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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 08:14

~~ La dégoulinante propagande bobo pro-migrants n’en finit pas de déverser sa gluante bien-pensance sous fond de « charité bien ordonnée commence par s’occuper des étrangers » et d’images savamment triées.

L’OBS (jamais en reste) a ainsi lancé jeudi un dossier sur les migrants avec plusieurs Unes sous le titre « J’ai été migrant », quatre portraits de vous et moi, aux origines migrantes lointaines et hyper fiers d’être Français aujourd’hui car sang mêlés. Porte ouverte à tous les clichés de la gauche tiers-mondiste, ce dossier à de quoi faire rougir de plaisir les BHL et autre Kouchner, ces hypertrophiés de l’accueil aux autres, pourvu que l’on (re)parle d’eux. L’exercice n’a qu’un seul objectif aussi basique que débilisant : faire comprendre à chaque Français qu’il a des origines étrangères, qu’il est un migrant parmi d’autres et que la France n’est que le fruit de ce brassage. Il ne restait plus aux réseaux sociaux, qu’à nous réchauffer quelques histoires d’immigrés ayant fuit le franquisme en Espagne, le communisme en Pologne, ou encore d’immigrés d’Afrique du Nord – « la France est allée chercher mon père dans un village perdu du Maroc pour travailler dans les mines de Moselle » – et le slogan #JaiEtéMigrant faisait le buzz sur la toile. Nous venions d’apprendre que nous étions tous-des-migrants. Une fois la surprise (le choc ? ) passée, viendrait vite la conclusion : il ne faut donc pas empêcher la vague déferlante migratoire actuelle, mais l’organiser. L’intégrer. Comme faisant partie d’une (r)évolution programmée. Dont acte, la ficelle est énorme, à nous de la digérer. Mais l’excitation virtuelle via les réseaux sociaux a l’énorme avantage, au regard de la liberté d’expression, de permettre à chacun de s’exprimer.

Et à ce fameux hashtag » : JaiétéMigrant » a répondu celui de Marine Le Pen « JeveuxResterFrançaisEnFrance ! » Et il a pris de l’ampleur et a dépassé le premier. Ainsi donc, la propagande bobo rencontrait une résistance : des Français en France partageaient l’outrecuidance de vouloir le rester. Il est des évidences qu’il est bon de marteler et les internautes ne s’en sont pas privés. RTL, explique ainsi que « c’est la force des militants du FN et de leurs sympathisants, et une France xénophobe des internautes qui savent être actifs quand il faut, qui a provoqué cette opposition ». Il en est ainsi du bourrage de crâne que la France subit depuis des années et qui l’oblige à abandonner ses racines , ses origines, ses fiertés , pour en faire une France courbée, culpabilisée pour finir dominée. Pour en finir tout court avec l’idée de France. L’équation est simple : vous êtes tous des migrants et si vous souhaitez rester Français-en-France, vous êtes des xénophobes populistes. Il y aura donc d’autres morts par milliers sur nos plages et l’impudeur des médias relaiera à nouveau des images de cadavres sur papier glacé. Émouvoir, mais impérativement s’arrêter au stade de « l’émotion pour tous » : toute analyse, tentative d’explication, réflexion en amont, ferA de nous des personnes insensibles, cruelles, des excommuniés du politiquement correct. Le procédé qui vise à manipuler les morts pour culpabiliser les vivants, est à classer au rang des infamies, comme atteinte direct à la dignité humaine, propagande des dictatures de tout temps. Ceux la même,qui en sont les acteurs, visent non pas à empêcher d’autres morts sur nos plages ou nos camions refrigérés, mais à organiser leur arrivée, leur installation en Europe. L’heure est encore au réveil des consciences, à défaut d’avoir un jour à écrire : « J’aiétéNaïf »

Anne-Sophie Désir

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 16:35

~~ L’Europe est une grosse baleine échouée sur la plage où débarquent des milliers de clandestins qu’elle est bien incapable de contrôler. Elle vit encore assez pour nourrir les crabes qui se régalent à ses dépens, élus et fonctionnaires dont on est bien en peine de savoir quel service ils rendent vraiment aux Européens. On sait seulement ce qu’ils coûtent, quels problèmes ils sont incapables de résoudre et quelle réglementation stérilisante ils sont aptes à produire. Précise et minutieuse dans le détail, la technocratie européenne qui a vidé l’Europe de son élan et de son esprit s’est révélée impuissante à réaliser ses objectifs et incapable de faire face aux principaux défis qui se dressent devant elle.

Pleine de morgue, elle avait projeté, avec la stratégie de Lisbonne, entre 2000 et 2010, de générer l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. Malgré les étoiles favorables qui se sont alignées dans le ciel (faibles taux d’intérêts, euro faible et baisse de l’énergie et des matières premières) elle en est encore à se réjouir de taux de croissance médiocres et d’un chômage qui reste élevé, si on compare ces chiffres à ceux des Etats-Unis. En juin, le taux de chômage américain est tombé à 5,3 % et sur un an la croissance s’est élevée à 5 %. L’Europe des 28 compte 9,6 % de chômeurs et sa croissance est de 1,8 %. Si on se limite à l’Eurozone, c’est respectivement 11,1 % et 1,5 %. L’idée que les chiffres sont d’autant moins bons que l’Europe est davantage intégrée vient vite à l’esprit. Encore faut-il tenir compte de l’écart entre le nord et le sud, avec un chômage supérieur à 20 % pour des pays comme l’Espagne ou la Grèce, du rattrapage effectué par les pays nouvellement entrés ou durement touchés par la crise, et du vieillissement de la population, qui devrait être un sujet angoissant. C’est ce dernier point qui rend particulièrement inquiétante la satisfaction béate du Commissaire européen aux migrations, Dimitris Avrimatos, un diplomate grec, vieux routard de la politique depuis 1993 et recyclé à Bruxelles. Selon lui, tout est pour le mieux sur les rivages européens. Schengen doit rester en dehors des discussions.

Comme d’habitude, la politique européenne est à voie unique, à voix unique aussi, qui est celle du savoir des technocrates face au « populisme ». La poussée migratoire est pourtant une déferlante. En 2014, les franchissements illégaux des frontières ont augmenté de 164 %, les demandes d’asile de 45 %. Depuis le début de l’année, les demandes de protection ont grimpé de 78 % : 565.000 en six mois ! Face à ce qu’il considère comme une fatalité, heureuse à la limite, notre Commissaire rappelle que les migrations sont dans l’ADN européen, en oubliant que celles-ci se faisaient en sens contraire et ont permis d’étendre notre culture sur une bonne partie du monde. Pour lui, il s’agit d’élargir l’Union, d’aider les pays limitrophes (175 millions d’Euros d’aide à notre grand « allié » turc), de favoriser les « routes légales d’accueil », et d’assurer la répartition des réfugiés. En amont et en aval, au Niger comme en Grèce, des « hotspots », l’un de ces termes miraculeux qu’affectionnent les technocrates, comme si le seul fait de les employer avait déjà résolu le problème, vont étayer l’accueil des migrants. À aucun moment, notre Commissaire ne sort de son étroite spécialité.

Que l’Europe devrait davantage se préoccuper de sa natalité, du plein-emploi des Européens, de la sécurité de ses frontières, de la paix dans les pays touchés par le fanatisme qu’elle pourrait balayer facilement si elle le décidait, sont des sujets qui ne sont pas de sa compétence. L’Europe est une Big Mother sénile, prête à réglementer en tous sens, à protéger de tout toutes et tous, mais dont les comportements sont à ce point incohérents et aveugles que ses protections tatillonnes nous exposent davantage au danger. Un discours purement technique et politiquement correct associé à une absence de volonté forte conduit à une effrayante passivité de l’Europe devant son déclin et, demain peut-être, son engloutissement.

Christian Vanneste Président du RPF

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 14:47

Enfin le débat s’ouvre en France. Devant l’échec et la soumission de la gauche grecque qui de voulait radicale, un certain nombre d’esprits éclairés posent dans notre pays la question cruciale du rassemblement de tous les patriotes et souverainistes dans un « front de libération nationale ». Au-dessus de la droite et de la gauche, il y a la France. En apportant mon modeste soutien à Marine Le Pen, il y a quatre ans, j’espérais n’être qu’un précurseur. Je me réjouis de voir que désormais commencent à être nombreux ceux qui arrivent à une conclusion similaire. Pour constituer ce « front », il faut se mettre d’accord sur quelques positions essentielles, sachant que l’objectif commun atteint (la restauration de l’indépendance nationale), chacun présentera au peuple français son propre programme.

En attendant, il me semble que trois points peuvent nous réunir : la reconstruction de l’École de la République, la réindustrialisation du pays, et l’arrêt de l’immigration massive. Je ne développerai pas le premier tellement l’accord me semble général sur les mesures à prendre pour que l’École redevienne un lieu de transmission des connaissances. Pour créer en France des emplois durables, il faut qu’une grande part d’entre eux soit productifs et donc surtout industriels. Il ne s’agit pas de revenir aux usines du XIXe siècle, mais au contraire de développer des secteurs de pointe compétitifs par leur qualité sur le marché mondial. La concurrence doit porter sur les produits, et non sur les producteurs. La première condition est de transformer l’euro de monnaie unique en monnaie commune. Compte tenu de l’état de l’économie française, aujourd’hui, cette monnaie nationale subira une dévaluation de l’ordre de 20 % par rapport au dollar, pendant que la monnaie nationale allemande devrait être réévaluée de quelque 5 %. Ce retour au réel sera en lui-même une protection pour les entreprises dont l’activité se situe sur le territoire national. Des dispositions complémentaires devront bien sûr être prises, à commencer par sortir du carcan ultra libéral imposé par l’Union Européenne ; il ne devrait pas être de difficile de s’entendre à leur sujet.

Enfin, il conviendra de préciser les modalités de mise en œuvre de l’État stratège ; mais, là encore, notre accord de principe devrait faciliter l’entente. En fait, au stade actuel, la principale difficulté viendrait de la « préférence nationale », comme l’a indiqué récemment Jacques Sapir, invoquant une disposition du préambule de notre constitution qui stipule : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances. » Rien dans ce texte ne s’oppose à l’instauration d’un critère de nationalité pour une préférence à l’emploi, à moins de le solliciter dans le sens contraire. Il est normal qu’un État commence par s’intéresser à ses ressortissants pour ne s’occuper qu’ensuite des étrangers présents sur son territoire pourvu qu’ils soient en situation régulière (les pérégrins, comme on disait à Rome).

Quant aux étrangers en situation irrégulière, ils sont des délinquants, car être sans papier en France est un délit. Il convient donc de les expulser humainement, mais fermement. L’immigration massive n’est que l’armée de réserve du patronat le plus réactionnaire pour peser sur les salaires et la protection sociale. Nul ne doit oublier d’où vient le terme de « jaune » pour qualifier un travailleur qui s’affranchit de la solidarité avec ses camarades. Dans son principe le « front de libération nationale » est donc possible. Sans tarder, il faut ouvrir les discussions à cet effet en tenant compte de la réalité démocratique. Les électeurs ont tranché : Marine Le Pen rassemble, pour le moins, plus du quart des suffrages exprimés. Il ne s’agit pour personne de se rallier ni au Front National ni au Rassemblement Bleu Marine, s’il ne le souhaite pas. Toutes les sensibilités, tous les parcours doivent être respectés. Il s’agit seulement de fixer ensemble les modalités d’union du peuple de France pour son indépendance et sa prospérité. Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan se rencontrent : tant mieux. Mais c’est une impasse s’ils restent entre eux. Au contraire, c’est un gage d’espérance si cela prélude à un mouvement de large rassemblement.

Pour franchir le Rubicon, pour défier la bien-pensance, plus que du courage, il faut de l’audace pour la France. ~

~Bertrand Dutheil de La Rochère, Président de Patrie et Citoyenneté membre du Rassemblement Bleu Marine

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 11:43

~~ Qui pourrait rester insensible devant ces images terribles qui nous rappellent les pires moments de l’exode en 1940 ? Là, en Macédoine, c’est un train à destination de la Hongrie qui est pris d’assaut par 2 ou 3.000 Syriens, lesquels se hissent dans les wagons par les fenêtres. Ici, ce sont des hordes de réfugiés qui marchent sur 80 kilomètres, épuisés, dans l’espoir d’atteindre la Serbie.

Là encore, on les voit débarquer de Zodiac flambant neufs dont on se demande qui les leur a fournis (à 5 ou 20.000 euros pièce) ! Avez-vous vu cette photo d’un Zodiac débarquant, à Kos, une trentaine de jeunes hommes de 20 à 30 ans, habillés et chaussés de neuf qui ont plus l’air d’un commando que de misérables réfugiés ? Et que dire de ces migrants qui se bagarrent entre eux, qui saccagent leur hôtel car il n’est pas assez confortable, qui manifestent pour plus de confort et une nourriture halal ? Plus de 300.000 Moyen-Orientaux, selon le HCR, sont ainsi arrivés depuis janvier en Grèce, via la Turquie, trop heureuse de pouvoir, à moindres frais, déstabiliser l’Europe qui ne veut pas d’elle. Chaque jour, ils sont donc des milliers à accoster sur les îles du Dodécanèse, fuyant une guerre que les Occidentaux ne semblent pas vraiment vouloir arrêter. Chaque jour, en Méditerranée occidentale, ce sont, là aussi, des milliers d’Africains qui débarquent en Italie, à Malte, en Espagne, avec l’aide – pour ne pas dire la complicité – de l’Union européenne. Rien qu’en juillet, ils seraient plus de cent mille migrants à avoir réussi leur transhumance ! Ils seront plus d’un million à la fin de l’année. Ce flux ininterrompu de ceux que l’on désigne désormais sous le nom de « migrants » mais qui sont, en fait, des clandestins illégaux jusqu’à ce qu’ils obtiennent le statut de réfugiés, est un défi lancé à l’Europe et à ses frileux gouvernants.

On peut se demander, avec juste raison, pourquoi rien n’est fait pour endiguer cette vague. Par faiblesse ? Par compassion ? Par calcul de remplacement ? Car il s’agit bien de cela. Cette invasion n’est pas aussi pacifique qu’elle peut paraître. Elle risque, et très vite, de coûter paix et tranquillité à nos pays. On ne peut pas, surtout en période de crise économique telle que nous la vivons, accueillir toutes ces personnes sans conséquences sur notre vie quotidienne. Demain, lorsqu’il seront arrivés à leur destination, que feront-ils ? Ils ne parlent pas notre langue, ne prient pas le même Dieu, n’ont pas la même culture, ni le mode de vie que nous connaissons depuis des siècles. Ils n’auront pas de travail et devront vivre de notre générosité, creusant un peu plus notre déficit. Nombre d’entre eux s’enfermeront dans leur religion, nous provoqueront avec leurs coutumes, la charia. Combien sont-ils déjà à être des terroristes en herbe, une cinquième colonne endormie ?

Nous devons réagir aujourd’hui. Sur plusieurs fronts à la fois. Prendre la mesure du danger mondial que l’État islamique représente. Il faut mettre le paquet militairement pour anéantir ces terroristes, et plutôt que d’armer (ce qui est un comble) Al-Nosra, aider l’armée régulière syrienne (oui, oui, aider Assad, moins Führer que le sanguinaire calife Al-Baghdadi). Pas avec trois bombes lancées par-ci par-là. Avec l’armée, soutenue par les Casques bleus dont la mission sera de protéger les Syriens et les Irakiens chaque fois qu’un village ou une ville seront repris aux barbares. Et, sur notre continent, isoler ces immigrés dans des camps d’attente, ce qui permettra de prendre le temps de décider qui a le droit à un vrai statut de réfugiés, plutôt que de les voir s’éparpiller dans l’espace Schengen. Ce n’est peut-être pas très politiquement correct, mais c’est l’un des moyens de sauver notre civilisation.

Floris de Bonneville journaliste (ancien directeur des rédactions de l'agence gamma)

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 18:28

~~ C’est au cœur de l’insouciant mois d’août que le lecteur, tant soit peu sur ses gardes, découvre que son hebdomadaire Valeurs actuelles change de propriétaire, pour passer aux mains d’Iskandar Safa, pendant que le président du comité éditorial, François d’Orcival, recule au poste de deuxième vice-président, et cesse même d’être président du groupe de presse.

Or, voilà que, dans un esprit très Paris Match, le premier numéro de ce changement exhibe en couverture le visage en gros plan de Nicolas Sarkozy, pas rasé, sous-titré d’un curieux : « La confession, entretien exclusif. » Les photos sont choisies : people au cap Nègre, populaire au bord du Tour de France ; mais aussi en chef politique, dominant un Juppé tassé à ses côtés. Des sondages très négatifs sur son avenir présidentiel, il ne sera rien dit. Et M. Sarkozy est taisant (ne s’agit-il pas, pourtant, d’une confession ?) sur deux fautes parmi les plus graves de son quinquennat. La catastrophique opération militaire en Libye (après avoir accueilli Kadhafi au camping) dont l’absence de suite stratégique a mis le feu à l’Afrique ; mais il ne craint pas de s’exposer en critiquant la stratégie militaire menée en Syrie contre Daech ! Et, surtout, cette insupportable atteinte à la démocratie dont découle durablement l’abaissement français : la ratification du traité de Lisbonne, ersatz de la « Constitution » européenne, par le honteux congrès de février 2008, soufflet au visage du peuple français (qui avait voté contre en 2005) et de son histoire.

Pour le reste, l’interview atteint vite les limites du personnage : des formules si générales qu’elles finissent par ne plus rien dire. Car comment plaire à la fois aux déçus, aux centristes, aux électeurs du Front national, aux jeunes et aux anciens, au bon peuple et à la bourgeoisie ? La recette, plus que décevante : la confiance… « Faites-moi confiance, et c’est tout. » Quel est son degré de conscience quand il évoque « le fossé qui s’est creusé entre le peuple et les élites » ? Or, quelques lignes plus haut, le journaliste, lyrique (s’est-il relu ?) : « Il nous accueille en bras de chemise et lunettes de soleil, sur la terrasse de la propriété de la famille de Carla Bruni, au cap Nègre. Un vent léger flotte sous les tentures, et sous ses yeux, une vue de la Méditerranée s’offre sur 250 degrés… » Etc. Qui ne le voit, ce fossé ? Puis l’ex-Président défait (par Hollande, c’est dire !) parle beaucoup de lui et de ses prouesses. Comme s’il essayait tant de se rassurer que de nous inspirer confiance. Nous apprenons que pour le juger, il faut comparer son mandat non pas avec ce qu’il aurait promis, dû faire (ou ne pas faire) ou réussir, mais (horreur) « avec le bilan de son successeur »…

Pas une fois il ne parle de la France, du malheur, de l’espoir attendu, de l’avenir, du pays qui s’effondre, de la Russie, de l’armée, du traité transatlantique, etc. Des exagérations et contre-vérités aussi, sur ses succès supposés : l’autonomie de l’université (?), la sécurité (sic), l’immigration (re-sic). Beaucoup de slogans creux et faciles, de plates généralités (« Le monde d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était il y a cinquante ans »), de promesses, encore, et la tentation démagogique : « J’ai réfléchi à l’insatisfaction des Français et je peux la comprendre. » Bravo ! Des erreurs aussi : l’ex-Président pointe des questions qui pourraient lui être reprochées : l’école, le chômage, la conformation au « modèle » mondial, la compétitivité (vue depuis le cap Nègre), l’immigration, la « lutte contre le FN ». Mais il a une martingale infaillible : lui faire confiance ! C’est tout. Le mot confiance revient dix fois : une incantation plus qu’une exhortation. Et il termine par une inquiétante erreur de raisonnement : selon M. Sarkozy, il suffirait « de trouver les mots qui permettront aux Français de dire : celui-là pose enfin le bon diagnostic […] il est donc capable d’apporter les réponses ».

Non, ça ne marchera pas une seconde fois. Passer du bon diagnostic à la bonne thérapeutique ? Les Français ont déjà eu cinq ans pour comprendre que le lien n’était pas garanti. Et que le prix, astronomique, à payer avait été Hollande. Aujourd’hui, ils sont entre 70 et 75 % à ne plus vouloir ni ce médecin avec son diagnostic ni l’artisan en scooter avec sa boîte à outils. Ils veulent un vrai Président rassembleur, digne, respectueux, lucide, courageux, pour aimer leur pays et le sauver. Henri Temple avocat

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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 08:34

~~ L’affaire de Tel Aviv sur Seine fait grand bruit en ce moment, peut-être même plus que la démission du président de l’OM, c’est pour dire…

Rappelons les faits. Ce jeudi 13 août, Paris Plages sera aux couleurs israéliennes sous le nom de Tel Aviv sur Seine, et cela peu de temps après le meurtre d’un bébé palestinien (sans parler des attaques sur la bande de Gaza). Nullement besoin d’être anti-israélien pour parler de cynisme morbide. Une telle décision était, par avance, vouée à un scandale assourdissant, mais ce qui n’a pourtant pas empêché la mairie de Paris de jouer les étonnés. L’incompréhension des politiciens envers les habitants de leur propre pays est-elle si importante ou bien est-ce purement du mépris ? La question est en droit d’être posée

.Logiquement, de nombreuses voix se sont levées, démontrant leur indignation et appelant à l’annulation de cette journée. Néanmoins, Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris, a répondu non, allant même jusqu’à dire : « Annuler, ce serait céder à la radicalisation ». À la suite de ce mauvais cours de sophisme, j’aimerais citer Camus qui, à la question « Qu’est-ce qu’un révolté ? »», répondait « C’est un homme qui dit non ». Toute la classe politique française ne serait-elle pas en révolte permanente envers les demandes du peuple ? Tout cela pose une autre problématique trop souvent ignorée. Les médias classiques incriminent sans cesse tel ou tel individu, qu’ils répertorient en tant qu’extrémistes, comme étant les provocateurs d’une augmentation de l’antisémitisme en France. Mais ne serait-ce pas plutôt ce genre de nouvelle qui ferait le plus de tort à la communauté juive ? Un Arno Klarsfeld, pour ne citer que lui, ne créerait-il pas plus d’antisémitisme qu’un Alain Soral, par exemple ? Ce premier ne donnerait-il pas trop régulièrement raison à ce dernier ? Toutes les associations antiracistes, formant un véritable lobby dictatorial, ne fabriqueraient-elles pas plus de racisme que le contraire ? De nombreuses questions pour un constat.

La liberté de penser est devenue criminelle en France, sauf si l’on est dessinateur pour Charlie Hebdo. La moindre parole qui ne rentre pas sous l’oppression de la bien-pensance est directement condamnée par les différentes organisations ultra-procédurières. Un despotisme terrible règne avec l’étroite collaboration médiatique. Si les Français ont de plus en plus souvent des coups de gueule, c’est parce que la liberté d’expression n’est inscrite que dans les textes et rarement appliquée dans les faits. Il serait temps que les différents pouvoir étatiques s’en aperçoivent avant qu’il ne soit trop tard…

Andrew Bernard

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 12:04

~~ L’an dernier, au moins d’août, Le Figaro révélait l’existence d’une note confidentielle de la police aux frontières, alertant sur l’entrée en France, par la frontière italienne, de nombreux immigrés illégaux originaires d’Érythrée. Les services de la police aux frontières, le préfet des Alpes-Maritimes et des responsables locaux de la gendarmerie, des douanes ou de la SNCF avaient alors tenu une réunion exceptionnelle. Leur conclusion était sans appel : le flux de l’immigration clandestine devenait insoutenable pour la France et l’Italie (entre le 1er janvier et le 30 juin 2014, 61.951 migrants irréguliers avaient débarqué en Italie, quand ils n’étaient « que » 7.913 en 2013).

Où en sommes-nous un an après ? Rien n’a changé.

La situation s’est même aggravée. Le gouvernement n’a pas pris les mesures nécessaires pour régler ce problème gravissime et, osons le dire, ce fléau qui met en péril l’avenir des Français. Au contraire, le gouvernement a multiplié les mesures pour aspirer l’immigration, notamment en passant une loi accordant des privilèges exorbitants aux étrangers, lesquels bénéficiaient pourtant déjà des largesses d’un système très accommodant. C’en est presque désespérant. Récemment, Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris, disait tout haut ce que François Hollande pense tout bas : « La vague migratoire subsaharienne va s’intensifier dans les mois à venir, je demande la réquisition des bâtiments vides. Nous n’envisageons pas d’expulsion, même si les locaux ne sont pas adaptés. » En somme, la mairie de Paris appliquera la préférence étrangère. Etudiants, familles pauvres et travailleurs précaires : perdez vos papiers et déclarez-vous « migrants » ! Ainsi, peut-être, bénéficierez-vous d’une aide de la mairie de Paris pour vous loger dans cette ville hors de prix. Bruno Julliard s’apparente à Jean-Claude Juncker : privilégier le peuple revient, pour eux, à s’abandonner à la « pensée populiste ».

Nos dirigeants gouvernent à rebours des aspirations populaires et s’en font une fierté. Parfois, les débats politico-médiatiques sur cette question fondamentale semblent n’opposer que des immigrationnistes acharnés à des immigrationnistes forcenés. Le phénomène migratoire n’est présenté que sous un angle mensonger et sentimentaliste. Le peuple n’est néanmoins pas aveugle, il n’a pas besoin de sociologues et de statisticiens pour constater les conséquences dramatiques qu’entraîne cet exode africain vers l’Europe.

Selon un sondage Eurobaromètre, les Européens estiment, désormais, que l’immigration est le problème numéro 1 auquel ils sont confrontés. C’est une première. C’est logique. C’est heureux. Quelques esprits avisés semblent désormais sortir de leur torpeur et emprunter le chemin du « bon sens populaire ». C’est le cas, par exemple, de Jean-Pierre Chevènement, qui a récemment déclaré dans la presse : « La menace pour l’Europe n’est pas à l’Est, mais au Sud. » Oui, la menace qui pèse sur l’Europe, et au premier chef sur la France, est celle de l’invasion migratoire. Il faut avoir le courage de le dire, et de le répéter sans cesse.

Gabriel Robin

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 12:02

Communiqué de Presse du Front National Calais :

Quand l’enfumage de Xavier Bertrand met au jour la responsabilité de l’UMP en matière de laxisme migratoire.

Les agitations électoralistes de Xavier Bertrand ne duperont personne. Ses prises de position sur la crise des migrants à Calais ne masqueront pas en effet la responsabilité qui est la sienne, ainsi que celle de son mouvement, dans les désastres de l’immigration massive que la France connaît aujourd’hui. En l’espèce cette responsabilité est double. Tout d’abord sur la situation à Calais, qui voit depuis des années la France supporter seule le problème des milliers de clandestins qui tentent tous les jours de passer en Angleterre. Cette situation proprement ingérable -surtout quand on refuse de se donner les moyens- est le résultat des accords passés entre la France et le Royaume-Uni en 2003 et 2009, c’est à dire sous les gouvernements UMP de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Si par ces accords, qui nous sont clairement défavorables, le Royaume-Uni a su protéger ses intérêts, ce n’est pas à David Cameron que Monsieur Bertrand doit s’en prendre mais à son parti l’UMP qui a mis sur la France une contrainte supplémentaire tout en la privant des moyens d’y faire face. On rappelle à cet égard que 12 500 postes de policiers et de gendarmes ont été supprimés sous Nicolas Sarkozy. D’autre part, le problème des clandestins à Calais est largement alimenté par le laxisme des politiques migratoires menées par l’UMP comme par le Parti socialiste depuis quinze ans, et qui laissent chaque années près de 200 000 personnes s’installer légalement sur notre territoire, et ne font rien pour empêcher l’afflux de centaines de milliers de clandestins. Sur ce dernier point, la responsabilité de Monsieur Bertrand et de l’UMP est même aggravée par les drames de l’opération militaire en Libye en 2011, qui a mis à terre l’Etat libyen et provoqué un chaos migratoire sans précédent, avec ses milliers de morts en Méditerranée et ses dizaines de milliers de clandestins arrivant chaque mois sur nos côtes et celles de nos voisins. Pour faire parler de lui Xavier Bertrand s’agite mais oublie que les Français ont une mémoire pour se souvenir des promesses 1000 fois faites par l’UMP. À force d’enfumer en ces périodes de grosses chaleurs, Monsieur Bertrand risque donc l’asphyxie. Seul le Front National propose une vraie politique de lutte contre l’immigration massive, basée sur la tolérance zéro et l’expulsion systématique des clandestins. Sur le modèle de l’Australie, plus aucun bateau de migrants ne doit être ramené sur nos côtes et l’intégralité des pompes aspirantes de l’immigration (AME, prises en charge dans le cadre de l’asile, etc.) doivent être supprimées. Une telle politique suppose évidemment de rompre avec les règles de l’Union européenne et de sortir sans délais de l’Espace Schengen en vue de retrouver la maîtrise de nos frontières nationales

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 19:41

~~ Lorsque des agriculteurs qui travaillent beaucoup plus de 35 heures par semaine ne trouvent plus dans leur activité, la vente de produits évidemment indispensables à la vie, mais aussi l’entretien de nos paysages, une source de revenus acceptables et que beaucoup sont surendettés pour répondre aux exigences de la concurrence, mais aussi à l’accumulation de normes que notre administration fait appliquer avec zèle, la révolte éclate avec une brutalité que seul un gouvernement désinvolte pouvait ne pas prévoir.

L’année dernière, les intermittents du spectacle avaient obtenu le maintien de leurs avantages en perturbant les festivals de l’été. Cette année, les paysans ont amené le pouvoir à Canossa en fermant la route des vacances. Dans les deux cas, des Français ou des étrangers bienvenus – les touristes – ont servi d’otages. Dans les deux cas, l’intérêt catégoriel n’a fait aucun cas de l’image du pays et de l’intérêt général. La loi et l’ordre ont été, comme le veut une habitude nationale, bafoués par des actions contre lesquelles le gouvernement n’a même pas osé réagir alors qu’elles portent atteinte à des piliers de notre droit : la liberté de circuler ou la propriété. La compréhension relative des Français revenait à dire : ils ont raison, mais ils feraient mieux de s’en prendre aux industriels, aux distributeurs et surtout aux pouvoirs publics, plutôt qu’à nos vacances. Le ministre a émergé d’un dialogue éprouvant pour dire qu’il fallait garantir les prix et favoriser les produits nationaux. Cette conclusion de bon sens accompagnée d’un plan d’urgence de 600 millions d’euros a apaisé très momentanément la colère, mais elle revêt une fois de plus la forme d’un expédient. De tout temps, la France a été la première nation agricole européenne.

Nos gouvernements successifs ont usé d’un rare talent pour nous priver aussi de cette réussite. Le recul de la politique agricole commune, la fin des prix garantis et le découplage des aides et de la production visaient a faire dépendre davantage les revenus agricoles du marché et de la vente des produits. Si certains produits français très spécialisés et réputés ne sont guère menacés, en revanche la production de base est confrontée à des concurrences étrangères qui bénéficient d’une compétitivité supérieure, comme le porc allemand ou espagnol par rapport au breton. Plutôt que de s’en prendre aux marges des transformateurs ou des distributeurs, qui sont aussi des entreprises françaises qui procurent des emplois, c’est une fois encore la compétitivité des entreprises agricoles qui est en cause. Le plan d’urgence est un aveu puisqu’il comprend notamment une dotation de 50 millions d’euros au fonds d’allégement des charges, un report de l’impôt sur le revenu, une exonération des taxes foncières et un remboursement de la TVA. L’agriculture est victime, comme toute notre économie, de dépenses publiques excessives, d’une fiscalité et de charges sociales déraisonnables.

Les États-Unis usent de protectionnisme. L’idée de bon sens que la France devrait, au moins pour les marchés publics, pour fournir les besoins des collectivités territoriales et des établissements publics, faire de même se heurte à la réglementation européenne. Une agriculture moins taxée, moins imposée, moins soumise à des réglementations excessives, davantage regroupée pour négocier avec ses clients ou pour exporter, et bénéficiant d’une préférence nationale dans le secteur public devrait permettre aux agriculteurs de vivre et de bien vivre de leur travail et de leur savoir-faire. Si on y ajoute une politique plus intelligente envers la Russie, l’horizon pourrait se dégager. Le plan d’urgence est un ballon d’oxygène. La révolte paysanne n’est pas qu’un feu de paille. Elle pourrait embraser tout le pays.

Christian Vanneste (ancien député UMP)

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 22:17

~~ La plupart des grands médias français, tant dans la presse écrite que dans l’audiovisuel, sont détenus par quelques puissances financières. Le dernier en date à avoir investi massivement dans le secteur est Patrick Drahi, fondateur d’Altice, géant des télécommunications. Le milliardaire, dont la fortune est estimée comme la troisième plus importante du pays selon le magazine Forbes, a construit sa fortune sur un endettement colossal qui interroge sur la véritable santé financière du groupe à long terme. La filiale médias d’Altice, Altice Media Group, détenait déjà des parts dans Libération ou L’Express. Désormais, et grâce à un partenariat stratégique inédit avec le groupe NextRadioTv, propriété d’Alain Weill, Patrick Drahi contrôlera notamment BFM TV et RMC. L’objectif est qu’Altice rachète le groupe NextRadioTV. Patrick Drahi dispose en effet d’une option de rachat de la totalité des actions conservées par Alain Weill, à partir de mars 2019. Dans le communiqué relatif au rachat, les investisseurs indiquent que : « Alain Weill et le groupe Altice seront associés dans une société dont Alain Weill détiendra le contrôle majoritaire avec 51 % du capital et des droits de vote et dont il assurera la présidence, à laquelle sera transférée sa participation dans NextRadioTV, représentant 37,77 % du capital et 48,59 % des droits de vote. » En somme, l’un des derniers groupes de médias indépendants en France tombe sous le contrôle d’une grande fortune.

Il n’y a d’ailleurs plus de grands médias indépendants. Tous sont contrôlés par des investisseurs, qu’ils soient marqués à « droite » ou à « gauche ». Lorsque les grands médias sont soumis à des intérêts, ils ne sont plus libres. Qui peut désormais garantir que les médias institutionnels seront, à l’avenir, indépendants, et qu’ils présenteront une information pluraliste ? Cela n’est déjà pas le cas aujourd’hui, mais le futur laisse présager du pire.

Dans les romans de science-fiction du genre « cyberpunk », les « mégacorporations » finissent par devenir plus puissantes que les États, contrôlant l’ensemble des secteurs économiques stratégiques, et monopolisant tous les secteurs. Contenus et contenants sont même désormais possédés par les mêmes entités. D’ailleurs, Patrick Drahi cherche à réaliser le rêve de Jean-Marie Messier en se rendant maître d’un groupe hégémonique dans les télécommunications. Dans ce contexte morose, l’actualité récente concernant le site Fdesouche interroge. Durant les mois qui ont suivi les tragiques attentats de janvier, les Français ont massivement manifesté pour défendre les libertés d’opinion et d’expression. Quelles réponses ont-ils reçues pour prix de leur engagement ? Toujours plus de lois liberticides, toujours plus d’informations tronquées, toujours plus de tycoons comme Patrick Drahi et, enfin, toujours plus de répressions policières à l’encontre des médias indépendants. Fdesouche est un site de veille d’actualités, qui produit peu de contenu original. Pour avoir relayé un article concernant Pierre Bergé, sans émettre de commentaire spécifique, l’administrateur du site a été perquisitionné et a vu son matériel informatique et son téléphone portable confisqués. Si c’est bien le cas, il y a là un abus de droit manifeste. Les méthodes employées ont été particulièrement brutales, par rapport aux faits qui étaient reprochés à Pierre Sautarel.

Nous devons défendre les médias indépendants (au premier rang desquels Boulevard Voltaire), lesquels ne vivent ni des subventions ni des niches fiscales accordées aux journalistes, mais uniquement de leur dévouement sans borne pour un seul objectif : vous informer correctement. Gabriel Robin

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