur le gouvernement des hommes : la politique.

Les vrais souverains se situent donc désormais du côté des marchés, des médias, du patronat, des juges, des autorités morales et des lobbies. Mais on s’efforce, de moins en moins bien à vrai dire, de cacher aux électeurs que « le roi est nu ».

Car droite et gauche continuent de ressasser des querelles qui ne correspondent plus à l’état réel du monde ni à la situation présente des Européens. Ainsi, par exemple, il n’importe plus de se prononcer pour ou contre le « progrès », mais de savoir comment préserver notre identité dans un monde ouvert, où les civilisations sont en concurrence vitale et où les Européens ont perdu le monopole de la science et de la technique.

La question n’est plus de savoir s’il faut ou non « privatiser », mais comment constituer un véritable espace économique européen protecteur et comment recréer une société aujourd’hui éclatée ; comment remettre aussi l’économie au service de la société. Elle n’est pas de « redistribuer » alors que nous sommes dans une économie ouverte en phase de désindustrialisation, de vieillissement de la population et qui produit de moins en moins.

Mais sur toutes ces questions, la droite et la gauche restent sans

C’est ce qui démontre que l’opposition convenue entre ces deux familles politiques ne répond plus à l’attente des citoyens et que chacun s’en rend de plus en plus compte.
Les études d’opinion concordent à mettre en lumière une coupure croissante entre l’opinion majoritaire autochtone et la classe politique, sur presque tous les sujets et dans toutes les couches de la population. Au plan électoral cela se traduit dans la progression de l’abstention et la baisse continue du nombre de suffrages exprimés obtenus par les partis de droite et de gauche.

Il n’y a plus de « majorités » politiques, mais, en réalité, un jeu de pouvoir à somme nulle entre des groupes minoritaires au sein d’un système fermé.

La corruption de ces élites tient au fait qu’elles ont trahi leurs idéaux à la fin du XXe siècle :

  • -la gauche a abandonné le peuple (le prolétariat) et la rupture avec le capitalisme, en reniant l’héritage du socialisme (notamment en France) ;
  • -la droite s’est ralliée à l’idéologie libertaire, à l’égalitarisme et à la révolution néolibérale, en rompant avec toutes les traditions nationales.

Ces élites sortent de l’histoire car elles ne peuvent relever les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés : chômage, pauvreté, insécurité, effondrement de l’enseignement et de la culture, immigration, endettement massif notamment. Dans aucun de ces domaines la droite n’a fait mieux que la gauche et réciproquement puisque précisément ces fléaux résultent du système qu’elles ont mis en place. En outre, ces phénomènes ne sont des fléaux que pour le peuple et au contraire des opportunités pour l’oligarchie

C’est pourquoi la concurrence verbale entre la droite et la gauche ne correspond plus à rien de nos jours car elle n’existe qu’à l’intérieur d’un système fini.

Une politique ne peut réapparaître que sur le fondement d’une opposition au système lui-même.

Faire de la politique revient donc aujourd’hui à s’opposer au désordre contemporain, fruit de la modernité finissante : une tâche au-dessus des forces des politiciens de droite comme de gauche.

Les élites de droite et de gauche ne subsistent qu’en raison de leur complicité pour se partager les dépouilles du pouvoir et du verrouillage médiatique et institutionnel qu’elles ont imposé pour cela.

Comme toutes les élites qui ont perdu leur vocation pour se transformer en oligarchies, elles disparaîtront car elles s’illusionnent sur leur capacité à arrêter la marche du monde à leur profit. La « fin de l’histoire » est une vieille utopie destinée à rassurer les futurs perdants. Et, comme dans toutes les périodes de déclin, la chute de ces élites va s’accélérant, comme l’illustre la trajectoire de François Hollande, par exemple.

Une nouvelle dynamique politique, donc une nouvelle « grande querelle », commence à émerger en Europe avec ce que l’on nomme le populisme, les courants identitaires ou eurasistes, voire écologiques, et les nouveaux clivages qui les accompagnent. L’islamisme contribue aussi, malgré lui, à sa maturation, dans la mesure où il se présente comme une alternative à la modernité occidentale et un défi aux Européens.

Sur les ruines de la modernité décadente, une nouvelle alternative politique prend actuellement racine partout en Europe. Quand l’occasion se présentera, elle emportera tout.

Michel Geoffroy
17/04/2013

 

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 23:10

Assemblée nationale / « Mariage pour tous » — Marion Maréchal-Le Pen (FN) : « François Hollande se rend indigne de sa fonction ! »

Mercredi 17 avril 2013, Marion Maréchal-Le Pen, député du Front National élue dans le Vaucluse, est intervenue au sujet du « Mariage pour tous » dans hémicycle de l’Assemblée nationale à Paris.

Marion Marechal Le Pen - FNElle a dénoncé l’arrestation de la soixantaine de manifestants pacifiques, interpellés sur ordre du gouvernement :

« A une crise morale, économique, politique, vous ajoutez une crise majeure de la démocratie en refusant le dernier mot au peuple par référendum, en méprisant les opposants pourtant majoritaires à l’adoption, en ignorant le grogne des Français, François Hollande se rend indigne une fois de plus de sa fonction et participe à la création d’une contestation massive, durable, sans visage, contre laquelle il ne pourra pas lutter quand bien même il l’annoncerait dans ses discours.

Vos erreurs sont notre avenir ! »

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:37
Rendez vous aux prochaines
manifestations des
collectifs
"La Manif pour tous" et "Printemps Français"



manif-pour-tous printemps-francais

Ils passent en force - Tous à l’Assemblée Nationale !!!

Suite au "coup d’Etat législatif" du gouvernement sur le vote de la loi Taubira, le SIEL appelle ses
militants, adhérents et proches à se joindre, tous les jours, durant l'examen du texte, aux manifestations
quotidiennes devant l’Assemblée nationale. Rendez-vous tous les soirs à 19h au métro Sevres Babylone.

Le SIEL appelle à participer (sur Paris) :
- A la Grande manifestation nationale du dimanche 21 avril
- Au rassemblement du 25 avril pour "débattre du référendum d'initiative populaire"
- Au défilé du 5 mai à l'occasion de la première année de présidence de François Hollande
- A la manifestation du 26 mai (même si le texte est voté avant) pour "la défense de la famille"

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 20:25

 

On refait le match. Comme c'est souvent le cas un an après une élection présidentielle, l'institut Ifop-Fiducial pour Europe 1* a posé la question aux Français : pour quel candidat voteraient-ils au premier tour s'ils avaient la possibilité de se prononcer à nouveau ? A ce petit jeu là, c'est Nicolas Sarkozy qui en sort largement à son avantage en obtenant 30 % des voix (contre 27,18% le 22 avril 2012).                                       

 

Il devance confortablement François Hollande, qui pointe à 22% (contre 28,63%). Surprise : Marine Le Pen fait le même score que l'actuel président, avec 22% d'intentions de vote (contre 17,90% en avril dernier), signe que ses idées progressent dans le pays. Les petits candidats eux ne progressent guère : 11% pour Mélenchon (au lieu de 11,1%) et 10% pour François Bayrou (au lieu de 10,31%).

Ifop n'a en revanche pas posé la question du second tour.

Il y a un mois, un sondage Ifop pour Paris Match montrait que 53% des personnes interrogées disaient préférer Nicolas Sarkozy et 44% François Hollande, 3% assurant n'avoir aucune préférence entre les deux hommes.

* Etude réalisée par internet et par téléphone du 11 au 15 avril 2013, sur un échantillon de 1967 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 12:17

Marine Le Pen - Parlement EuropeenMarine Le Pen, Présidente du Front National et députée française au Parlement européen, interpelle le président de la Banque centrale européenne lors de la session plénière dédiée au « Rapport annuel 2011 de la Banque centrale européenne ».

Marine Le Pen (FN) : « Cette nouvelle situation financière de la BCE est inquiétante en raison de son ratio de solvabilité qui respecte de moins en moins les normes prudentielles BALE 3.

Il est a espérer que cette dégradation bilantielle ne s’aggrave pas en 2013 avec la crise du système interbancaire européen au risque que la BCE ne se transforme progressivement en une banque dépotoir, c’est-à-dire une ‘bad bank’ ! »

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 09:38

Marine Le Pen 2013Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

Comme le Front National l’avait annoncé aux Français, c’est finalement vers une récession que 2013 s’achemine, comprise entre -0,1 % et -0,5 % selon plusieurs organismes officiels.

Une nouvelle fois le gouvernement aura donc menti aux Français et comme d’habitude il tardera à revoir ses propres prévisions de croissance, ce qui rend d’ores et déjà caduc le budget 2013. Chaque dixième de point de PIB d’erreur représente 2 milliards d’euros supplémentaires à trouver…
La prévision de 1,2 % pour 2014 est elle-aussi totalement fantaisiste : le gouvernement a le devoir de proposer dès aujourd’hui un chiffre plus crédible, et donc plus bas.

Cette baisse du PIB, qui suit des années de croissance nulle, se traduira par une nouvelle hausse du chômage et une montée en flèche de la pauvreté parmi les travailleurs et les retraités.
Elle est le résultat direct de l’absurde austérité imposée à l’ensemble de la zone euro pour sauver à tout prix la monnaie unique et un système européen en faillite.

L’austérité tue l’économie et l’emploi, il faut donc en finir. Utilisons les armes du redressement que sont une monnaie nationale, des frontières intelligentes face à la concurrence internationale déloyale et un État stratège au service du patriotisme économique.

S’il était un président à la hauteur de la situation, François Hollande ferait le chemin de Berlin pour expliquer à la chancelière Merkel que la France compte se défaire de la soumission à l’Allemagne, puis le chemin de Bruxelles pour préparer l’après-UE.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 16:23

Adoption et mariage homosexuel – Lettre ouverte de Marion Maréchal-Le Pen à Jean-François Copé, président de l'UMP

Marion Marechal Le Pen 4Communiqué de Marion Marechal-Le Pen, députée du Front National élue dans le Vaucluse

Monsieur Le Président,

Ce samedi 12 avril la loi sur l’adoption et le mariage homosexuels a été votée au Sénat à une majorité de deux voix en raison de la complicité d’un certain nombre de sénateurs de vos rangs. Évidemment pour dissimuler cette déloyauté, votre groupe au Sénat s’est bien gardé de demander un vote par scrutin électronique.

Néanmoins, la publication des intentions de vote révèle que plusieurs d’entre eux se sont lâchement abstenus ou ont clairement voté « pour ». Bien que votre mouvement nous ait habitués aux paradoxes et aux grands écarts entre le faire et le dire, permettez-moi de m’offusquer particulièrement de cette situation.

Voilà plusieurs semaines que votre parti s’empare à bras-le-corps de l’opposition sur le mariage et l’adoption homosexuels : grandes déclarations, tête de cortège et discours enflammés lors de la « manif pour tous », obstruction législative à l’Assemblée. Bref, ce débat semblait, à juste titre, vous tenir à cœur et faire l’objet d’une attention particulière de votre part. De ce fait, quelle attitude comptez-vous adopter à l’égard de vos élus ?

 

En effet, ce projet de loi, des mots mêmes de la garde des Sceaux, engendre un véritable bouleversement de civilisation en déconnectant la filiation des lois naturelles de la biologie, en privant sciemment un orphelin des référents père et mère, en faisant de l’amour le seul critère du mariage, ouvrant la voie, demain, à la reconnaissance d’autres formes d’unions voulues par d’autres minorités.

Les droits de l’enfant sont ainsi bafoués pour répondre au désir égoïste de parenté d’adultes qui, eux, ont eu la chance de n’être privés ni d’un père ni d’une mère.
Dans cette société de l’individualisme, de la jouissance immédiate, du droit à tout-va sans contrepartie du devoir, il est important de rappeler que l’homme ne peut s’émanciper de tous les cadres, et en particulier de celui de la loi naturelle, sans risquer toutes les dérives qui font que la Nation passe de la civilisation à la décadence.

Tout en plaidant pour la liberté de chacun de vivre sa sexualité comme il l’entend et pour la tolérance de la société qu’implique l’exercice de cette liberté, je me dresse avec mon mouvement contre l’adoption de cette loi et je soutiens l’engagement de Marine Le Pen d’abroger cette loi une fois au pouvoir.

M. le Président, si votre positionnement est sincère et ne relève pas uniquement d’une manœuvre électoraliste, si ces dernières semaines ne traduisent pas seulement la tentative désespérée de ranimer un clivage UMP/PS dépassé, si les droits de l’enfant et l’institution du mariage vous tiennent à cœur, alors vous demanderez logiquement la démission des sénateurs concernés ou du moins, vous leur retirerez votre soutien aux prochaines élections.
En ces temps de troubles et d’amoralité généralisée, j’ose espérer que vous ferez preuve de cohérence éthique.

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 12:43
Tribune de Jean-Yves Le Gallou

 

La radicalité contre la dictature des minorités -Tribune de Jean-Yves Le Gallou

Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités. Dictature des minorités sexuelles, associatives subventionnées, ethniques et religieuses, financières, médiatiques, parlementaires.

 

————————————

 

Minorités sexuelles

Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !
En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…

Minorités associatives subventionnées

Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.

Minorités ethniques et religieuses

Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.

Minorités financières

Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.

Minorités médiatiques

Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.

Minorités parlementaires

Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :

  • - En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
  • - Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
  • - Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.

Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.

Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.

Jean-Yves Le Gallou

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