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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 07:42

Communiqué de Presse du Front National

Le Front National adresse ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches d’Hervé Gourdel, otage français enlevé par des islamistes en Algérie, et dont la mort affecte l’ensemble de nos compatriotes.

Si bien entendu il ne faut en aucune circonstance négocier avec les terroristes, cette terrible nouvelle doit cependant nous alerter sur la stratégie globale adoptée par la France dans sa lutte contre le terrorisme en général et l’Etat islamique en particulier.

Contrairement aux mots de François Hollande qui avait expliqué que les frappes françaises en Irak et l’implication militaire directe de notre pays au côté des Américains étaient de nature à renforcer la sécurité des Français, en France comme à l’étranger, les faits lui donnent malheureusement tort.

La France, par une posture déséquilibrée et sans rapport avec ses moyens militaires réels, est devenue la cible numéro un des djihadistes dans le monde.

Il n’est pas possible de prétendre faire une guerre totale, à un ennemi aussi nébuleux que l’Etat islamique, sans cohérence ni moyen. La cohérence suppose de couper les relations diplomatiques et économiques avec le Qatar, qui finance et soutient les mouvements djihadistes du monde entier. Cela suppose également de renforcer considérablement notre outil de défense et de renseignement, tant en termes de moyens humains, matériels que financiers.

Il convient enfin d’adopter sur le territoire national une véritable politique pour lutter contre le phénomène grandissant des djihadistes français, en instaurant la déchéance de nationalité et l’interdiction du territoire pour les djihadistes partis combattre au Moyen-Orient ou ailleurs dans le monde.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:44

Communiqué de Presse du Front National

La non-arrestation de trois présumés djihadistes en provenance de Turquie illustre l’extraordinaire amateurisme du gouvernement.

En effet celui-ci s’était empressé, hier après-midi, d’annoncer l’arrestation de ces individus proches de la famille Merah, et soupçonnés d’avoir combattu dans les rangs de l’Etat islamique. Or aucune arrestation n’a eu lieu, et les trois suspects ont pu arriver à l’aéroport de Marseille, passer tous les contrôles de police et s’évanouir dans la nature.

Cette abondance de communication gouvernementale, que l’on constate également sur le dossier des frappes en Irak, ne sert qu’à masquer le refus des autorités de tout mettre en œuvre pour lutter réellement contre le phénomène grandissant des djihadistes français.

La sécurité de nos concitoyens ne saurait souffrir l’impatience du gouvernement à se glorifier de faits qu’il ne maîtrise pas. En la matière, l’exigence de discrétion doit évidemment l’emporter sur une communication hâtive et hasardeuse ; il en va de notre sécurité collective.

Les failles de notre dispositif de protection face à la menace terroriste, révélées par cette affaire, sont quant à elles particulièrement inquiétantes.

Dans le cas des djihadistes français il y a urgence à prendre les mesures qui s’imposent : déchéance de nationalité pour les binationaux ; interdiction du territoire national ; renforcement conséquent des moyens policiers et militaires alloués au renseignement.

Enfin, pour avoir porté aussi gravement atteinte à la crédibilité de l’ensemble de nos services de sécurité, le Front National demande des explications directes du Premier ministre sur les raisons de ce couac éminemment grave.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 22:40

Le Sarko-Circus est reparti en tournée. Comme tous les artistes en fin de carrière, il prolonge son spectacle après une fausse sortie. L’ancien président a d’abord lancé sa campagne publicitaire, puis donnera ses premières représentations. Il compte reprendre la gestion du chapiteau, le remettre à neuf, changer le nom de la firme. En somme, il parie que les Français n’auront rien appris et tout oublié, sauf qu’il a été un meilleur président que Hollande. Comme dirait ce dernier, ce n’est pas difficile, ce n’est pas dur… À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. La comparaison qui enthousiasme les militants demeurés à l’UMP, est évidemment défavorable au locataire actuel de l’Élysée pour la majorité des électeurs de droite, et plonge dans le désarroi ou la fureur ceux de gauche qui sont conscients du désastre présent.

À l’UMP, on plébiscite le retour. À droite, on l’attend, mais près de deux Français sur trois ne le souhaitent nullement. De quoi et de qui la France a-t-elle besoin ? Avant tout, de lucidité et de courage ! Depuis quarante ans, à quelques exceptions limitées près – Barre ou Balladur –, le pays a été conduit par des politiciens démagogues, accrochés au pouvoir et tremblant à l’idée de dire la vérité aux Français et de conduire les réformes qui s’imposaient. On attendait Thatcher et on a eu l’immobilisme chiraquien et l’agitation stérile de Sarkozy. Jamais la France n’aurait accepté Maggie ? Soit, alors notre pays enlisé dans sa social-démocratie paralysante sous la droite comme sous la gauche aurait pu procéder aux changements nécessaires, comme cela s’est fait dans les pays scandinaves qui partagent avec nous les records des dépenses publiques, ou comme Schröder l’a imposé à l’Allemagne pour son plus grand profit. Mais ni Chirac ni Sarkozy ne l’ont osé, le premier ayant renoncé depuis décembre 1986, le second ayant masqué par une habile gesticulation le fait que ses annonces ne seraient pas suivies d’effets, et pourraient même précéder des effets inverses aux annonces.

Que penser, par exemple, du rapport entre la répression proclamée de la récidive et la loi pénitentiaire de 2009, avant tout destinée à éviter la surpopulation dans les prisons ? À propos de récidive, peut-on faire confiance, d’ailleurs, à un récidiviste ? Je ne fais pas allusion aux affaires, mais aux promesses. Comment croire celui qui, à chaque fois qu’il remonte en scène, affirme qu’il a changé ? Élu nettement à droite en 2007, il a aussitôt pratiqué l’ouverture à gauche, pour revenir très à droite lors de la campagne de 2012. Cette fois, il sera au centre, parce qu’à droite, Marine Le Pen est plus solidement établie, que la gauche a déçu, et que son concurrent le plus redoutable (Alain Juppé) occupera cette place qu’il est urgent de ne pas lui abandonner. Un positionnement, une posture ! Pas le moindre début d’une conviction ! Une énergie exceptionnelle sans autre but que le pouvoir ! Dix ans de communication incessante dont on découvre, jour après jour, l’absence de résultats ! On devait en finir avec les grèves dans les transports… On devait en finir avec l’afflux des migrants clandestins à Calais… On devait relancer l’industrie, comme il l’avait affirmé à Douai… Et c’est dans le Nord qu’il vient donner son premier « show », là où l’UMP a fait élire député européen l’apparatchik Lavrilleux, lourdement impliqué dans l’affaire Bygmalion ! (Christian VANNESTE)

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 09:48

Je n’ai pas changé… Et toi non plus, tu n’as pas changé », nous murmurait à l’oreille, il y a déjà quelques années, voix veloutée et sourire enjôleur, le crooner latin Julio Iglesias. Mais les paroles des chansons d’amour n’ont pas cours dans l’univers impitoyable de la politique. Le changement y est l’appétissante carotte, le plus souvent un attrape-nigaud, agitée sous le nez de cet éternel benêt qu’est l’électeur. Changer le monde puis, plus modestement, changer la vie, puis au moins changer la société, telles étaient les promesses, tels furent les slogans sur lesquels les socialistes firent campagne du temps qu’ils étaient – ou en tout cas se disaient – socialistes. Et François Hollande, il y a deux ans, se faisait encore élire sur le thème : « Le changement, c’est maintenant. » Le seul changement, hélas, c’était lui.

Le vaincu de mai 2012, qui piaffe dans les starting-blocks et crève d’impatience de nous faire pour la deuxième fois le don de sa personne, a parfaitement compris la leçon. Il ne peut ignorer qu’il n’a pas laissé un bon souvenir à ceux qui n’ont pas la mémoire courte. Il suit d’assez près la politique pour savoir qu’il n’est plus à même de faire le plein des voix de la droite comme il l’avait encore tenté (et presque réussi) lors de la dernière campagne présidentielle où sa plus grande erreur fut sans doute, dans un pays en voie de droitisation, de se rallier trop tardivement à la ligne que lui suggérait Patrick Buisson, alors son plus proche conseiller.

Les informations que distille déjà son entourage et les indications qu’il donne à ses innombrables visiteurs convergent. Si ses concurrents pour la présidence de l’UMP puis pour la primaire ouverte ne semblent pas – pas encore ? – prêts à s’effacer et à se retirer devant lui et s’il est actuellement incapable de rassembler son propre camp, il compte bien que son retour du cap Nègre et son irruption sur les plateaux de télévision prendront place dans l’épopée française au même titre que le retour de l’île d’Elbe et le débarquement à Golfe-Juan.

Pour commencer, ce n’est pas à la seule droite « républicaine » mais également au centre qu’il s’adressera dans l’espoir d’élargir son assise, de dépasser au premier tour le ou les candidats de la gauche et de bénéficier au second de leur retrait ou de leur désistement face à Marine Le Pen, comme ce fut le cas en faveur de Jacques Chirac en 2002. Et c’est donc sous le signe fracassant du changement qu’il mènera, tambour battant, son offensive. Changement de position sur l’échiquier politique, changement du nom de son parti, changement d’équipe, changement de programme et, pour couronner le tout, changement personnel, à défaut de changement de personne.

« J’ai mis à profit ma longue retraite, nous dira-t-il, pour réfléchir, pour me cultiver, pour penser, pour mûrir. Je ne suis plus celui que vous avez connu, agité, énervé, gesticulant, légiférant, vociférant, incohérent, ludion surfant sur l’actualité. J’ai la même énergie, mais j’ai découvert la sagesse. Je suis un autre. À cet autre, donnez sans crainte un mandat de cinq ans, vous ne vous en repentirez pas. »

Et dire qu’il y aura des millions de braves gens, de naïfs, de dupes et, qui sait, une majorité pour avaler toutes crues ces coquecigrues auxquelles le candidat lui-même, à force de les répéter, est bien capable de croire, le temps d’une campagne, et pour permettre au même acteur, dans le même rôle, de tourner la suite du premier épisode, avec les mêmes soutiens, les mêmes idées et les mêmes résultats.

Huit jours à l’Élysée et l’ancien Sarkozy percerait sous le masque du Sarkozy nouveau. Ce n’est pas à ce cavalier de retour, c’est à la France qu’il faut donner sa chance.  DOMINIQUE JAMET

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 14:57

Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National

Alors que la politique économique du gouvernement est en échec total et fait des ravages dans la société, Monsieur Sapin, ministre des Finances, va de plus en plus loin dans la soumission à Bruxelles et multiplie les gages à la Commission européenne et Berlin.

En maintenant ses objectifs aveugles de 21 milliards d’euros d’économies en 2015, le ministre des Finances relance la cure d’austérité terrible qui est imposée aux Français dans le seul but de complaire à ses maîtres bruxellois et allemands. Les effets catastrophiques de cette politique sont pourtant sous ses yeux : outre l’explosion du chômage, les objectifs officiels du gouvernement en matière de croissance, de dette et de déficit sont mois après mois repoussés. Malgré cette austérité, le déficit public en 2014 sera ainsi plus lourd qu’en 2013 (4,4% contre 4,2%) ; les prévisions de croissance sont en forte baisse (0,4% contre 1% initialement prévu), et les recettes fiscales se sont déjà affaissées de 6,3 milliards d’euros.

Par idéologie, l’UMPS est donc prête à sacrifier l’emploi, l’industrie et l’ensemble du tissu économique français sur l’autel de l’austérité pour satisfaire aux dogmes fous de l’Union européenne, sous l’œil des grands prêtres de la Commission et de l’Allemagne.

Il est temps de mettre un terme à cette politique fanatique de l’austérité et de l’euro cher. Aucun objectif de finance publique n’est atteint, ou même en passe d’être atteint. Pendant ce temps ce sont les Français qui trinquent : augmentation du chômage, augmentation des impôts, baisse du pouvoir d’achat.

La France doit retrouver le chemin d’une politique économique indépendante et conforme à ses intérêts : retrouver une monnaie nationale adaptée à son économie, retrouver la maîtrise de son budget, mettre en place un protectionnisme intelligent à nos frontières et pratiquer une politique de patriotisme économique dans le cadre de l’Etat stratège. Ce sont à ces conditions seulement que l’activité repartira et que la France sera en situation de rétablir l’équilibre de ses finances publiques.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 22:29

Dans les « grands » médias, l’offensive contre la réalité passe en mode agressif. Les différents sondages donnant le Front national largement en tête du premier tour de la présidentielle ont provoqué une réaction d’autodéfense spectaculaire de ce qu’on peut appeler le « système ».

Ce dimanche, après le discours de la présidente du Front à Fréjus, le politologue Thomas Guénolé, a ainsi pu déclarer sur BFM TV : « Il faut le dire [sourire entendu], le Front national est un parti qui ne progresse pas. » Les journalistes présents sur le plateau ne purent réprimer un air gêné devant l’affirmation stupéfiante de « l’expert ». D’autant que, dans les minutes qui suivirent, Guénolé réalisa la performance de pronostiquer une victoire écrasante du FN lors des prochaines régionales… Un peu comme si le loustic nous parlait de réchauffement climatique emmitouflé dans une combinaison polaire.

Mais le plus admirable fut une tribune publiée ce même jour sur le site du Figaro Vox. Un monument digne des plus belles heures de l’Union soviétique.

L’article s’intitule « Pourquoi le Front national n’est pas prêt à gouverner » et est signé par un certain Frédéric Saint Clair, « mathématicien et économiste de formation » qui « a été chargé de mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007), aujourd’hui consultant free lance », nous dit la notice…


Dans la même ligne que Guénolé, dans ce qui sera visiblement le nouveau mot d’ordre des communicants de tout poil, Saint Clair affirme, le monocle sans doute bien astiqué :

Les dernières élections européennes sont celles qui ont consacré le FN premier parti de France. Qu’en est-il réellement ? Le score obtenu était de 25 % environ, ce qui le plaçait en première position. Mais ce chiffre seul, comme n’importe quel chiffre, ne signifie rien. »

En gros, j’ai devant moi une tarte aux pommes. Mais je vais m’asseoir dessus car elle ne signifie rien.

Selon l’homme, visiblement fiévreux, « la montée du FN est avant tout une position communicationnelle ». La pénible démonstration se poursuit, engluée dans le marécage de chiffres torturés : Saint Clair compare ainsi le nombre des suffrages remportés aux européennes par le FN – 4,7 millions — avec le score de Jean-Marie Le Pen en 2002 — 4,8 millions. « Vous voyez, c’est stable »… Le procédé est malhonnête, puisque l’abstention était de 28 % lors du 1er tour de 2002 contre… 57 % pour le scrutin européen de 2014. Il a d’ailleurs été démontré que les abstentionnistes, s’ils avaient voté, auraient voté dans les mêmes proportions (25 %) pour le FN.

Les mois vont maintenant défiler, nous rapprochant toujours plus d’une élection anticipée. Si Marine Le Pen continue de s’affirmer en favorite des scrutins, ces gens-là finiront par dire qu’elle n’a jamais existé. On est toujours le négationniste de quelqu’un…( karl Joris)

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 07:42

En généralisant le principe du scrutin majoritaire, De Gaulle en avait voulu et prévu les conséquences positives ; il n’en avait pas mesuré les effets pervers. Si le majoritaire a en effet eu la vertu depuis 1958 de dégager des majorités homogènes et stables, il a eu l’inconvénient de massifier toutes les ambitions et toutes les opinions sous la forme de deux blocs, cimentés par l’appétit ou l’exercice du pouvoir, en dehors desquels il n’y avait ni carrière ni salut possibles, d’introduire une distorsion croissante entre la réalité du pays et sa représentation et de conduire candidats et électeurs, en donnant le primat à la discipline sur l’idéologie, à l’investiture par les appareils de partis sur la qualité des individus, au vote « utile » sur le vote d’adhésion et de conviction, à un choix contraint et mortifère entre deux écuries professionnelles que ne distinguaient plus, comme sur l’hippodrome de Byzance, que le nom du cocher et la couleur de son maillot.

Les deux grands partis dits de gouvernement s’en sont parfaitement arrangés. Pince-mi et Pince-moi ont pris bord sur le même bateau. Quand Pince-mi tombait à l’eau, Pince-moi occupait la place laissée libre et Pince-mi, aussitôt repêché, attendait plus ou moins patiemment, tandis que séchaient ses vêtements, la faute immanquable qui précipiterait Pince-moi à la baille et lui permettrait de reprendre la barre. RPR puis UMP et PS se voyaient définitivement installés dans le confort de ce manège à deux, copropriétaires de la seule alternance autorisée et brevetée. Le système leur garantissait une éternité à vue humaine. Si ce n’était pas l’un c’était l’autre, quand ce n’était plus l’autre c’était l’un et s’ils se chicanaient tous les cinq ans pour savoir qui gouvernerait, ils avaient depuis belle lurette fixé le même cap à l’embarcation en pilotage automatique : droit sur les écueils.

Si le nouveau sondage paru hier dans Le Figaro revêt un intérêt véritablement historique, c’est d’abord dans la mesure où il permet d’envisager enfin, sans même qu’il soit nécessaire de modifier la loi électorale, une sortie du système dont profitaient les deux compères. La nouveauté ne réside pas seulement dans le fait que pour la première fois Marine Le Pen est donnée gagnante dans l’hypothèse où elle serait opposée à François Hollande – il semble qu’à l’heure actuelle n’importe qui l’emporterait sur "Monsieur 13%". L’important est que pour la première fois, une majorité d’électeurs ont pris assez de recul et font preuve d’assez de lucidité, de sang-froid et de liberté d’esprit pour éliminer d’avance l’une des deux branches de l’alternance. Il n’est inscrit ni dans la Constitution ni dans je ne sais quelle fatalité que le Parti socialiste soit obligatoirement présent au second tour de l’élection présidentielle. Le système a du plomb dans l’aile. C’est une excellente nouvelle.

Mais nous n’en sommes là qu’à mi-chemin. Il reste à achever la besogne. Les Français ont, entre les mains, les moyens de retrouver l’indépendance qu’ils ont aliénée à des hommes et des partis qui se sont montrés indignes de leurs responsabilités. Nous avons encore deux ans et demi devant nous – puisque le capitaine a proclamé avec une fermeté inhabituelle qu’il ne renoncerait jamais, jamais, de lui-même à sa casquette et à ses galons – pour prendre conscience de notre pouvoir, c’est-à-dire de la possibilité qui nous est offerte par ce merveilleux instrument qu’est le suffrage universel de nous débarrasser également de ceux qui ont mis notre pays dans l’état où l’ont trouvé les socialistes. Il n’y aurait pire sottise, sous prétexte de sanctionner ceux-ci, qui ont échoué, que de rendre le gouvernail à ceux-là, qui ont failli.

Pince-mi est tombé à l’eau. C’est le moment de jeter Pince-moi par-dessus bord. Avant que le bateau coule.( DOMINIQUE JAMET)

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 12:45

 

Par Gilbert Collard, Député du Gard, Secrétaire Général du Rassemblement Bleu Marine

Les frondeurs, c’est pour du beurre ; ils ont des dents, eux, mais ne mordront pas. Ils n’ont pas confiance en François Hollande et en Manuel Valls ; ils ont sifflé, hué, chahuté ce dernier. Ils ont même trouvé l’audace, vous imaginez, une audace dantoniste, d’accueillir dans l’amphithéâtre de la fac de lettres, pouponnière naturelle des socialistes, une Taubira plus excitée qu’une bouteille d’Orangina Molotov. Elle a nargué le Premier ministre, acceptant par avance, courageusement, les risques qu’elle sait ne pas courir. Devant les micros et les caméras le verbe s’est enflammé, crachant le feu d’accents révolutionnaires consumés depuis longtemps dans les cendriers nocturnes de la gauche caviar. Tout le monde était content, les frondeurs qui ont frondés et fondus, Taubira, la Louise Michel de la Rochelle, Montebourg, Basile détective, Valls, le conspué comblé.

Allez, ne rêvons pas hélas ! ils voteront, vous verrez, ils voteront la confiance à l’homme sans confiance, en toute bonne conscience républicaine. La trouille des urnes est plus forte que la brouille des hommes, que les insultes, que les haines, que l’idéal exotique d’une gauche à gauche, c’est-à-dire dans le vide sempiternel de ses objurgations, que ce Président « choisi par le hasard », mou, moribond, édenté maintenant, qui a besoin, selon son Premier ministre doulce tisane, « d’affection » ! Allo maman, bobo… Sparadrap premier a mal aux dents le pauvre !

Pendant ce temps, les Français ne rigolent plus ; ils préparent la rentrée avec au cœur un sentiment d’abandon et d’exténuation. Ils n’ont plus confiance dans la classe politique préoccupée de sa survie, de ses petits arrangements et de ses meurtres entre amis.

La société civile, tiers états d’aujourd’hui, qui n’a pas la garantie de l’emploi, qui ne peut être malade, qui ne connaît pas les trente- cinq heures, qui n’a pas de syndicats, qui souffrent des faillites et ses salariés avec elle, est à bout de souffle ; elle expire sous les feuilles d’impôts, les taxes, les contrôles, les tracasseries, les normes, la concurrence déloyale, la méfiance, voire l’insulte. Elle peine et bosse sans s’exprimer, trop obligée, au jour le jour, de tenir le coup.

Dans cette Assemblée nationale gorgée de fonctionnaires qui ne fonctionnent plus depuis des mandats, d’apparatchiks, « d’associatistes », de profs de morale à sens obtus, qui mesure la force de cette révolte dormante ? Qu’elle nous rejoigne dans un collectif de la société civile pour se faire entendre, pour la survie économique du pays, pour le courage des idées nouvelles. Rien ne changera, s’il manque la bravoure d’affronter la bourrasque des vérités violentes, de modifier les structures, de reconnaître les erreurs, de donner la parole au Peuple, de perdre les prébendes, de créer des contre-pouvoirs. La façade craque : désordre financier, impôts, jactance, bureaucratie, innovations lunaires, réforme des rythmes scolaires, loi Duflot, flop ! contrainte pénale, mariage pour tous, mensonges, chômage, infantilisme d’une certaine presse perroquet, guerre bancaire, menace intérieure, tout y est. La France coule à pic. Les allées du pouvoir deviennent les alcôves de Feydeau. On se vautre dans l’exhibition médiatique rentable. Attention le temps des vengeurs en onde pointe. La répudiée de la République lance le cri assassin du coucou dans un livre inacceptable, même si elle dit des vérités. Elle habille d’un peignoir le Président de la République, on ne peut pas s’en féliciter. Où est l’honneur ? Où est le respect de la France que pour notre honte François Hollande incarne ? Jusqu’à quand abusera-t-on de notre patience ?

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 08:32

hristophe Cambadélis ressemble à un naufragé de première classe du Titanic qui s’accrocherait à sa vieille valise. Sa valise qui flotte encore, sa valise qui ne le quittait pas du temps de sa superbe avec, à l’intérieur, tous ses outils bien rangés, toutes ses imprécations, ses indignations, ses discours horrifiés bien huilés qui lui ont rendu tant de loyaux services. Alors que le gouvernement sombre, entraînant par le fond tout le socialisme français, et que se profile, pour le Président déjà à la baille, l’ombre d’un scénario catastrophe, Les Sans-dents de la mer, Cambadélis ne semble pas voir que sa valise prend l’eau, il fourrage à l’intérieur, il en sort « le racisme », l’agite en tous sens avec l’énergie du désespoir. Il ne lui reste plus que ça.

Dans un communiqué officiel, il demande que Minute soit condamné pour son titre : « Une Marocaine musulmane à l’Éducation nationale ». On peut penser ce que l’on veut du journal Minute, le juger sulfureux, provocateur, refuser habituellement de le lire, ou ne le lire que pour lever les yeux au ciel, mais la moindre des honnêtetés journalistiques commande, en l’espèce, de rester factuel : Minute serait condamnable si son titre était faux ou insultant. Cambadélis ne peut pas dire qu’il est faux, ni insultant. Sauf s’il considère qu’être de nationalité marocaine et de religion musulmane est infamant ; et dans ce cas, bien sûr, le raciste, ce serait lui.

Ce serait donc la mise en exergue de ces deux caractéristiques du nouveau ministre de l’Éducation qui serait honteuse ? Parce que cette dernière serait la première à faire l’objet d’un tel traitement ? Parce qu’on n’a pas écrit des bouquins entiers sur les origines irlandaises et catholiques de Kennedy ? Parce qu’on n’a pas évoqué longuement dans la presse, tant en France qu’au Maroc, la charge symbolique d’une Rachida Dati, marocaine et musulmane elle aussi, accédant à la fonction de garde des Sceaux ? Et est-ce cela qui a été le plus insultant pour le ci-devant ministre de la Justice, ou le voyeurisme virulent d’une certaine presse de gauche à l’endroit de sa vie privée ?

Ce serait donc l’angle choisi qui serait « immonde » ? Parce qu’alors que le halal et le port du voile sont au cœur de polémiques récurrentes à l’école, il serait interdit de se demander si la religion et les origines du ministre pourraient avoir une incidence sur la gestion de ces questions ? Depuis quand sont-ce les politiques qui décident des angles d’analyse des journaux ?

Oui, le procès qui est fait à ce titre (car il n’est question, ici, que du titre) ne devrait laisser aucun journaliste indifférent. Au moment où j’écris ces lignes, j’apprends que la une de cette semaine de Valeurs actuelles sur la même Najat Vallaud-Belkacem fait déjà l’objet peu ou prou des mêmes accusations que celle de Minute. Et ensuite, à qui le tour ?

On ne pourra bientôt plus rien écrire sur le ministre de l’Éducation. Pas même qu’elle est « une femme merveilleuse », car mettre en avant son sexe et avoir l’air de vanter ses appas sera taxé de misogynie nauséabonde.

La vérité est que l’on ne pourra bientôt plus rien écrire du tout. La gauche Titanic se noie et, se sentant couler, se débat comme un diable. Elle veut museler tout ce qui bouge. Les maires, la presse. Peu de chances que tout cela l’empêche de boire le bouillon, mais en attendant, c’est la démocratie qui ramasse. (Gabrielle Cluzel)

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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 18:02
Le livre de l'été
Touche pas à ma France !
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À l’occasion de l’été, Boulevard Voltaire vous offre cinq extraits de Touche pas à ma France !, d’Ivan Rioufol. Cliquez sur la couverture du livre pour l’acheter.

Les angéliques eurocrates s’inquiètent du racisme qui monte. En France, ce risque est vu comme un danger pour 74 % des sondés (étude Licra). Mais ce sont ces nouveaux curés et les professionnels de l’antiracisme qui ont enfanté cet enfer. En promouvant les identités ethniques « black, blanc, beur » et le métissage, ils ont introduit le venin des références raciales et l’affrontement des identités. Leur xénophilie les mène à mépriser l’autochtone, porteur présumé de tous les vices : le voilà sommé de se diluer au nom d’une Europe élargie, déracinée, amnésique, construite sur des valeurs sociales et environnementales réduisant le socle commun au degré zéro de la cohésion culturelle. Oui, c’est au suicide d’une civilisation qu’invite cette UE soviétoïde et moralisatrice.
Non, merci.

Si l’on comprend bien ces « faux gentils », qui s’horripilent de ce que le peuple fasse obstacle à leurs lubies remplacistes, le Vieux Continent serait condamné à battre sa coulpe. « Lampedusa : l’indifférence coupable de l’Europe« , a titré Le Monde, avocat d’une culpabilité collective que rien n’étaye, sinon une haine de soi portée par des élites dépressives. Les responsables de ce drame sont les états qui laissent filer leurs habitants, les passeurs qui s’enrichissent, les pays riverains qui les tolèrent. Au fait, qui paie les exodes (jusqu’à 4.000 euros) de ces infortunés ?

Mais l’Europe, elle, n’est condamnable en rien ; sinon de faire croire aux miséreux qu’elle peut les prendre en charge. « Notre richesse devrait être pour nous une obligation de protéger ces personnes« , dit aussi Schulz. Décidément, celui-là n’en manque pas une… La gauche française est évidemment perméable à cette mauvaise conscience autodestructrice. Elle ne voit plus les dangers quand ils sont portés par les minorités sacralisées. Alors que l’islamisme importé, ce communisme du XXIe siècle, est « la menace pesant sur la sécurité et les citoyens » (Pierre-André Taguieff), l’Europe creuse sa tombe, et la France avec elle, en refusant de tenir tête à ce nouveau totalitarisme protégé par le communautarisme.

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